Abidjan – Quelque 500 fonctionnaires comoriens ont organisé, mardi à Moroni, une "marche pacifique de mécontentement", pour protester contre les salaires impayés depuis trois mois et les pressions politiques subies dans l'administration.
La grève nationale de 48 heures organisée par la Confédération des travailleurs comoriens (CTC) a été peu suivie, en raison, dit-on, des intimidations.
Les 13.000 agents de l’Etat en sont à leur troisième mois sans salaire, sans compter les 18 mois impayés entre 1995 et 2000 (31 mois sur Anjouan), s'est indigné le secrétaire général de la CTC, Salim Soulaimana.
"Alors qu’au sommet de l’Etat, on dépense dans des voyages sans compter, ce cumul d’arriérés est incompréhensible, inexplicable et inexpliqué", a-t-il dit, fustigeant "l'insouciance des gouvernants pendant que la population souffre, souffre, encore et encore".
Le salaire minimum aux Comores est d'environ 70 euros. La masse salariale des fonctionnaires absorbe plus de 60% du budget de l'Union, selon le rapport 2014 de plusieurs institutions internationales dont l’OCDE, le PNUD et la BAD.
(AIP)
kkp/cmas
La grève nationale de 48 heures organisée par la Confédération des travailleurs comoriens (CTC) a été peu suivie, en raison, dit-on, des intimidations.
Les 13.000 agents de l’Etat en sont à leur troisième mois sans salaire, sans compter les 18 mois impayés entre 1995 et 2000 (31 mois sur Anjouan), s'est indigné le secrétaire général de la CTC, Salim Soulaimana.
"Alors qu’au sommet de l’Etat, on dépense dans des voyages sans compter, ce cumul d’arriérés est incompréhensible, inexplicable et inexpliqué", a-t-il dit, fustigeant "l'insouciance des gouvernants pendant que la population souffre, souffre, encore et encore".
Le salaire minimum aux Comores est d'environ 70 euros. La masse salariale des fonctionnaires absorbe plus de 60% du budget de l'Union, selon le rapport 2014 de plusieurs institutions internationales dont l’OCDE, le PNUD et la BAD.
(AIP)
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