Abidjan - Le camp pro-occidental mené par le président ukrainien Petro Porochenko a remporté dimanche aux législatives une victoire sans précédent depuis l'indépendance du pays et après six mois d'un conflit opposant dans l'Est, l'armée ukrainienne aux rebelles prorusses.
Les sondages réalisés à la sortie des bureaux de vote dont les résultats ont été rendus publics à leur fermeture, donnent environ 70 % des voix aux différents partis pro-occidentaux, y compris nationalistes, en lice pour ce scrutin marqué en outre par l'accession au parlement du principal parti héritier de celui de l'ex-président prorusse Viktor Ianoukovitch.
Le Parti communiste pourrait, quant à lui, événement historique, disparaître de l'assemblée.
Ces élections renouvellent le parlement et accentuent le rapprochement de l'Ukraine avec l'Union européenne. Ce scrutin était crucial pour cette ex-république soviétique en proie depuis près d'un an à une grave crise, avec le renversement de Viktor Ianoukovitch, l'annexion de la Crimée par la Russie et, dans les régions orientales, le réveil des séparatismes qui a dégénéré en conflit armé.
L’Ukraine, avec ses 45 millions d'habitants, est également le terrain d'affrontements géopolitiques entre Occidentaux et Russes dont les relations, de l'aveu de Moscou, ont « touché le fond ».
Le bloc Petro Porochenko arrive en tête avec 22 % à 23 % des suffrages, selon les résultats des sondages diffusés par trois instituts. Ce mouvement est talonné par le Front Populaire du premier ministre Arseni Iatseniouk (21 %), suivi de Samopomitch (13 %), parti composé de jeunes représentants de la société civile et de combattants venus de l'Est.
Ces deux formations sont favorables à une offensive plus musclée contre les séparatistes prorusses dans l'est, où les combats ont déjà fait plus de 3700 morts depuis avril.
Avec près de 8 %, le bloc d'opposition regroupant plusieurs figures du Parti des régions de Viktor Ianoukovitch, dépasse le seuil des 5 % nécessaire à une présence au Parlement, contrairement au Parti communiste (moins de 3 %), en passe d'y perdre sa place pour la première fois depuis 1993.
Suivent le Parti radical du populiste Oleg Liachko (6 %), les nationalistes de Svoboda (6 %) et le parti Batkivchtchina de l'ancienne première ministre Ioulia Timochenko (5 %).
Ces sondages donnent une idée des rapports de forces dans l'opinion, mais pas directement de la répartition des 450 sièges de la Verkhovna Rada (Parlement). La moitié des députés est en effet élue dans des scrutins à la majorité simple et les résultats dans ces circonscriptions ne seront pas immédiatement connus.
Ces élections ont été convoquées par le président Porochenko, élu en mai dès le premier tour, pour définitivement tourner la page du régime prorusse de Viktor Ianoukovitch, renversé au terme d'un mouvement de contestation pro-occidentale déclenché en novembre 2013 sur le Maïdan, dans le centre de Kiev.
Mais elles sont assombries par le conflit entre forces ukrainiennes et séparatistes dans le bassin minier du Donbass, dans l'Est.
Environ cinq millions d'électeurs, sur 36 millions au total, n'auront pas pu voter, en Crimée, rattachée à la Russie en mars, et dans les zones contrôlées par les séparatistes dans l'Est. Vingt-sept des 450 sièges de députés resteront ainsi vides.
À Donetsk, principal fief des rebelles, les habitants ont boudé les élections et attendent celles que les séparatistes prévoient d'organiser le 02 novembre.
(AIP)
cmas
Les sondages réalisés à la sortie des bureaux de vote dont les résultats ont été rendus publics à leur fermeture, donnent environ 70 % des voix aux différents partis pro-occidentaux, y compris nationalistes, en lice pour ce scrutin marqué en outre par l'accession au parlement du principal parti héritier de celui de l'ex-président prorusse Viktor Ianoukovitch.
Le Parti communiste pourrait, quant à lui, événement historique, disparaître de l'assemblée.
Ces élections renouvellent le parlement et accentuent le rapprochement de l'Ukraine avec l'Union européenne. Ce scrutin était crucial pour cette ex-république soviétique en proie depuis près d'un an à une grave crise, avec le renversement de Viktor Ianoukovitch, l'annexion de la Crimée par la Russie et, dans les régions orientales, le réveil des séparatismes qui a dégénéré en conflit armé.
L’Ukraine, avec ses 45 millions d'habitants, est également le terrain d'affrontements géopolitiques entre Occidentaux et Russes dont les relations, de l'aveu de Moscou, ont « touché le fond ».
Le bloc Petro Porochenko arrive en tête avec 22 % à 23 % des suffrages, selon les résultats des sondages diffusés par trois instituts. Ce mouvement est talonné par le Front Populaire du premier ministre Arseni Iatseniouk (21 %), suivi de Samopomitch (13 %), parti composé de jeunes représentants de la société civile et de combattants venus de l'Est.
Ces deux formations sont favorables à une offensive plus musclée contre les séparatistes prorusses dans l'est, où les combats ont déjà fait plus de 3700 morts depuis avril.
Avec près de 8 %, le bloc d'opposition regroupant plusieurs figures du Parti des régions de Viktor Ianoukovitch, dépasse le seuil des 5 % nécessaire à une présence au Parlement, contrairement au Parti communiste (moins de 3 %), en passe d'y perdre sa place pour la première fois depuis 1993.
Suivent le Parti radical du populiste Oleg Liachko (6 %), les nationalistes de Svoboda (6 %) et le parti Batkivchtchina de l'ancienne première ministre Ioulia Timochenko (5 %).
Ces sondages donnent une idée des rapports de forces dans l'opinion, mais pas directement de la répartition des 450 sièges de la Verkhovna Rada (Parlement). La moitié des députés est en effet élue dans des scrutins à la majorité simple et les résultats dans ces circonscriptions ne seront pas immédiatement connus.
Ces élections ont été convoquées par le président Porochenko, élu en mai dès le premier tour, pour définitivement tourner la page du régime prorusse de Viktor Ianoukovitch, renversé au terme d'un mouvement de contestation pro-occidentale déclenché en novembre 2013 sur le Maïdan, dans le centre de Kiev.
Mais elles sont assombries par le conflit entre forces ukrainiennes et séparatistes dans le bassin minier du Donbass, dans l'Est.
Environ cinq millions d'électeurs, sur 36 millions au total, n'auront pas pu voter, en Crimée, rattachée à la Russie en mars, et dans les zones contrôlées par les séparatistes dans l'Est. Vingt-sept des 450 sièges de députés resteront ainsi vides.
À Donetsk, principal fief des rebelles, les habitants ont boudé les élections et attendent celles que les séparatistes prévoient d'organiser le 02 novembre.
(AIP)
cmas