Alors que l’armée se divise pour déterminer qui dirigera la transition au Burkina, le chef de l’État démissionnaire et en fuite, Blaise Compaoré s’est réfugié à Yamoussoukro, en Côte d’Ivoire, selon ses proches.
(Mis à jour le 1er novembre à 11h18)
Blaise Compaoré a quitté le palais présidentiel de Kosyam, à Ouagadouou, hier en début d’après-midi, au moment où le communiqué annonçant sa démission était lu à la télévision. Son entourage affirmait alors qu’il partait en direction de Pô, son fief situé dans le sud du pays.
Une source proche du convoi explique que ce dernier n’a jamais atteint Pô par la route nationale. Il a bifurqué dans la brousse juste avant l’arrivée à Nobéré, situé à 45 km de Pô. La foule l’y attendait et les gardes de Compaoré ont préféré éviter l’affrontement.
En contact permanent avec le président ivoirien, Blaise Compaoré et ses accompagnateurs ont attendu dans une zone non-habitée l’hélicoptère envoyé par Alassane Ouattara jusque dans le milieu de l’après-midi.
Réfugié à Yamoussoukro
C’est ensuite à Yamoussoukro que les autorités ivoiriennes ont emmené Blaise Compaoré pour le mettre à l’abri, où il se trouvait ce matin, selon des sources proches de l’ex-président burkinabè.
Le lieutenant-colonel Isaac Zida, qui semble de plus en plus être le nouvel homme fort du Burkina, a également affirmé dans la nuit que l’ancien président en fuite était "en sécurité" et que "son intégrité physique et morale était respectée".
L’épouse de Blaise Compaoré, Chantal, est aux côtés de son mari. Elle est déjà en Côte d’Ivoire, où elle est née, depuis plusieurs jours.
François Compaoré, le frère de Blaise, est aussi à Yamoussoukro. Il a tenté de fuir le Burkina par avion, le 30 octobre, avant d’être arrêté à l’aéroport.
(Mis à jour le 1er novembre à 11h18)
Blaise Compaoré a quitté le palais présidentiel de Kosyam, à Ouagadouou, hier en début d’après-midi, au moment où le communiqué annonçant sa démission était lu à la télévision. Son entourage affirmait alors qu’il partait en direction de Pô, son fief situé dans le sud du pays.
Une source proche du convoi explique que ce dernier n’a jamais atteint Pô par la route nationale. Il a bifurqué dans la brousse juste avant l’arrivée à Nobéré, situé à 45 km de Pô. La foule l’y attendait et les gardes de Compaoré ont préféré éviter l’affrontement.
En contact permanent avec le président ivoirien, Blaise Compaoré et ses accompagnateurs ont attendu dans une zone non-habitée l’hélicoptère envoyé par Alassane Ouattara jusque dans le milieu de l’après-midi.
Réfugié à Yamoussoukro
C’est ensuite à Yamoussoukro que les autorités ivoiriennes ont emmené Blaise Compaoré pour le mettre à l’abri, où il se trouvait ce matin, selon des sources proches de l’ex-président burkinabè.
Le lieutenant-colonel Isaac Zida, qui semble de plus en plus être le nouvel homme fort du Burkina, a également affirmé dans la nuit que l’ancien président en fuite était "en sécurité" et que "son intégrité physique et morale était respectée".
L’épouse de Blaise Compaoré, Chantal, est aux côtés de son mari. Elle est déjà en Côte d’Ivoire, où elle est née, depuis plusieurs jours.
François Compaoré, le frère de Blaise, est aussi à Yamoussoukro. Il a tenté de fuir le Burkina par avion, le 30 octobre, avant d’être arrêté à l’aéroport.