Parmi les réactions relatives à la chute de Blaise Compaoré, celle du juriste-politiste Geoffroy Julien Kouao dont il nous a fait part, lundi 3 novembre 2014.
Atteint par le vertige des sommets, Blaise Compaoré a fait une mauvaise lecture de la situation. Certes, la légalité était avec lui, mais il n'avait plus la légitimité pour opérer les réformes constitutionnelles entreprises. Or, en démocratie, c’est moins la légalité que la légitimité qui consolide l’action politique.
Le printemps arabe était une réponse contre le fantasme de la présidence à vie des autocrates arabes, Ben Ali (24 ans de pouvoir), Kadhafi (42 ans de pouvoir) et Moubarak (30 ans de pouvoir). C'est ce vent du printemps arabe qui a soufflé, hier, au Sénégal et qui, aujourd’hui, a... suite de l'article sur
Atteint par le vertige des sommets, Blaise Compaoré a fait une mauvaise lecture de la situation. Certes, la légalité était avec lui, mais il n'avait plus la légitimité pour opérer les réformes constitutionnelles entreprises. Or, en démocratie, c’est moins la légalité que la légitimité qui consolide l’action politique.
Le printemps arabe était une réponse contre le fantasme de la présidence à vie des autocrates arabes, Ben Ali (24 ans de pouvoir), Kadhafi (42 ans de pouvoir) et Moubarak (30 ans de pouvoir). C'est ce vent du printemps arabe qui a soufflé, hier, au Sénégal et qui, aujourd’hui, a... suite de l'article sur