Ils ont survécu à la mesure d’interdiction du gouvernement. À nouveau, ils ont pris possession des différentes artères de la capitale économique de notre pays. De Yopougon à Port-Bouët en passant par les autres communes du district d’Abidjan, les mendiants ont retrouvé leur place dans le charmant décor de la capitale économique ivoirienne. Avec le temps, la mesure d’interdiction qui les frappait, comme bien d’autres avant elle, a cédé à l’usure.
Si dans l’imaginaire collectif, le mendiant est la personne assise au bord de la route dans l’attente de l’aumône des passants, nos mendiants ont ajouté une corde à leur arc. Ils vous forcent désormais à leur faire l’aumône. Sans doute, une façon de s’adapter à l’argent qui ''travaille'' au risque de disparaître. La plupart sont des gamins qui tirent les passants par la main, d’autres qui s’invitent dans les restaurants à l’heure du déjeuner et enfin, les derniers aux feux tricolores qui s’accrochent à la vitre de votre véhicule, sous le regard bien veillant d’adulte dans le rôle du parfait superviseur. Dire que le travail des enfants est interdit dans ce pays ! « On a tous des difficultés, mais certaines images ne font pas honneur à notre pays. L’État doit être plus ferme », souhaite Clément K., un enseignant, qui s’insurge contre le laxisme de nos autorités.
Julien Djédjé
Si dans l’imaginaire collectif, le mendiant est la personne assise au bord de la route dans l’attente de l’aumône des passants, nos mendiants ont ajouté une corde à leur arc. Ils vous forcent désormais à leur faire l’aumône. Sans doute, une façon de s’adapter à l’argent qui ''travaille'' au risque de disparaître. La plupart sont des gamins qui tirent les passants par la main, d’autres qui s’invitent dans les restaurants à l’heure du déjeuner et enfin, les derniers aux feux tricolores qui s’accrochent à la vitre de votre véhicule, sous le regard bien veillant d’adulte dans le rôle du parfait superviseur. Dire que le travail des enfants est interdit dans ce pays ! « On a tous des difficultés, mais certaines images ne font pas honneur à notre pays. L’État doit être plus ferme », souhaite Clément K., un enseignant, qui s’insurge contre le laxisme de nos autorités.
Julien Djédjé