Le mariage, acte par lequel deux individus décident de s’unir pour le meilleur et le pire peut tourner au vinaigre si l’un ou l’autre conjoint ne respecte pas les règles en vigueur selon la loi ou la coutume. Résultat, le divorce. Il s’explique comme étant l’acte par lequel un couple légalement marié décide de se séparer. Contrairement à l’époque de nos aïeuls, autant il ya de mariage aujourd’hui, autant les couples se séparent chaque jour. Plusieurs causes expliquent les divorces en cascade enrégistrés en longueur de journées dans les tribunaux.
Définition
Le divorce est la dissolution légale du mariage civil prononcée par un tribunal du vivant des époux, à la demande d'un ou des deux conjoints selon des formes déterminées par la loi. C’ est aussi, la rupture officielle d'un mariage civil ou religieux liant précédemment deux personnes ou plusieurs en cas de polygamie. En droit, il se distingue de la séparation de fait, sans conséquence juridique, et de la séparation de corps qui est reconnue juridiquement mais qui laisse subsister le mariage. A ne pas le confondre avec l'annulation du mariage qui consiste à déclarer que celui-ci n'a jamais eu lieu.
Les causes du divorce
Il y en a une multitude. Les plus connues et qui sont souvent portées devant les tribunaux sont l’adultère, la violence conjugale,l’ignorance et les foutaises. D’autres causes très importantes peuvent être notées. Il s’agit de l’impuissance sexuelle ou l’insatisfaction sexuelle de l’un des conjoints, le besoin d’être indépendant , l’implication des beaux parents dans les affaires du couple…
L’adultère
C’est un acte qui consiste pour une personne de rompre volontairement la fidélité dans un couple en ayant des rapports sexuels avec une autre personne que son conjoint. Un adultérin est un infidèle. C’est l’une des causes les plus importantes du divorce. Il peut être toléré, mais quand il est récurrent, le conjoint ne pardonne pas, parce que pour certains, l’amour n’y est plus. A plus de 80%, l’homme demande le divorce dans ce cas.
La violence conjuguale
Elle est également à la base de nombreux divorces. Au départ, le conjoint violent, ne montre pas ce côté de son existence. C’est après le mariage que le masque tombe. Dans de nombreux cas, c’est l’homme qui exerce sans raison valable une violence physique sur sa femme. Alors, pour ne pas perdre la vie, celle-ci préfère le divorce et s’éloigne des coups de poing chaque soir.
L’ignorance et les foutaises
Il n’y a rien de tel quand deux personnes s’aiment. A quoi sert-il de faire un projet de mariage si toutes les conditions d’amour ne sont pas réunies ? Il ya des hommes, tout comme des femmes qui ont honte de leur compagne. Cela parait ridicule, mais c’est réel. Des hommes qui n’ont jamais eu le courage de se faire accompagner par leur épouse à des soirées ou des sorties entre amis. Tout comme des femmes qui refusent de présenter leur époux à leur entourage. Souvent, certaines frustrations récurrentes ne sont plus tolérées. Conséquence, on se retrouve devant les tribunaux.
Outre ces trois causes bien connues de tous, il faut ajouter le manque de communication dans les foyers, l’insatisfaction sexuelle, source de mésentente et de dispute au lit, l’impuissance sexuelle, le besoin d’indépendance, la différence ethnique, religieuse et culturelle et l’ingérence des beaux parents dans les couples. Lorsque la belle-mère vit chez les mariés, il y a 80% de chance que le mariage perdure. Que de querelles inutiles qui finissent par tuer l’amour. Ce sont les beaux parents qui, très souvent, exposent la différence de classe sociale, jusqu’à créer des frustrations dans le couple conduisant à la séparartion quelques années seulement après le mariage.
La pauvreté
Ce cas n’est pas souvent évoqué, mais a un pourcentage non négligeable dans la séparation des couples. Ne dit-on pas que ’’Quand la galère frappe à la porte, l’amour s’enfuit par la fenêtre ?’’ De nos jours, rares sont les filles qui après avoir vécu dans l’abondance se retrouvent quelques années plus tard avec un époux misérable, licencié de son boulot et qui traverse des moments difficiles au plan financier.
Le nombre de cas
Un juriste rencontré au tribunal de Yopougon dit ne pas avoir les statistiques exactes. Mais de nombreux cas sont traités à chaque audience. La majorité concerne les couples dont l’âge varie entre 30 et 40 ans. Chose curieuse, plusieurs cas ont moins d’un an de mariage.
Le droit français connaît quatre types de procédure aboutissant à la dissolution du mariage : le divorce par consentement mutuel, l'acceptation du principe de la rupture du mariage, le cas d'altération définitive du lien conjugal et le divorce pour faute, c'est à dire pour violation grave ou renouvelée des devoirs et obligations du mariage rendant intolérable le maintien de la vie commune.
La position de l’Eglise catholique
Le père curé de la cathédrale Saint André de Yopougon et vicaire général dudit diocèse, l’Abbé Narcisse Ettien instruit sur le sujet abordé dans cette enquête. Sans commentaire, il explique :
Peut-on divorcer après le mariage à l’église catholique ?
Le code de droit canonique qui régit la vie de l’église catholique entière retient que le mariage a deux caractères essentiels : L’unicité, c'est-à-dire,la pratique de la monogamie, un homme, une femme et l’indissolubilité. C’est-à-dire, le mariage une fois célébré et consommé, ne peut pas être dissout. Il n’y a que la mort qui puisse séparer les conjoints.Donc, le mariage chrétien qui se célébre après le mariage civil a un caractère indissoluble. Pour des difficultés de vie, les conjoints peuvent se séparer. On parle alors de séparation de corps. Mais, le mariage demeure puisque cette union va jusqu’à la mort. Cependant, il ya des cas où on parle de nullité du mariage.Des cas d’empêchement qui font que le tribunal écclésiastique peut prononcer la nullité du mariage.C’est à dire que dans la forme, le mariage existe, mais dans le fond, il n’a pas de fondement.Il ya des cas où, pour les hommes, les conjoints n’ont pas atteint l’age de 16ans révolus et pour les femmes 14ans révolus.Il ya l’empêchement de l’âge, la disparité du culte, le rapt…les situations où le tribunal peut être amené à prononcer la nullité du mariage.Si non, l’église considère qu’une fois que les conjoints se sont dit oui par amour, il n’ya que la mort qui puisse les séparer.
Qui compose le tribunal écclésiastique ?
Dans la gestion de l’église, le tribunal écclésiastique est composé de prêtres qui ont fait le droit canon et qui constituent des tribunaux. Nous avons un tribunal de première instance et un autre de deuxième instance. Ils sont désignés par la conférence épiscopale comme juges du tribunal écclésiastique. C’est à eux, avec l’accord des curés de monter un dossier lorsque les conjoints sont en difficulté pour le soumettre au tribunal écclésiastique. Ce sont des prêtres experts en droit canonique qui sont habilités à siéger comme les tribunuax civils pour prononcer un jugement.
Que doit faire le conjoint si les preuves du divorce telles que prévues par la loi sont avérées ?
Pour l’église, l’amour doit être au dessus de tout. Saint Paul dit : L’amour pardone tout. L’adultère, l’abandon de foyer, en somme toutes ces raisons qui, au plan civil, ont valeur juridique, n’ont pas de valeur au plan pastoral. Ce sont des accidents qui peuvent arriver dans le cheminement du couple et ne peuvent pas constituer d’éléments essentiels pour prononcer la nullité du mariage. Il n’y a que les empêchements énumérés plus haut qui peuvent pousser le tribunal à prononcer la nullité et non le divorce.Une fois que le mariage est célébré en bonne et due forme, les cas d’adultère, d’abandon de foyer, d’injure… ne peuvent pas constituer un motif valable pour prononcer la nullité du mariage. L’amour étant à la base de tout, quand les conjoints s’aiment, ils sont amenés à se pardonner mutuellement et à marcher ensemble.
Un appel aux mariés ?
Tout doit se fonder sur Dieu. Les couples qui se fondent sur Dieu et l’amour et non sur l’intérêt traversent généralement des moments difficiles.Cependant, ce sont ces couples qui tiennent le coup. C’est un exemple que tous les conjoints doivent donner. Il faut donner un exemple de dépassement de soi, dépassement d’intérêt personnel. J’invite tous les couples à se fonder sur Dieu et non sur les hommes. Confier les mariages à Dieu et lui demander le témoignage de l’amour.
Ce qu’en pense la communauté musulmane
C’est un ancien de la mosquée du terminus du bus 47 sis dans la commune de Yopougon que nons avons rencontré. Sans passer par quatre chemins, il a affirmé sous le couvert de l’anonymat, que chez les musulmans, le divorce est possible après le mariage.Cela survient après un cas d’adultère confirmé , dit-il. Aussi, lorsqu’après le mariage , l’homme ou la femme arrête de prier et ce, malgré l’interpellation avec témoin à l’appui du conjoint. Le fidèle musulman assis avec le chapelet en main dans la mosquée a évoqué également les cas d’insubordinations de la femme. Pour lui, elle doit se soumettre, demeurer respectueuse, si tel n’est pas le cas, le divorce peut survenir. Pour divorcer, explique-t-il, il suffit de saisir n’importe qu’elle imam, mais de préférence celui qui a célébré le mariage pour lui exposer les faits. Celui–ci se chargera de prononcer le divorce après confrontation des preuves.
Il faut noter que le mariage n’est pas un jeu. Alors pour passer à cet acte important de la vie, il est nécessaire de réfléchir par quatre fois.
Jesus Marie Gottah
Définition
Le divorce est la dissolution légale du mariage civil prononcée par un tribunal du vivant des époux, à la demande d'un ou des deux conjoints selon des formes déterminées par la loi. C’ est aussi, la rupture officielle d'un mariage civil ou religieux liant précédemment deux personnes ou plusieurs en cas de polygamie. En droit, il se distingue de la séparation de fait, sans conséquence juridique, et de la séparation de corps qui est reconnue juridiquement mais qui laisse subsister le mariage. A ne pas le confondre avec l'annulation du mariage qui consiste à déclarer que celui-ci n'a jamais eu lieu.
Les causes du divorce
Il y en a une multitude. Les plus connues et qui sont souvent portées devant les tribunaux sont l’adultère, la violence conjugale,l’ignorance et les foutaises. D’autres causes très importantes peuvent être notées. Il s’agit de l’impuissance sexuelle ou l’insatisfaction sexuelle de l’un des conjoints, le besoin d’être indépendant , l’implication des beaux parents dans les affaires du couple…
L’adultère
C’est un acte qui consiste pour une personne de rompre volontairement la fidélité dans un couple en ayant des rapports sexuels avec une autre personne que son conjoint. Un adultérin est un infidèle. C’est l’une des causes les plus importantes du divorce. Il peut être toléré, mais quand il est récurrent, le conjoint ne pardonne pas, parce que pour certains, l’amour n’y est plus. A plus de 80%, l’homme demande le divorce dans ce cas.
La violence conjuguale
Elle est également à la base de nombreux divorces. Au départ, le conjoint violent, ne montre pas ce côté de son existence. C’est après le mariage que le masque tombe. Dans de nombreux cas, c’est l’homme qui exerce sans raison valable une violence physique sur sa femme. Alors, pour ne pas perdre la vie, celle-ci préfère le divorce et s’éloigne des coups de poing chaque soir.
L’ignorance et les foutaises
Il n’y a rien de tel quand deux personnes s’aiment. A quoi sert-il de faire un projet de mariage si toutes les conditions d’amour ne sont pas réunies ? Il ya des hommes, tout comme des femmes qui ont honte de leur compagne. Cela parait ridicule, mais c’est réel. Des hommes qui n’ont jamais eu le courage de se faire accompagner par leur épouse à des soirées ou des sorties entre amis. Tout comme des femmes qui refusent de présenter leur époux à leur entourage. Souvent, certaines frustrations récurrentes ne sont plus tolérées. Conséquence, on se retrouve devant les tribunaux.
Outre ces trois causes bien connues de tous, il faut ajouter le manque de communication dans les foyers, l’insatisfaction sexuelle, source de mésentente et de dispute au lit, l’impuissance sexuelle, le besoin d’indépendance, la différence ethnique, religieuse et culturelle et l’ingérence des beaux parents dans les couples. Lorsque la belle-mère vit chez les mariés, il y a 80% de chance que le mariage perdure. Que de querelles inutiles qui finissent par tuer l’amour. Ce sont les beaux parents qui, très souvent, exposent la différence de classe sociale, jusqu’à créer des frustrations dans le couple conduisant à la séparartion quelques années seulement après le mariage.
La pauvreté
Ce cas n’est pas souvent évoqué, mais a un pourcentage non négligeable dans la séparation des couples. Ne dit-on pas que ’’Quand la galère frappe à la porte, l’amour s’enfuit par la fenêtre ?’’ De nos jours, rares sont les filles qui après avoir vécu dans l’abondance se retrouvent quelques années plus tard avec un époux misérable, licencié de son boulot et qui traverse des moments difficiles au plan financier.
Le nombre de cas
Un juriste rencontré au tribunal de Yopougon dit ne pas avoir les statistiques exactes. Mais de nombreux cas sont traités à chaque audience. La majorité concerne les couples dont l’âge varie entre 30 et 40 ans. Chose curieuse, plusieurs cas ont moins d’un an de mariage.
Le droit français connaît quatre types de procédure aboutissant à la dissolution du mariage : le divorce par consentement mutuel, l'acceptation du principe de la rupture du mariage, le cas d'altération définitive du lien conjugal et le divorce pour faute, c'est à dire pour violation grave ou renouvelée des devoirs et obligations du mariage rendant intolérable le maintien de la vie commune.
La position de l’Eglise catholique
Le père curé de la cathédrale Saint André de Yopougon et vicaire général dudit diocèse, l’Abbé Narcisse Ettien instruit sur le sujet abordé dans cette enquête. Sans commentaire, il explique :
Peut-on divorcer après le mariage à l’église catholique ?
Le code de droit canonique qui régit la vie de l’église catholique entière retient que le mariage a deux caractères essentiels : L’unicité, c'est-à-dire,la pratique de la monogamie, un homme, une femme et l’indissolubilité. C’est-à-dire, le mariage une fois célébré et consommé, ne peut pas être dissout. Il n’y a que la mort qui puisse séparer les conjoints.Donc, le mariage chrétien qui se célébre après le mariage civil a un caractère indissoluble. Pour des difficultés de vie, les conjoints peuvent se séparer. On parle alors de séparation de corps. Mais, le mariage demeure puisque cette union va jusqu’à la mort. Cependant, il ya des cas où on parle de nullité du mariage.Des cas d’empêchement qui font que le tribunal écclésiastique peut prononcer la nullité du mariage.C’est à dire que dans la forme, le mariage existe, mais dans le fond, il n’a pas de fondement.Il ya des cas où, pour les hommes, les conjoints n’ont pas atteint l’age de 16ans révolus et pour les femmes 14ans révolus.Il ya l’empêchement de l’âge, la disparité du culte, le rapt…les situations où le tribunal peut être amené à prononcer la nullité du mariage.Si non, l’église considère qu’une fois que les conjoints se sont dit oui par amour, il n’ya que la mort qui puisse les séparer.
Qui compose le tribunal écclésiastique ?
Dans la gestion de l’église, le tribunal écclésiastique est composé de prêtres qui ont fait le droit canon et qui constituent des tribunaux. Nous avons un tribunal de première instance et un autre de deuxième instance. Ils sont désignés par la conférence épiscopale comme juges du tribunal écclésiastique. C’est à eux, avec l’accord des curés de monter un dossier lorsque les conjoints sont en difficulté pour le soumettre au tribunal écclésiastique. Ce sont des prêtres experts en droit canonique qui sont habilités à siéger comme les tribunuax civils pour prononcer un jugement.
Que doit faire le conjoint si les preuves du divorce telles que prévues par la loi sont avérées ?
Pour l’église, l’amour doit être au dessus de tout. Saint Paul dit : L’amour pardone tout. L’adultère, l’abandon de foyer, en somme toutes ces raisons qui, au plan civil, ont valeur juridique, n’ont pas de valeur au plan pastoral. Ce sont des accidents qui peuvent arriver dans le cheminement du couple et ne peuvent pas constituer d’éléments essentiels pour prononcer la nullité du mariage. Il n’y a que les empêchements énumérés plus haut qui peuvent pousser le tribunal à prononcer la nullité et non le divorce.Une fois que le mariage est célébré en bonne et due forme, les cas d’adultère, d’abandon de foyer, d’injure… ne peuvent pas constituer un motif valable pour prononcer la nullité du mariage. L’amour étant à la base de tout, quand les conjoints s’aiment, ils sont amenés à se pardonner mutuellement et à marcher ensemble.
Un appel aux mariés ?
Tout doit se fonder sur Dieu. Les couples qui se fondent sur Dieu et l’amour et non sur l’intérêt traversent généralement des moments difficiles.Cependant, ce sont ces couples qui tiennent le coup. C’est un exemple que tous les conjoints doivent donner. Il faut donner un exemple de dépassement de soi, dépassement d’intérêt personnel. J’invite tous les couples à se fonder sur Dieu et non sur les hommes. Confier les mariages à Dieu et lui demander le témoignage de l’amour.
Ce qu’en pense la communauté musulmane
C’est un ancien de la mosquée du terminus du bus 47 sis dans la commune de Yopougon que nons avons rencontré. Sans passer par quatre chemins, il a affirmé sous le couvert de l’anonymat, que chez les musulmans, le divorce est possible après le mariage.Cela survient après un cas d’adultère confirmé , dit-il. Aussi, lorsqu’après le mariage , l’homme ou la femme arrête de prier et ce, malgré l’interpellation avec témoin à l’appui du conjoint. Le fidèle musulman assis avec le chapelet en main dans la mosquée a évoqué également les cas d’insubordinations de la femme. Pour lui, elle doit se soumettre, demeurer respectueuse, si tel n’est pas le cas, le divorce peut survenir. Pour divorcer, explique-t-il, il suffit de saisir n’importe qu’elle imam, mais de préférence celui qui a célébré le mariage pour lui exposer les faits. Celui–ci se chargera de prononcer le divorce après confrontation des preuves.
Il faut noter que le mariage n’est pas un jeu. Alors pour passer à cet acte important de la vie, il est nécessaire de réfléchir par quatre fois.
Jesus Marie Gottah
