Les remous, casses et pillages nés de l’insurrection populaire ayant abouti au Burkina Faso à la chute de l’ancien Chef de l’Etat, Blaise Compaoré, ont été évalués à environ 200 milliards de francs CFA par l’institut Free Afrik, a appris APA jeudi auprès de cette structure.' 'Les dégâts divers ont pu toucher le secteur de l'hôtellerie, de la finance, de l'économie informelle, de l'entreprise'', souligne Ra-Sablga Seydou Ouédraogo, coordonnateur de Free Afrik et enseignant-chercheur à l'Université Ouaga II.
Dans un document intitulé ‘'Rapport économique sur la crise économique consécutive à l'insurrection populaire au Burkina Faso'', l'Institut qui est un organisme indépendant spécialisé dans les études économiques, souligne que les pillages des vivres et des entreprises, en plus de la fermeture des frontières terrestres et aériennes, ont engendré un manque à gagner pour l'économie nationale. Tout en attirant l'attention de l'opinion sur les répercussions économiques et en proposant des recommandations en vue d'atténuer celles-ci, l'institut avertit qu'à court et moyen termes, il est à craindre une fébrilité du secteur bancaire et des assurances, les difficultés de remboursement par les entreprises endommagées, le chômage des agents des entreprises sinistrées. Au niveau de la rupture tant redoutée des appuis des partenaires techniques et financiers, seul le Canada, pour l'instant, a annoncé le gel de son appui au Burkina Faso. En guise de recommandations, Free Afrik prône la mise en place diligente de la transition, le renforcement de la sécurité pour recréer la confiance d'avec les différents partenaires à l'interne comme à l'extérieur, la sécurisation des chaînes d'approvisionnement du pays, afin d'''étouffer les conséquences dommageables imminentes et à atténuer les effets indirects de la crise sur l'économie''.
Dans un document intitulé ‘'Rapport économique sur la crise économique consécutive à l'insurrection populaire au Burkina Faso'', l'Institut qui est un organisme indépendant spécialisé dans les études économiques, souligne que les pillages des vivres et des entreprises, en plus de la fermeture des frontières terrestres et aériennes, ont engendré un manque à gagner pour l'économie nationale. Tout en attirant l'attention de l'opinion sur les répercussions économiques et en proposant des recommandations en vue d'atténuer celles-ci, l'institut avertit qu'à court et moyen termes, il est à craindre une fébrilité du secteur bancaire et des assurances, les difficultés de remboursement par les entreprises endommagées, le chômage des agents des entreprises sinistrées. Au niveau de la rupture tant redoutée des appuis des partenaires techniques et financiers, seul le Canada, pour l'instant, a annoncé le gel de son appui au Burkina Faso. En guise de recommandations, Free Afrik prône la mise en place diligente de la transition, le renforcement de la sécurité pour recréer la confiance d'avec les différents partenaires à l'interne comme à l'extérieur, la sécurisation des chaînes d'approvisionnement du pays, afin d'''étouffer les conséquences dommageables imminentes et à atténuer les effets indirects de la crise sur l'économie''.