Abidjan - L'Afrique doit discuter sur un pied d'égalité avec ses partenaires du Nord, afin de relever les défis des Accords de partenariat économique (APE), a indiqué, lundi à Dakar, le président de l'Assemblée nationale sénégalais, Moustapha Niasse.
"L'Afrique est en mesure - si elle le veut et si elle s'organise- de relever le défi des APE en discutant d'égal à égal avec nos partenaires du Nord", a-t-il dit à l'ouverture de la 17ème session extraordinaire du Comité interparlementaire de l'UEMOA (CIP-UEMOA).
Moustapha Niasse co-présidait la cérémonie d'ouverture de cette session, en compagnie de Victor Dangnon, le président du Parlement de l'UEMOA.
Selon le président de l'Assemblée nationale du Sénégal, pour relever ce défi, l'Afrique doit "exiger le respect" de ses prérogatives et son droit au développement, "en acceptant également de respecter les prérogatives et les droits des autres".
Les thèmes de cette session de six jours portent notamment sur les négociations de l'APE entre l'Afrique de l'Ouest et l'Union européenne, le pouvoir de contrôle du Parlement de l'UEMOA et le rôle de l'administration parlementaire dans un parlement communautaire.
Les députés membres du Comité interparlementaire de l'UEMOA échangeront également sur diverses autres questions d'actualité.
Selon M. Niasse, cette posture n'est pas "pour remettre en cause les principes de base qui inspirent le projet d'APE'' mais vise à faire revenir les acteurs concernés "au substantif de l'expression du mot partenariat qui veut dire partager".
"Qu'est-ce que nous devons partager de manière qu'il n'y ait ni vainqueur, ni vaincu, ni victime, ni auteur d'une injustice?", s'est-il interrogé, avant de souligner que cette question représente "une problématique de fond".
"Il s'agit de voir quel degré de vigilance nous, Africains, devrons avoir pour que nous obtenions de nos partenaires du Nord des mécanismes qui s'équilibrent et qui se fondent sur les principes de générosité non pas pour donner mais pour respecter l'autre", a martelé Moustapha Niasse.
"Notre souhait au Sénégal, c'est que l'accord qui sortira de ces négociations soit bénéfique pour toutes les parties et qu'il serve à soutenir le développement social et environnemental de notre zone géographique", a-t-il indiqué.
(APS/AIP)
kkp/cmas
"L'Afrique est en mesure - si elle le veut et si elle s'organise- de relever le défi des APE en discutant d'égal à égal avec nos partenaires du Nord", a-t-il dit à l'ouverture de la 17ème session extraordinaire du Comité interparlementaire de l'UEMOA (CIP-UEMOA).
Moustapha Niasse co-présidait la cérémonie d'ouverture de cette session, en compagnie de Victor Dangnon, le président du Parlement de l'UEMOA.
Selon le président de l'Assemblée nationale du Sénégal, pour relever ce défi, l'Afrique doit "exiger le respect" de ses prérogatives et son droit au développement, "en acceptant également de respecter les prérogatives et les droits des autres".
Les thèmes de cette session de six jours portent notamment sur les négociations de l'APE entre l'Afrique de l'Ouest et l'Union européenne, le pouvoir de contrôle du Parlement de l'UEMOA et le rôle de l'administration parlementaire dans un parlement communautaire.
Les députés membres du Comité interparlementaire de l'UEMOA échangeront également sur diverses autres questions d'actualité.
Selon M. Niasse, cette posture n'est pas "pour remettre en cause les principes de base qui inspirent le projet d'APE'' mais vise à faire revenir les acteurs concernés "au substantif de l'expression du mot partenariat qui veut dire partager".
"Qu'est-ce que nous devons partager de manière qu'il n'y ait ni vainqueur, ni vaincu, ni victime, ni auteur d'une injustice?", s'est-il interrogé, avant de souligner que cette question représente "une problématique de fond".
"Il s'agit de voir quel degré de vigilance nous, Africains, devrons avoir pour que nous obtenions de nos partenaires du Nord des mécanismes qui s'équilibrent et qui se fondent sur les principes de générosité non pas pour donner mais pour respecter l'autre", a martelé Moustapha Niasse.
"Notre souhait au Sénégal, c'est que l'accord qui sortira de ces négociations soit bénéfique pour toutes les parties et qu'il serve à soutenir le développement social et environnemental de notre zone géographique", a-t-il indiqué.
(APS/AIP)
kkp/cmas