Dans son plan de gestion du pouvoir de l’Etat , l’ex-Président du Faso a tout planifié sauf quitter précipitamment et de façon humiliante le pays.Et pourtant , c’est ce qui lui est arrivé le 31 octobre 2014 lors d’une insurrection populaire suite à une tentative de tripatouillage de la constitution par son régime en place depuis 27 ans.Mais comment en est –il arrivé là ? Comment les choses ont pu aller si vite ? .A l’analyse, Blaise Compaoré s’y attendait le moins et le moins que l’on puisse dire est que rien ne semblait présager un tel scénario.Et pour cause , Blaise voue une confiance farouche non seulement à son armée mais aussi et surtout à ses pairs chefs d’Etats d’Afrique et d’Europe sans compter une partie de son peuple qui voit en lui le messie du Burkina.Pour ce faire , il n’a pris aucune disposition pouvant prévenir de tels débordements.Une armée d’élite formée au Togo lui aurait assuré qu’aucune vélléité ne pourrait ébranler son pouvoir .Par ailleurs , obnubilé par la soif du pouvoir , il n’a pu prendre la mesure du danger qu’il courait en voulant tordre le cou à la loi fondamentale de son pays .Plus grave encore , il a froissé le courrier dit confidentiel de son homologue et ami Français François Hollande lui enjoignant de ne pas se hasarder dans une telle aventure.Mais hélas !
Gisèle Tienfô
Gisèle Tienfô