Le transit joue un rôle charnière dans l’activité économique des entreprises. Le DG de la société Simat revient sur la situation de la société qu’il dirige et sur les partenariats noués avec le secteur agro-industriel.
Comment se porte le secteur du transit, plus de trois ans après la crise post-électorale ?
Bien, a priori. Il est vrai que la crise post-électorale a eu d’importantes conséquences sur cette activité, comme cela a été le cas pour tous les secteurs. Mais aujourd’hui, vu le contexte dans lequel s’inscrit la Côte d’Ivoire, on parle de création de nouvelles infrastructures, d’appel à l’investissement, d’émergence en 2020, donc d’une reprise des échanges internationaux. Je dirais que le secteur du transit va bien car ce n’est pas la demande qui manque. D’un autre côté, cette forte demande accentue le problème d’inadéquation des infrastructures, routières et portuaires notamment. Mais cela fait maintenant partie des difficultés quotidiennes auxquelles sont confrontés les transitaires. Le secteur est certes difficile, mais nous nous battons pour atteindre nos objectifs.
Comment s’en sortent les entreprises du secteur, dans un environnement de concurrence fortement dominé par les multinationales ?
L’avantage dans ce secteur est qu’il est régi par un principe de niches, où chacun y gagne sa part. Qui dit «multinationales», évoque une plus large couverture internationale ou de ressources financières solides. Pour ainsi dire, ils sont «l’assurance tous risques». Mais à côté de tout cela, il y a aussi les locaux qui se battent pour leurs parts du marché en jouant sur leurs avantages concurrentiels : flexibilité des prix, qualité des prestations ou assistance clientèle irréprochable ! Et il faut croire que ça marche puisque le nombre de sociétés de transit locales ne fait qu’augmenter.
Face à la concurrence, faut-il aller à l’union des sociétés de transit ?
Cela pourrait être une bonne approche, en effet. Une union qui permettrait de promouvoir une uniformisation de la tarification des prestations de transit. Mais surtout, une union axée sur le travail bien fait et la satisfaction du client. Il serait intéressant de donner au secteur du transit en Côte d’Ivoire une image d’efficacité et de qualité de prestation qui rassure le client et lui donne confiance.
Quels sont vos rapports avec les agro-industriels ?
Dans leur processus de production, les agro-industriels ont besoin d’importer des produits ou du matériel pour la transformation de la matière première ou à l’export, d’acheminer leurs produits semi-finis ou finis. On entend bien que pour de telles opérations, il soit nécessaire de faire appel à des spécialistes du transport et de la logistique. Les agro-industriels représentent un segment important dans notre clientèle, nous intervenons sur toute la chaîne logistique en leur offrant nos prestations de transport, en fret normal ou express, de transit et d’entreposage. C’est un partenariat gagnant-gagnant ! De leur côté, ils arrivent à répondre à leurs impératifs, du nôtre, c’est du chiffre que nous générons.
Quel est, selon vous, le secret de la réussite de la Simat?
Le travail. Je semblerais me répéter, mais si Simat en est là aujourd’hui, c’est bien grâce au travail acharné de tout son personnel, mais aussi grâce à Dieu. Nous avons su inspirer la confiance à nos clients et faisons le nécessaire, et parfois au-delà, pour répondre à leurs attentes. Pouvons-nous dire pour autant que nous avons réussi ? Je pense qu’on ne finit jamais d’apprendre. On continue à se battre et à relever de nouveaux défis.
Propos recueillis par Stéphane d’Avignon
Comment se porte le secteur du transit, plus de trois ans après la crise post-électorale ?
Bien, a priori. Il est vrai que la crise post-électorale a eu d’importantes conséquences sur cette activité, comme cela a été le cas pour tous les secteurs. Mais aujourd’hui, vu le contexte dans lequel s’inscrit la Côte d’Ivoire, on parle de création de nouvelles infrastructures, d’appel à l’investissement, d’émergence en 2020, donc d’une reprise des échanges internationaux. Je dirais que le secteur du transit va bien car ce n’est pas la demande qui manque. D’un autre côté, cette forte demande accentue le problème d’inadéquation des infrastructures, routières et portuaires notamment. Mais cela fait maintenant partie des difficultés quotidiennes auxquelles sont confrontés les transitaires. Le secteur est certes difficile, mais nous nous battons pour atteindre nos objectifs.
Comment s’en sortent les entreprises du secteur, dans un environnement de concurrence fortement dominé par les multinationales ?
L’avantage dans ce secteur est qu’il est régi par un principe de niches, où chacun y gagne sa part. Qui dit «multinationales», évoque une plus large couverture internationale ou de ressources financières solides. Pour ainsi dire, ils sont «l’assurance tous risques». Mais à côté de tout cela, il y a aussi les locaux qui se battent pour leurs parts du marché en jouant sur leurs avantages concurrentiels : flexibilité des prix, qualité des prestations ou assistance clientèle irréprochable ! Et il faut croire que ça marche puisque le nombre de sociétés de transit locales ne fait qu’augmenter.
Face à la concurrence, faut-il aller à l’union des sociétés de transit ?
Cela pourrait être une bonne approche, en effet. Une union qui permettrait de promouvoir une uniformisation de la tarification des prestations de transit. Mais surtout, une union axée sur le travail bien fait et la satisfaction du client. Il serait intéressant de donner au secteur du transit en Côte d’Ivoire une image d’efficacité et de qualité de prestation qui rassure le client et lui donne confiance.
Quels sont vos rapports avec les agro-industriels ?
Dans leur processus de production, les agro-industriels ont besoin d’importer des produits ou du matériel pour la transformation de la matière première ou à l’export, d’acheminer leurs produits semi-finis ou finis. On entend bien que pour de telles opérations, il soit nécessaire de faire appel à des spécialistes du transport et de la logistique. Les agro-industriels représentent un segment important dans notre clientèle, nous intervenons sur toute la chaîne logistique en leur offrant nos prestations de transport, en fret normal ou express, de transit et d’entreposage. C’est un partenariat gagnant-gagnant ! De leur côté, ils arrivent à répondre à leurs impératifs, du nôtre, c’est du chiffre que nous générons.
Quel est, selon vous, le secret de la réussite de la Simat?
Le travail. Je semblerais me répéter, mais si Simat en est là aujourd’hui, c’est bien grâce au travail acharné de tout son personnel, mais aussi grâce à Dieu. Nous avons su inspirer la confiance à nos clients et faisons le nécessaire, et parfois au-delà, pour répondre à leurs attentes. Pouvons-nous dire pour autant que nous avons réussi ? Je pense qu’on ne finit jamais d’apprendre. On continue à se battre et à relever de nouveaux défis.
Propos recueillis par Stéphane d’Avignon
