Moins d’un an après leur réhabilitation pour certaines, deux ans pour d’autres, la plupart des artères de la capitale économique ivoirienne sont gagnées par l’usure. Quelles solutions à cette situation qui rend impraticables la voirie à Abidjan ?
L’initiative de l’Etat qui a fait de la réhabilitation de la voirie à Abidjan, l’une des priorités a révélé ses limites dans certains quartiers. Un ou deux ans après la mise en œuvre du programme présidentiel d’urgence, des routes sont jonchées de nids de poule qui entravent la circulation.
Yopougon : la grande malade
La plus grande commune de Côte d’Ivoire est malade
de sa voirie fortement dégradée. Les images sont frappantes aux différentes entrées de la commune à partir de l’autoroute du nord. Il s’agit précisément de la gare sable (1ère entrée) et de Siporex (2eme entrée). Sur ces voies très sollicitées, des embouteillages suffocants sont observables tous les soirs, aux heures de pointe, entre 17 heures et 20 heures. Le mardi 14 octobre 2014, nous avons fait l’amer constat sur ces deux sites. « Je suis obligé de ralentir quand j’arrive à cet endroit. Nous payons la patente, les routes ne sont pas faites. Nous n’allons quand même pas casser nos véhicules. C’est ce qui explique en grande partie ces embouteillages que vous voyez », explique Namory D. chauffeur de taxi. Le scénario est le même à Yopougon, Nouveau-quartier sur la rue menant à la Poste et à Niangon, précisément sur le tronçon Base CIE-Mairie annexe. Ici, c’est la désolation et on attend de tout coeur la réhabilitation de ces voies. « Cette voie est impraticable. Nous demandons aux autorités de faire quelque chose », plaide, avec un regard triste, Thomas Sanou, chauffeur de taxi wôrô-wôrô.
Abobo : des voies réhabilitées mais…
Nous poursuivons notre périple pour nous retrouver dans la commune d’Abobo, le 15 octobre. Sans entrer à l’intérieur de certains sous-quartiers, il est facile d’identifier sur le tronçon Adjamé-Abobo, de nombreux nids de poule.
Adjamé : des nids de poule partout
A Adjamé, toutes les voies principales des autres communes menant à la gare routière, sont défectueuses. Cette situation se remarque surtout du côté d’Adjamé-Liberté où de véritables trous béants sont visibles dans tout le sens giratoire du rond-point. Pareil sur le boulevard lagunaire à la montée du pont qui mène au Plateau.
Port-Bouët, Marcory, Koumassi, Treichville : des nids de poule intraitables ?
Le jeudi 16 octobre, nous empruntons le tronçon Biétry-Gare de Bassam du côté de l’hôtel la Pergola en passant par la rue Bernabé, puis le rond point, du côté CHU de Treichville. Ce tronçon, long de plus de 4 km, est entièrement cabossé par endroits. Ici, également, les usagers de la route ne savent plus à quel saint se vouer aux heures de pointe. Le bitume a disparu
Plateau: un trou d’éléphant sur le pont de Gaulle
A l’intersection des voies sur le pont de Gaulle qui mène vers le carrefour Solibra, un nid de poule a pris tellement de volume qu’il s’est mué en trou d’éléphant.
Face à cette situation, la direction des projets et de l’entretien routier a engagé des reparations pour soulager les usagers. C’était le cas, le mercredi 16 octobre, à 15 heures, sur le boulevard des martyrs entre les communes d’Adjamé et de Cocody. Il est à espérer qu’elles se poursuivent.
Samuel Guelah
L’initiative de l’Etat qui a fait de la réhabilitation de la voirie à Abidjan, l’une des priorités a révélé ses limites dans certains quartiers. Un ou deux ans après la mise en œuvre du programme présidentiel d’urgence, des routes sont jonchées de nids de poule qui entravent la circulation.
Yopougon : la grande malade
La plus grande commune de Côte d’Ivoire est malade
de sa voirie fortement dégradée. Les images sont frappantes aux différentes entrées de la commune à partir de l’autoroute du nord. Il s’agit précisément de la gare sable (1ère entrée) et de Siporex (2eme entrée). Sur ces voies très sollicitées, des embouteillages suffocants sont observables tous les soirs, aux heures de pointe, entre 17 heures et 20 heures. Le mardi 14 octobre 2014, nous avons fait l’amer constat sur ces deux sites. « Je suis obligé de ralentir quand j’arrive à cet endroit. Nous payons la patente, les routes ne sont pas faites. Nous n’allons quand même pas casser nos véhicules. C’est ce qui explique en grande partie ces embouteillages que vous voyez », explique Namory D. chauffeur de taxi. Le scénario est le même à Yopougon, Nouveau-quartier sur la rue menant à la Poste et à Niangon, précisément sur le tronçon Base CIE-Mairie annexe. Ici, c’est la désolation et on attend de tout coeur la réhabilitation de ces voies. « Cette voie est impraticable. Nous demandons aux autorités de faire quelque chose », plaide, avec un regard triste, Thomas Sanou, chauffeur de taxi wôrô-wôrô.
Abobo : des voies réhabilitées mais…
Nous poursuivons notre périple pour nous retrouver dans la commune d’Abobo, le 15 octobre. Sans entrer à l’intérieur de certains sous-quartiers, il est facile d’identifier sur le tronçon Adjamé-Abobo, de nombreux nids de poule.
Adjamé : des nids de poule partout
A Adjamé, toutes les voies principales des autres communes menant à la gare routière, sont défectueuses. Cette situation se remarque surtout du côté d’Adjamé-Liberté où de véritables trous béants sont visibles dans tout le sens giratoire du rond-point. Pareil sur le boulevard lagunaire à la montée du pont qui mène au Plateau.
Port-Bouët, Marcory, Koumassi, Treichville : des nids de poule intraitables ?
Le jeudi 16 octobre, nous empruntons le tronçon Biétry-Gare de Bassam du côté de l’hôtel la Pergola en passant par la rue Bernabé, puis le rond point, du côté CHU de Treichville. Ce tronçon, long de plus de 4 km, est entièrement cabossé par endroits. Ici, également, les usagers de la route ne savent plus à quel saint se vouer aux heures de pointe. Le bitume a disparu
Plateau: un trou d’éléphant sur le pont de Gaulle
A l’intersection des voies sur le pont de Gaulle qui mène vers le carrefour Solibra, un nid de poule a pris tellement de volume qu’il s’est mué en trou d’éléphant.
Face à cette situation, la direction des projets et de l’entretien routier a engagé des reparations pour soulager les usagers. C’était le cas, le mercredi 16 octobre, à 15 heures, sur le boulevard des martyrs entre les communes d’Adjamé et de Cocody. Il est à espérer qu’elles se poursuivent.
Samuel Guelah