Des divergences apparaissent de plus en plus entre le gouvernement ivoirien et l’opposition concernant la présence de l’ex-président burkinabé Blaise Compaoré en Côte d’Ivoire.
Dans un communiqué publié lundi, le Front Populaire Ivoirien ( FPI, opposition, parti de l’ex-président Laurent Gbagbo) a dénoncé un "exil doré" de Blaise Compaoré en Côte d’Ivoire.
Pour le FPI," M. Compaoré ne peut pas s’en sortir à si bon compte en ayant en prime un exil doré "en Côte d’Ivoire, "avec ce qu’il a fait".
"La manière dont il a quitté le pouvoir signifie que M. Compaoré n’a pas engagé le Burkina-Faso sur la voie de la Démocratie, mais qu’il a tout mis en oeuvre, au contraire pour empêcher l’émergence d’un environnement démocratique et le fonctionnement régulier des institutions d’un Etat moderne", a noté le parti pro-Gbagbo.
"INDIGNATION" DES PRO-GBAGBO
Tout comme le Front populaire ivoirien qui trouve incongrue la présence de l’ex-chef de l’Etat du Burkina Faso, le parti républicain de Côte d’Ivoire (PRCI), un autre parti d’opposition, a fait état de son "indignation" concernant la présence de Compaoré en terre ivoirienne.
"La Côte d’Ivoire pourrait ouvrir provisoirement les bras à M. Compaoré et sa suite. Ce pendant, le Parti républicain de Côte d’Ivoire et ses Dirigeants ne seront pas d’accord lorsqu’il sera question que M. Compaoré prenne ses quartiers définitivement sur le sol de la Côte d’Ivoire", a noté le président du PRCI Robert Gbaï Tagro.
Pour M. Tagro, la présence de M. Compaoré n’est pas opportune sur le territoire de Côte d’Ivoire, un pays qui sort d’une guerre civile et qui est en reconstruction.
"Pendant la crise post-électorale et notamment le bicéphalisme entre le président Ouattara et l’ex-président Gbagbo, Blaise Compaoré avait pris fait et cause pour M. Ouattara, ce qui explique notre position", tente d’expliquer un jeune pro-Gbagbo.
LES PRO - OUATTARA SALUENT LA GRANDEUR DE COMPAORE
De son côté, le Rassemblement des républicains (RDR, parti proche du président Alassane Ouattara) a plutôt salué la "grandeur d’esprit" de l’homme qui a trouvé refuge en Côte d’Ivoire après les douloureux événements du Burkina Faso.
"Nous saluons la décision du Président Blaise Compaoré qui a compris que son peuple et son armée n’étaient plus en phase avec lui et qui a décidé de partir. Blaise Compaoré a évité un bain de sang inutile à son pays. c’est la marque des grands dirigeants", a commenté le porte-parole du RDR, Joël N’guessan.
Selon M. Nguessan,"M. Compaoré vient de donner une leçon aux dirigeants africains" que certains n’ont pas comprise.
"Après 27 ans au pouvoir, Blaise Compaoré part avec le sentiment du devoir accompli, car il a réalisé de grands chantiers pour son pays", a-t-il énoncé.
Par ailleurs, plusieurs habitants proches du camp présidentiel s’étaient dits satisfaits du "geste de solidarité" de leur gouvernement envers le président déchu burkinabé Blaise Compaoré arrivé samedi en Côte d’Ivoire.
"C’est un très bon geste de solidarité. La fraternité doit aussi se manifester dans les situations difficiles comme celle-ci", ont-ils relevé, réitérant leur confiance aux autorités ivoiriennes qui ont pris la responsabilité d’accueillir le président burkinabé Blaise Compaoré.
Ceux-ci ont tenu à rappeler que Blaise Compaoré, "quoiqu’en difficulté aujourd’hui, a posé beaucoup d’actes au profit de la paix en Côte d’Ivoire et dans la sous-région", étant donné qu’il a été médiateur dans la crise ivoirienne, mais aussi dans la crise malienne et la crise togolaise, et que "cela ne doit pas être balayé du revers de la main".
La situation a basculé au Burkina Faso après de violentes manifestations qui ont éclaté dans les rues de la capitale Ouagadougou, où des dizaines de milliers de personnes ont exprimé bruyamment leur opposition à la tentative du gouvernement de modifier la Constitution pour ouvrir la voie à une prochaine candidature en 2015 de Blaise Compaoré.
Face à la pression de la rue, Blaise Compaoré a annoncé sa démission et a pris le chemin de la Côte d’Ivoire.
Il réside depuis ce jour dans une résidence des hôtes de marque à Yamoussoukro, la capitale politique ivoirienne.
Dans un communiqué publié lundi, le Front Populaire Ivoirien ( FPI, opposition, parti de l’ex-président Laurent Gbagbo) a dénoncé un "exil doré" de Blaise Compaoré en Côte d’Ivoire.
Pour le FPI," M. Compaoré ne peut pas s’en sortir à si bon compte en ayant en prime un exil doré "en Côte d’Ivoire, "avec ce qu’il a fait".
"La manière dont il a quitté le pouvoir signifie que M. Compaoré n’a pas engagé le Burkina-Faso sur la voie de la Démocratie, mais qu’il a tout mis en oeuvre, au contraire pour empêcher l’émergence d’un environnement démocratique et le fonctionnement régulier des institutions d’un Etat moderne", a noté le parti pro-Gbagbo.
"INDIGNATION" DES PRO-GBAGBO
Tout comme le Front populaire ivoirien qui trouve incongrue la présence de l’ex-chef de l’Etat du Burkina Faso, le parti républicain de Côte d’Ivoire (PRCI), un autre parti d’opposition, a fait état de son "indignation" concernant la présence de Compaoré en terre ivoirienne.
"La Côte d’Ivoire pourrait ouvrir provisoirement les bras à M. Compaoré et sa suite. Ce pendant, le Parti républicain de Côte d’Ivoire et ses Dirigeants ne seront pas d’accord lorsqu’il sera question que M. Compaoré prenne ses quartiers définitivement sur le sol de la Côte d’Ivoire", a noté le président du PRCI Robert Gbaï Tagro.
Pour M. Tagro, la présence de M. Compaoré n’est pas opportune sur le territoire de Côte d’Ivoire, un pays qui sort d’une guerre civile et qui est en reconstruction.
"Pendant la crise post-électorale et notamment le bicéphalisme entre le président Ouattara et l’ex-président Gbagbo, Blaise Compaoré avait pris fait et cause pour M. Ouattara, ce qui explique notre position", tente d’expliquer un jeune pro-Gbagbo.
LES PRO - OUATTARA SALUENT LA GRANDEUR DE COMPAORE
De son côté, le Rassemblement des républicains (RDR, parti proche du président Alassane Ouattara) a plutôt salué la "grandeur d’esprit" de l’homme qui a trouvé refuge en Côte d’Ivoire après les douloureux événements du Burkina Faso.
"Nous saluons la décision du Président Blaise Compaoré qui a compris que son peuple et son armée n’étaient plus en phase avec lui et qui a décidé de partir. Blaise Compaoré a évité un bain de sang inutile à son pays. c’est la marque des grands dirigeants", a commenté le porte-parole du RDR, Joël N’guessan.
Selon M. Nguessan,"M. Compaoré vient de donner une leçon aux dirigeants africains" que certains n’ont pas comprise.
"Après 27 ans au pouvoir, Blaise Compaoré part avec le sentiment du devoir accompli, car il a réalisé de grands chantiers pour son pays", a-t-il énoncé.
Par ailleurs, plusieurs habitants proches du camp présidentiel s’étaient dits satisfaits du "geste de solidarité" de leur gouvernement envers le président déchu burkinabé Blaise Compaoré arrivé samedi en Côte d’Ivoire.
"C’est un très bon geste de solidarité. La fraternité doit aussi se manifester dans les situations difficiles comme celle-ci", ont-ils relevé, réitérant leur confiance aux autorités ivoiriennes qui ont pris la responsabilité d’accueillir le président burkinabé Blaise Compaoré.
Ceux-ci ont tenu à rappeler que Blaise Compaoré, "quoiqu’en difficulté aujourd’hui, a posé beaucoup d’actes au profit de la paix en Côte d’Ivoire et dans la sous-région", étant donné qu’il a été médiateur dans la crise ivoirienne, mais aussi dans la crise malienne et la crise togolaise, et que "cela ne doit pas être balayé du revers de la main".
La situation a basculé au Burkina Faso après de violentes manifestations qui ont éclaté dans les rues de la capitale Ouagadougou, où des dizaines de milliers de personnes ont exprimé bruyamment leur opposition à la tentative du gouvernement de modifier la Constitution pour ouvrir la voie à une prochaine candidature en 2015 de Blaise Compaoré.
Face à la pression de la rue, Blaise Compaoré a annoncé sa démission et a pris le chemin de la Côte d’Ivoire.
Il réside depuis ce jour dans une résidence des hôtes de marque à Yamoussoukro, la capitale politique ivoirienne.