Abidjan - Le président de la République, Alassane Ouattara, a estimé, mercredi à Daoukro, que la Côte d’Ivoire a toutes les capacités pour juger Mme Simone Gbagbo.
"Nous avons toutes les capacités de la retenir en Côte d’Ivoire pour la juger. Il n’y a pas de raison que nous ne puissions pas la juger en Côte d’Ivoire", a tranché M. Ouattara, lors d’une conférence de presse animée au terme de sa visite d’Etat dans la région de l’Iffou.
Le chef de l’Etat a affirmé avoir indiqué à la Cour pénale internationale (CPI) que les juridictions ivoiriennes sont en mesure de juger Mme Gbagbo, révélant, par conséquent, que les interrogatoires sont en cours et que le processus se déroule normalement.
"Le 10 octobre, la CPI fera le constat que nous avons déroulé les procédures comme il se doit par rapport au jugement de madame Simone Gbagbo", a-t-il conclu sur la question relative au transfèrement de l’ex-Première dame.
Détenue à Odienné, à la suite de la crise postélectorale de 2010-2011 qui a fait officiellement plus de 3.000 morts, l’épouse de l’ex-président Laurent Gbagbo fait l’objet d’une demande de transfèrement à la Haye par la CPI, rappelle-t-on.
(AIP)
Ik/kkp/kp
"Nous avons toutes les capacités de la retenir en Côte d’Ivoire pour la juger. Il n’y a pas de raison que nous ne puissions pas la juger en Côte d’Ivoire", a tranché M. Ouattara, lors d’une conférence de presse animée au terme de sa visite d’Etat dans la région de l’Iffou.
Le chef de l’Etat a affirmé avoir indiqué à la Cour pénale internationale (CPI) que les juridictions ivoiriennes sont en mesure de juger Mme Gbagbo, révélant, par conséquent, que les interrogatoires sont en cours et que le processus se déroule normalement.
"Le 10 octobre, la CPI fera le constat que nous avons déroulé les procédures comme il se doit par rapport au jugement de madame Simone Gbagbo", a-t-il conclu sur la question relative au transfèrement de l’ex-Première dame.
Détenue à Odienné, à la suite de la crise postélectorale de 2010-2011 qui a fait officiellement plus de 3.000 morts, l’épouse de l’ex-président Laurent Gbagbo fait l’objet d’une demande de transfèrement à la Haye par la CPI, rappelle-t-on.
(AIP)
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