Abidjan - Les pays africains sont appelés à s'appuyer sur leurs ressources intérieures pour maintenir une croissance forte et soutenue, a affirmé mardi, à Marrakech, Ali Abou Sabaa, responsable au sein de la Banque africaine de développement (BAD).
"Il n'y a d'autre alternative pour les pays africains que d'améliorer leur capacité à générer davantage de ressources financières intérieures pour financer le développement", a-t-il ajouté lors d'une plénière sous le thème "mobilisation des ressources nationales: défis et opportunités" dans le cadre du 9ème Forum pour le développement de l'Afrique organisé à Marrakech du 12 au 16 octobre.
Les pays africains doivent adopter des politiques susceptibles d'élargir l'assiette fiscale, a-t-il recommandé, notant que les recettes des impôts qui constituent la source la plus importante des ressources intérieures, ne cessent de s'améliorer en Afrique.
L'Afrique souffre d'une fiscalité "lourde" et les institutions financières africaines connaissent une surliquidité, a fait observer, pour sa part, le chef du bureau du directeur général de l'Agence des douanes et des revenus (Ethiopie), Pr. Machiko Nissanke, appelant les banques à s'impliquer davantage dans le financement des entreprises.
Le directeur général de la Banque marocaine du commerce extérieur (BMCE Bank), Brahim Benjelloun Touimi, a souligné que l'Afrique se trouve confrontée aux défis de s'affranchir de l'aide au développement et de transcender les frontières politiques héritées du colonialisme pour permettre une dynamique régionale.
Il a, en outre, recommandé d'élargir les opportunités d'épargne et donc de finances additionnelles, de développer la finance de proximité (micro-finances), de disséminer les services financiers et bancaires et d'intégrer le secteur informel dans les économies africaines.
M. Benjelloun Touimi a, par ailleurs, relevé que Casablanca Finance City est une place financière qui œuvre pour le développement de l'Afrique, en particulier les pays de la région d'Afrique du Nord, de l'Ouest et Centrale.
Casablanca Finance City est un hub économique et financier, et une plateforme liant le Nord et le Sud et qui souhaite attirer les institutions et investisseurs internationaux en Afrique du Nord, de l'Ouest et Centrale en choisissant Casablanca comme porte d'entrée vers cette région, a-t-il ajouté.
Initiée sous le thème "les modes de financement innovants pour la transformation de l'Afrique", la 9ème édition du Forum pour le développement de l'Afrique connait la participation d'environ 800 personnalités dont des chefs d'Etat et de Gouvernement, des ministres, des entrepreneurs et des hommes d'affaires, des experts et des représentants de la société civile.
Elle offre une plateforme multipartite pour débattre, discuter et lancer des stratégies concrètes pour le développement de l'Afrique.
Les débats portent sur les mécanismes de financement novateurs dans cinq domaines à savoir "mobilisation des ressources nationales", "flux financiers illicites", "capital investissement", "nouveaux types de partenariats" et "financement de la lutte contre les changements climatiques".
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"Il n'y a d'autre alternative pour les pays africains que d'améliorer leur capacité à générer davantage de ressources financières intérieures pour financer le développement", a-t-il ajouté lors d'une plénière sous le thème "mobilisation des ressources nationales: défis et opportunités" dans le cadre du 9ème Forum pour le développement de l'Afrique organisé à Marrakech du 12 au 16 octobre.
Les pays africains doivent adopter des politiques susceptibles d'élargir l'assiette fiscale, a-t-il recommandé, notant que les recettes des impôts qui constituent la source la plus importante des ressources intérieures, ne cessent de s'améliorer en Afrique.
L'Afrique souffre d'une fiscalité "lourde" et les institutions financières africaines connaissent une surliquidité, a fait observer, pour sa part, le chef du bureau du directeur général de l'Agence des douanes et des revenus (Ethiopie), Pr. Machiko Nissanke, appelant les banques à s'impliquer davantage dans le financement des entreprises.
Le directeur général de la Banque marocaine du commerce extérieur (BMCE Bank), Brahim Benjelloun Touimi, a souligné que l'Afrique se trouve confrontée aux défis de s'affranchir de l'aide au développement et de transcender les frontières politiques héritées du colonialisme pour permettre une dynamique régionale.
Il a, en outre, recommandé d'élargir les opportunités d'épargne et donc de finances additionnelles, de développer la finance de proximité (micro-finances), de disséminer les services financiers et bancaires et d'intégrer le secteur informel dans les économies africaines.
M. Benjelloun Touimi a, par ailleurs, relevé que Casablanca Finance City est une place financière qui œuvre pour le développement de l'Afrique, en particulier les pays de la région d'Afrique du Nord, de l'Ouest et Centrale.
Casablanca Finance City est un hub économique et financier, et une plateforme liant le Nord et le Sud et qui souhaite attirer les institutions et investisseurs internationaux en Afrique du Nord, de l'Ouest et Centrale en choisissant Casablanca comme porte d'entrée vers cette région, a-t-il ajouté.
Initiée sous le thème "les modes de financement innovants pour la transformation de l'Afrique", la 9ème édition du Forum pour le développement de l'Afrique connait la participation d'environ 800 personnalités dont des chefs d'Etat et de Gouvernement, des ministres, des entrepreneurs et des hommes d'affaires, des experts et des représentants de la société civile.
Elle offre une plateforme multipartite pour débattre, discuter et lancer des stratégies concrètes pour le développement de l'Afrique.
Les débats portent sur les mécanismes de financement novateurs dans cinq domaines à savoir "mobilisation des ressources nationales", "flux financiers illicites", "capital investissement", "nouveaux types de partenariats" et "financement de la lutte contre les changements climatiques".
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