Abidjan - Le Front national (FN, extrême droite) espère poursuivre dimanche sa moisson électorale dans les terres du sud de la France, en faisant entrer ses premiers élus au Sénat lors du renouvellement de la haute assemblée.
Le renouvellement de 178 des 348 sénateurs parmi lesquels les huit des Bouches-du-Rhône et les quatre du Var, pourrait notamment lui permettre de réussir son pari.
Malgré son peu d'estime pour le Sénat, la présidente du FN, Marine le Pen, a pesé de tout son poids pour que le maire de Fréjus, David Rachline, conduise la liste FN dans le Var, département qui lui a offert deux autres mairies en mars.
La stratégie du parti est de miser sur l'exaspération des élus locaux et leurs inquiétudes face au redécoupage engendré notamment par la réforme territoriale. Dans le département voisin des Bouches-du-Rhône, cette même tactique pourrait s'avérer gagnante pour un autre élu du FN, Stéphane Ravier.
La multiplication des listes pourrait accentuer la défaite enregistrée par la gauche aux municipales, où elle a perdu trois des quatre secteurs qu'elle détenait à Marseille. Dans le sud de la France, la gauche tentera donc d'éviter un naufrage dont l'onde de choc pourrait se répercuter l'an prochain aux élections cantonales et régionales.
(AIP)
cmas
Le renouvellement de 178 des 348 sénateurs parmi lesquels les huit des Bouches-du-Rhône et les quatre du Var, pourrait notamment lui permettre de réussir son pari.
Malgré son peu d'estime pour le Sénat, la présidente du FN, Marine le Pen, a pesé de tout son poids pour que le maire de Fréjus, David Rachline, conduise la liste FN dans le Var, département qui lui a offert deux autres mairies en mars.
La stratégie du parti est de miser sur l'exaspération des élus locaux et leurs inquiétudes face au redécoupage engendré notamment par la réforme territoriale. Dans le département voisin des Bouches-du-Rhône, cette même tactique pourrait s'avérer gagnante pour un autre élu du FN, Stéphane Ravier.
La multiplication des listes pourrait accentuer la défaite enregistrée par la gauche aux municipales, où elle a perdu trois des quatre secteurs qu'elle détenait à Marseille. Dans le sud de la France, la gauche tentera donc d'éviter un naufrage dont l'onde de choc pourrait se répercuter l'an prochain aux élections cantonales et régionales.
(AIP)
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