La démission de Blaise Compaoré, chassé par une insurrection populaire après 27 ans de pouvoir au Burkina Faso, constitue une réhabilitation de la mémoire de Thomas Sankara, s'est réjouie dimanche sa veuve, Mariam Sankara.
Thomas Sankara, président charismatique et icône du panafricanisme, a été assassiné le 15 octobre 1987, lors d'un coup d'Etat qui a porté son ancien frère d'armes Blaise Compaoré au pouvoir.
"Chers compatriotes, vous venez de remporter une victoire sans précédent par cette insurrection populaire", écrit Mariam Sankara dans un communiqué signé de Montpellier, ville du sud de la France où elle réside.
"En se référant à la révolution du 4 août (1983, un prédécent coup d'Etat par lequel Thomas Sankara avait pris le pouvoir), la jeunesse burkinabè a réhabilité Thomas Sankara (...), je suis fière, je vous félicite", a-t-elle poursuivi.
L'ancien président Compaoré a démissionné vendredi, après une journée d'émeutes qui a fait une trentaine de morts, selon l'opposition. Il a trouvé refuge à Yamoussoukro, la capitale administrative ivoirienne, en compagnie de sa femme Chantal.
"Il (Compaoré) ne doit pas couler des jours paisibles à Yamoussoukro, il doit répondre de ses actes et de ses crimes de sang", note la veuve de Sankara.
Elle a "exhorté" les familles des victimes à "saisir la justice nationale et internationale".
Après la mort de Thomas Sankara, père de la "révolution démocratique et populaire", Blaise Compaoré avait mené une "rectification" marquée par l'élimination d'opposants.
ck/de/mba
Thomas Sankara, président charismatique et icône du panafricanisme, a été assassiné le 15 octobre 1987, lors d'un coup d'Etat qui a porté son ancien frère d'armes Blaise Compaoré au pouvoir.
"Chers compatriotes, vous venez de remporter une victoire sans précédent par cette insurrection populaire", écrit Mariam Sankara dans un communiqué signé de Montpellier, ville du sud de la France où elle réside.
"En se référant à la révolution du 4 août (1983, un prédécent coup d'Etat par lequel Thomas Sankara avait pris le pouvoir), la jeunesse burkinabè a réhabilité Thomas Sankara (...), je suis fière, je vous félicite", a-t-elle poursuivi.
L'ancien président Compaoré a démissionné vendredi, après une journée d'émeutes qui a fait une trentaine de morts, selon l'opposition. Il a trouvé refuge à Yamoussoukro, la capitale administrative ivoirienne, en compagnie de sa femme Chantal.
"Il (Compaoré) ne doit pas couler des jours paisibles à Yamoussoukro, il doit répondre de ses actes et de ses crimes de sang", note la veuve de Sankara.
Elle a "exhorté" les familles des victimes à "saisir la justice nationale et internationale".
Après la mort de Thomas Sankara, père de la "révolution démocratique et populaire", Blaise Compaoré avait mené une "rectification" marquée par l'élimination d'opposants.
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