Alors que la date butoir pour formuler un nouvel accord mondial sur le climat l'année prochaine se profile à l'horizon, les pays en développement ont appelé mardi les acteurs concernés à respecter les principes établis, notamment celui des "responsabilités communes mais différenciées" lors de la rédaction de ce nouvel accord.
L'appel a été lancé à New York lors du Sommet des Nations unies sur le climat qui a rassemblé plus de 120 chefs d'Etat et de gouvernement. Il s'est ouvert mardi dans l'optique d'exhorter les pays membres à signer un nouvel accord mondial sur le climat lors des discussions prévues l'an prochain à Paris.
Dans son discours prononcé lors du sommet, la présidente brésilienne Dilma Rousseff a indiqué que le nouveau pacte sur le changement climatique devrait respecter le principe d'égalité et prendre en considération la nécesssité pour les pays en développement de se développer.
"Je réaffirme que le nouvel accord sur le climat doit être universel, ambitieux et juridiquement contraignant, tout en respectant les principes et les provisions de la Convention-cadre des Nations unies sur le changement climatique (CCNUCC), en particulier les principes d'égalité et de responsabilités communes mais différenciées", a indiqué la présidente brésilienne.
Historiquement, les pays développés ont assuré le bien-être de leurs sociétés à travers un modèle de développement fondé sur des niveaux élevés d'émissions de gaz à effet de serre, en coupant les forêts et en menant des activités qui nuisent à l'environnement, a-t-elle rappelé.
"Nous ne voulons pas émuler ce modèle. Mais nous n'abandonnerons pas la nécessité de réduire les inégalités et améliorer les conditions de vie de nos populations", a déclaré Mme Rousseff.
Baron Divavesi Waqa, président de Nauru, pays insulaire du Pacifique, a fait echo à son homologue brésilienne dans le discours qu'il a prononcé au nom de l'Alliance des petits pays insulaires (AOSIS).
"L'AOSIS est engagée à finaliser un accord ambitieux, significatif et universel à Paris qui est capable de permettre de réaliser l'objectif fixé par l'AOSIS de 1,5°", a-t-il indiqué.
Les pays développés doivent prendre les commandes en réduisant leurs propres émissions et en offrant aux pays en développement les moyens nécessaires pour mettre en oeuvre les mesures d'atténuation et d'adaptation.
"Pour que ce soit un succès nous devons tous faire notre part du travail", a-t-il indiqué.
Le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi a également proposé que le nouvel accord qui est actuellement en cours de négociation ne se substitue pas à la CCNUCC.
"Au contraire, il doit le compléter et partir de ses principes établis, principalement les principes de justice et d'égalité, et de responsabilités communes mais différenciées", a-t-il souligné.
Le président costaricien Luis Guillermo Solis a souligné l'urgence d'oeuvrer vers un accord universel et contraignant pour tous.
Cet accord doit reconnaître le principe des responsabilités communes mais différenciées, a-t-il appelé.
Cela signifie que les pays développés et les plus grands émetteurs de gaz à effet de serre devraient être aux premières lignes des efforts contre le changement climatique, car ils ont la capacité de coopérer avec les pays en développement tels que le Costa Rica, a ajouté le président.
L'appel a été lancé à New York lors du Sommet des Nations unies sur le climat qui a rassemblé plus de 120 chefs d'Etat et de gouvernement. Il s'est ouvert mardi dans l'optique d'exhorter les pays membres à signer un nouvel accord mondial sur le climat lors des discussions prévues l'an prochain à Paris.
Dans son discours prononcé lors du sommet, la présidente brésilienne Dilma Rousseff a indiqué que le nouveau pacte sur le changement climatique devrait respecter le principe d'égalité et prendre en considération la nécesssité pour les pays en développement de se développer.
"Je réaffirme que le nouvel accord sur le climat doit être universel, ambitieux et juridiquement contraignant, tout en respectant les principes et les provisions de la Convention-cadre des Nations unies sur le changement climatique (CCNUCC), en particulier les principes d'égalité et de responsabilités communes mais différenciées", a indiqué la présidente brésilienne.
Historiquement, les pays développés ont assuré le bien-être de leurs sociétés à travers un modèle de développement fondé sur des niveaux élevés d'émissions de gaz à effet de serre, en coupant les forêts et en menant des activités qui nuisent à l'environnement, a-t-elle rappelé.
"Nous ne voulons pas émuler ce modèle. Mais nous n'abandonnerons pas la nécessité de réduire les inégalités et améliorer les conditions de vie de nos populations", a déclaré Mme Rousseff.
Baron Divavesi Waqa, président de Nauru, pays insulaire du Pacifique, a fait echo à son homologue brésilienne dans le discours qu'il a prononcé au nom de l'Alliance des petits pays insulaires (AOSIS).
"L'AOSIS est engagée à finaliser un accord ambitieux, significatif et universel à Paris qui est capable de permettre de réaliser l'objectif fixé par l'AOSIS de 1,5°", a-t-il indiqué.
Les pays développés doivent prendre les commandes en réduisant leurs propres émissions et en offrant aux pays en développement les moyens nécessaires pour mettre en oeuvre les mesures d'atténuation et d'adaptation.
"Pour que ce soit un succès nous devons tous faire notre part du travail", a-t-il indiqué.
Le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi a également proposé que le nouvel accord qui est actuellement en cours de négociation ne se substitue pas à la CCNUCC.
"Au contraire, il doit le compléter et partir de ses principes établis, principalement les principes de justice et d'égalité, et de responsabilités communes mais différenciées", a-t-il souligné.
Le président costaricien Luis Guillermo Solis a souligné l'urgence d'oeuvrer vers un accord universel et contraignant pour tous.
Cet accord doit reconnaître le principe des responsabilités communes mais différenciées, a-t-il appelé.
Cela signifie que les pays développés et les plus grands émetteurs de gaz à effet de serre devraient être aux premières lignes des efforts contre le changement climatique, car ils ont la capacité de coopérer avec les pays en développement tels que le Costa Rica, a ajouté le président.