L’ancien chef de l’Etat burkinabé, Blaise Compaoré, en exil à Yamoussoukro depuis sa chute, il y a une semaine, sous la pression populaire, a accusé, samedi, son opposition politique de ‘’comploter avec l’armée pour prendre le pouvoir par la force’’, estimant qu’il n’est ‘’ ni ange ni démon’’.
Pour sa première interview à paraître lundi dans des médias français, après son départ du pouvoir fin octobre suite à une insurrection populaire, l'ex-président burkinabé Blaise Compaoré a dénoncé un ‘' complot'' de l'opposition politique de son pays pour l'évincer du pouvoir.
‘' L'opposition a comploté avec l'armée pour prendre le pouvoir par la force'', accuse M. Compaoré soulignant que ‘'parlement ou référendum, cela n'aurait rien changé'', car, ‘' ils voulaient que je parte et je suis parti''.
Selon lui, ses opposants ‘'n'auraient guère dévié de leur plan initial, la prise du pouvoir par la force''. Mais, poursuit Blaise Compaoré qui se dit ‘'ni ange ni démon'', l'histoire ‘'nous dira s'ils ont raison''.
Le 31 octobre, une insurrection populaire a fait démissionner M. Compaoré du pouvoir après 27 ans de règne. Exfiltré, l'ancien chef de l'Etat du pays des hommes intègres a trouvé refuge à Yamoussoukro, la capitale administrative et politique ivoirienne où il vit depuis lors.
Mardi, de retour de Yamoussoukro, où il a rendu une ‘'visite de courtoisie'' au Président déchu du Burkina Faso Blaise Compaoré, le Chef de l'Etat ivoirien Alassane Ouattara, se prononçant sur la crise burkinabé, a déclaré que « Blaise Compaoré pourra rester en Côte d'Ivoire tant qu'il le veut'', là où l'opposition ivoirienne dénonce ‘' un exil doré'' pour l'ex-président burkinabé.
HS/ls/APA
Pour sa première interview à paraître lundi dans des médias français, après son départ du pouvoir fin octobre suite à une insurrection populaire, l'ex-président burkinabé Blaise Compaoré a dénoncé un ‘' complot'' de l'opposition politique de son pays pour l'évincer du pouvoir.
‘' L'opposition a comploté avec l'armée pour prendre le pouvoir par la force'', accuse M. Compaoré soulignant que ‘'parlement ou référendum, cela n'aurait rien changé'', car, ‘' ils voulaient que je parte et je suis parti''.
Selon lui, ses opposants ‘'n'auraient guère dévié de leur plan initial, la prise du pouvoir par la force''. Mais, poursuit Blaise Compaoré qui se dit ‘'ni ange ni démon'', l'histoire ‘'nous dira s'ils ont raison''.
Le 31 octobre, une insurrection populaire a fait démissionner M. Compaoré du pouvoir après 27 ans de règne. Exfiltré, l'ancien chef de l'Etat du pays des hommes intègres a trouvé refuge à Yamoussoukro, la capitale administrative et politique ivoirienne où il vit depuis lors.
Mardi, de retour de Yamoussoukro, où il a rendu une ‘'visite de courtoisie'' au Président déchu du Burkina Faso Blaise Compaoré, le Chef de l'Etat ivoirien Alassane Ouattara, se prononçant sur la crise burkinabé, a déclaré que « Blaise Compaoré pourra rester en Côte d'Ivoire tant qu'il le veut'', là où l'opposition ivoirienne dénonce ‘' un exil doré'' pour l'ex-président burkinabé.
HS/ls/APA