Les chefs d’Etat et de gouvernement des pays membres de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) se sont retrouvés à Ouagadougou, au Burkina, le 20 octobre 2014 pour souffler les 20 bougies de cette organisation communautaire. Les noces de porcelaine ont été placées sous le thème "UEMOA, 20 ans, les voies d’un développement solidaire". Coup d’oeil sur le chemin parcouru, projection dans l’avenir et une déclaration de solidarité des chefs d’Etat de l’UEMOA à l’endroit des pays touchés par la maladie à virus Ebola ont été les temps forts de cette cérémonie commémorative de plus de 2 heures.
A l’exception de la Guinée Bissau représentant par le président de l’Assemblée nationale, Cipriano Cassama, tous les chefs d’Etat des 8 pays membres de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) étaient présents à la cérémonie commémorative des 20 ans de l’organisation communautaire. Certains comme l’Ivoirien Alassane Ouattara, le Sénégalais Macky Sall et le Béninois Yayi Boni, par ailleurs président en exercice de la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de l’UEMOA étaient même présents à Ouagadougou depuis le 19 octobre ainsi que le Premier ministre bissau guinéen. Le reste est venu le jour même pour souffler les 20 bougies de l’institution au cours d’une cérémonie marquée par des discours, des prestations d’artistes, une déclaration et un déjeuner-banquet.
C’est le président de la commission de l’UEMOA, Cheikhe Hadjibou Soumaré, qui a ouvert le bal des allocutions. Dans son discours, il a énuméré quelques acquis et projets exécutés en 20 ans comme l’institution d’un tarif extérieur commun (TEC); la stabilité du franc CFA, la monnaie commune; la réalisation d’un taux de croissance moyenne de 6% au sein de l’union, etc. Si le président de la commission s’est réjoui des succès enregistrés, il a en temps souligné que ces derniers "sonnent également comme des défis pour notre capacité à concrétiser de tels engagements". Comme défis à relever par l’UEMOA qui est aujourd’hui à la phase de maturité, selon M. Soumaré, il y a l’application pleine et entière des réformes par les Etats membres pour rendre effective, par exemple, la libre circulation des biens et des personnes; la mise en oeuvre des textes, instruments et mécanismes pour faciliter l’approfondissement de l’intégration et l’amélioration de la gestion des économies; la mobilisation des ressources financières nécessaires au financement des projets structurants, etc.
A la suite du président de la commission, celui du Conseil des ministres de l’UEMOA, Jules Baillet, a estimé dans son adresse que "20 ans après, l’UEMOA doit prendre son envol et atteindre sa vitesse de croisière". il a lui aussi énumérer des défis à relever comme par exemple la paix, la sécurité des personnes et des biens à l’intérieur de l’espace communautaire.
Le chef de l’Etat hôte des festivités, Blaise Compaoré, président du Faso, a souligné dans son discours que la commémoration des 20 ans "offre l’opportunité de revisiter le chemin parcouru, d’en magnifier les acquis, de mettre en exergue les atouts, mais aussi et surtout, de tirer les enseignements". Et ce en vue de poursuivre avec plus de détermination et d’abnégation la réalisation des différents programmes de l’union. Le président du Faso a également relevé que les 20 ans de vie de l’UEMOA représentent l’âge de la maturité et qualifié l’UEMOA "d’organisation exemplaire à l’’échelle continentale" au regard de ses résultats.
Le chef de l’Etat du Bénin, Yayi Boni, est intervenu en dernière position en sa qualité de président en exercice de la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de l’UEMOA. Le contenu de son discours a été le même que ses prédécesseurs. Il a rendu hommage aux pères fondateurs de l’UEMOA pour leur vision, s’est réjoui des résultats engrangés. Le chef de l’Etat béninois a égrener aussi un chapelet de défis à relever comme rendre disponible et accessible l’énergie, mutualiser les efforts pour produire en qualité et en quantité dans le domaine agricole, financer l’économie, etc.
Les festivités ont lieu dans un contexte d’épidémie de la maladie à virus Ebola qui sévit en Afrique de l’Ouest. Les chefs d"Etat ont exprimé leur solidarité aux pays affectés à travers une déclaration dans laquelle ils ont également salué les efforts de la communauté internationale pour venir à bout de cette maladie. Mieux, ils ont mis la main à la poche en décidant d’allouer aux pays affectés la somme de 1 500 000 dollars soit 750 millions de F CFA.
La cérémonie a pris fin par la coupure du gâteau d’anniversaire par les chefs d’Etat au d’un déjeuner-banquet.
Pour rappel, le traité instituant l’UEMOA a été signé le 10 janvier 1994 à Dakar au Sénégal et il est entré en vigueur le 1er août de la même année. L’union compte 8 Etats membres qui sont le Bénin, le Burkina, la Côte d’Ivoire, la Guinée Bissau, le Mali, le Niger, le Sénégal et le Togo.
Séni DABO
A l’exception de la Guinée Bissau représentant par le président de l’Assemblée nationale, Cipriano Cassama, tous les chefs d’Etat des 8 pays membres de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) étaient présents à la cérémonie commémorative des 20 ans de l’organisation communautaire. Certains comme l’Ivoirien Alassane Ouattara, le Sénégalais Macky Sall et le Béninois Yayi Boni, par ailleurs président en exercice de la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de l’UEMOA étaient même présents à Ouagadougou depuis le 19 octobre ainsi que le Premier ministre bissau guinéen. Le reste est venu le jour même pour souffler les 20 bougies de l’institution au cours d’une cérémonie marquée par des discours, des prestations d’artistes, une déclaration et un déjeuner-banquet.
C’est le président de la commission de l’UEMOA, Cheikhe Hadjibou Soumaré, qui a ouvert le bal des allocutions. Dans son discours, il a énuméré quelques acquis et projets exécutés en 20 ans comme l’institution d’un tarif extérieur commun (TEC); la stabilité du franc CFA, la monnaie commune; la réalisation d’un taux de croissance moyenne de 6% au sein de l’union, etc. Si le président de la commission s’est réjoui des succès enregistrés, il a en temps souligné que ces derniers "sonnent également comme des défis pour notre capacité à concrétiser de tels engagements". Comme défis à relever par l’UEMOA qui est aujourd’hui à la phase de maturité, selon M. Soumaré, il y a l’application pleine et entière des réformes par les Etats membres pour rendre effective, par exemple, la libre circulation des biens et des personnes; la mise en oeuvre des textes, instruments et mécanismes pour faciliter l’approfondissement de l’intégration et l’amélioration de la gestion des économies; la mobilisation des ressources financières nécessaires au financement des projets structurants, etc.
A la suite du président de la commission, celui du Conseil des ministres de l’UEMOA, Jules Baillet, a estimé dans son adresse que "20 ans après, l’UEMOA doit prendre son envol et atteindre sa vitesse de croisière". il a lui aussi énumérer des défis à relever comme par exemple la paix, la sécurité des personnes et des biens à l’intérieur de l’espace communautaire.
Le chef de l’Etat hôte des festivités, Blaise Compaoré, président du Faso, a souligné dans son discours que la commémoration des 20 ans "offre l’opportunité de revisiter le chemin parcouru, d’en magnifier les acquis, de mettre en exergue les atouts, mais aussi et surtout, de tirer les enseignements". Et ce en vue de poursuivre avec plus de détermination et d’abnégation la réalisation des différents programmes de l’union. Le président du Faso a également relevé que les 20 ans de vie de l’UEMOA représentent l’âge de la maturité et qualifié l’UEMOA "d’organisation exemplaire à l’’échelle continentale" au regard de ses résultats.
Le chef de l’Etat du Bénin, Yayi Boni, est intervenu en dernière position en sa qualité de président en exercice de la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de l’UEMOA. Le contenu de son discours a été le même que ses prédécesseurs. Il a rendu hommage aux pères fondateurs de l’UEMOA pour leur vision, s’est réjoui des résultats engrangés. Le chef de l’Etat béninois a égrener aussi un chapelet de défis à relever comme rendre disponible et accessible l’énergie, mutualiser les efforts pour produire en qualité et en quantité dans le domaine agricole, financer l’économie, etc.
Les festivités ont lieu dans un contexte d’épidémie de la maladie à virus Ebola qui sévit en Afrique de l’Ouest. Les chefs d"Etat ont exprimé leur solidarité aux pays affectés à travers une déclaration dans laquelle ils ont également salué les efforts de la communauté internationale pour venir à bout de cette maladie. Mieux, ils ont mis la main à la poche en décidant d’allouer aux pays affectés la somme de 1 500 000 dollars soit 750 millions de F CFA.
La cérémonie a pris fin par la coupure du gâteau d’anniversaire par les chefs d’Etat au d’un déjeuner-banquet.
Pour rappel, le traité instituant l’UEMOA a été signé le 10 janvier 1994 à Dakar au Sénégal et il est entré en vigueur le 1er août de la même année. L’union compte 8 Etats membres qui sont le Bénin, le Burkina, la Côte d’Ivoire, la Guinée Bissau, le Mali, le Niger, le Sénégal et le Togo.
Séni DABO