Au lendemain de leur ''printemps'', les Burkinabé ont entrepris de rédiger la charte devant régir la période transitoire de douze mois, avant la prochaine présidentielle.
Du 6 au 8 novembre dernier, des politiques et des membres de la société civile se sont réunis au sein d'une commission de six membres, pour en fixer les règles. Il s'agit de définir les organes de la transition et de dresser le profil de ceux qui vont animer cette période délicate de l'après-Compaoré.
Dans le comité qui a réfléchi sur la charte, figurent l'opposition, la société civile, la chefferie traditionnelle et l’Église. Les partisans de l'ancien régime ont été déclarés persona non grata dans ce groupe de réflexion. Déjà la veille, leur présence à la rencontre avec les émissaires de la troïka (Onu, Ua, Cedeao) a provoqué la colère de l'opposition qui a même quitté momentanément la salle de la rencontre.
L'exclusion dont sont victimes les partisans de l'ancien président Blaise Compaoré, est un acte regrettable, car on ne peut pas se passer de l'avis de ceux qui ont gouverné le pays pendant 27 années et qui connaissent autant, sinon mieux le terrain politique, voire le pays, que ceux qui les rejettent aujourd'hui. Ironie du sort, parmi ces hommes et ces femmes qui veulent écrire les nouvelles pages de la vie politique du Burkina Faso, se trouvent de nombreux anciens compagnons de Blaise Compaoré qui sont actuellement de très actifs ''ouvriers de la dernière heure'' de cette opposition.
Ablassé Ouédraogo, ancien ministre des Affaires étrangères, aujourd’hui leader du parti ''Le Faso Autrement'', Roch Marc Christian Kaboré, ancien président de l'Assemblée nationale et ancien Premier ministre, pour ne citer que ces deux pontes de l'ancien régime, doivent amener à la raison tous ces extrémistes qui croient pouvoir effacer d'un coup de chiffon, le quart de siècle de pouvoir de l'ancien régime. Ces radicaux n'ont pas retenu les leçons de l'histoire récente de nos pays, après le discours de La Baule prononcé par François Mitterrand, le 20 juin 1990, lors de la 16e conférence des chefs d’État d'Afrique et de France.
Du 6 au 8 novembre dernier, des politiques et des membres de la société civile se sont réunis au sein d'une commission de six membres, pour en fixer les règles. Il s'agit de définir les organes de la transition et de dresser le profil de ceux qui vont animer cette période délicate de l'après-Compaoré.
Dans le comité qui a réfléchi sur la charte, figurent l'opposition, la société civile, la chefferie traditionnelle et l’Église. Les partisans de l'ancien régime ont été déclarés persona non grata dans ce groupe de réflexion. Déjà la veille, leur présence à la rencontre avec les émissaires de la troïka (Onu, Ua, Cedeao) a provoqué la colère de l'opposition qui a même quitté momentanément la salle de la rencontre.
L'exclusion dont sont victimes les partisans de l'ancien président Blaise Compaoré, est un acte regrettable, car on ne peut pas se passer de l'avis de ceux qui ont gouverné le pays pendant 27 années et qui connaissent autant, sinon mieux le terrain politique, voire le pays, que ceux qui les rejettent aujourd'hui. Ironie du sort, parmi ces hommes et ces femmes qui veulent écrire les nouvelles pages de la vie politique du Burkina Faso, se trouvent de nombreux anciens compagnons de Blaise Compaoré qui sont actuellement de très actifs ''ouvriers de la dernière heure'' de cette opposition.
Ablassé Ouédraogo, ancien ministre des Affaires étrangères, aujourd’hui leader du parti ''Le Faso Autrement'', Roch Marc Christian Kaboré, ancien président de l'Assemblée nationale et ancien Premier ministre, pour ne citer que ces deux pontes de l'ancien régime, doivent amener à la raison tous ces extrémistes qui croient pouvoir effacer d'un coup de chiffon, le quart de siècle de pouvoir de l'ancien régime. Ces radicaux n'ont pas retenu les leçons de l'histoire récente de nos pays, après le discours de La Baule prononcé par François Mitterrand, le 20 juin 1990, lors de la 16e conférence des chefs d’État d'Afrique et de France.