L’Africa Agri Forum a tenu sa toute première édition les 13 et 14 octobre derniers à Abidjan. Cet événement de portée régionale sur la place de l’agriculture en Afrique francophone, qui s’est déroulé en présence de diverses personnalités issues de plusieurs pays du continent et institutions internationales, produira-t-il les résultats attendus par les organisateurs ?
Réunis en travaux autour du thème «Quelle révolution verte pour le continent africain», les différents panélistes, conviés pour partager leurs expériences et proposer leurs idées au public venu massivement, ont abordé les questions clés du secteur agricole en Afrique et le rôle des gouvernements africains dans son développement et sa promotion. L’entame des travaux a été marquée par une table ronde dont le thème était «Révolution verte en Afrique… la voie à suivre». A travers cette table ronde, quatre experts – dont des représentants du cabinet du Premier ministre ivoirien, de la Banque africaine de développement (BAD) et de l’Organisation des nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) – ont tenté de définir le rôle des gouvernements africains (entre politiques porteuses et bonne gouvernance), d’élaborer les synergies à développer à l’ensemble des parties prenantes, d’énumérer les systèmes productifs pour une sécurité alimentaire, et enfin de mettre en place des infrastructures de transport ainsi qu’une une coopération Sud-Sud qui sera le fer de lance du développement du secteur agricole.
Il s’agissait aussi de mettre en exergue le gigantesque potentiel et les opportunités agricoles dont dispose l’Afrique. C’est à travers des rencontres B2B, visionnary keynote, innovation session et séances en plénière qu’a été débattu le thème principal : «Quelle révolution verte pour le continent africain ?». Les séances en plénière, qui ont permis des échanges constructifs, ont notamment traité des leviers de croissance de l’agriculture sur le continent et des meilleures pratiques de modernisation du secteur et de la valorisation de l’agriculture et des autres filières en Afrique. Plus de 230 acteurs institutionnels, publics et privés, représentants 22 pays – dont le Maroc, qui présentait la plus forte représentation – ont participé à ce rendez-vous. Comme attendu, l’Africa Agri Forum 2014 a été le lieu d’un réel échange d’expériences et de débats fructueux autour du potentiel sectoriel du continent et des mécanismes et approches pragmatiques pour développer une agriculture inclusive, performante et durable. Espérons que les résolutions qui sortiront de cette première édition de l’Africa Agri Forum puissent tracer les sillons d’une véritable révolution verte pour l’Afrique.
Eléphant vert : un engagement réaffirmé
Eléphant Vert, une entreprise de droit suisse dirigée par Sébastien Couasnet, déjà présente au Maroc et au Mali, n’a pas voulu rester en marge de ce forum qui permettra de relever les défis de la révolution verte en Afrique. Avec un credo affirmé : l’innovation. Dans son intervention, M. Sébastien Couasnet est ainsi intervenu sur le thème : «L’innovation, clef de l’agriculture durable en Afrique : enjeux et perspectives». Convaincu que la révolution agricole en Afrique passera par la révolution verte, il a présenté à cette occasion des solutions innovantes pour insuffler un nouveau modèle agricole africain, performant et durable : «Il faut maintenant que nous sortions des déclarations d’intention et que nous changions collectivement les pratiques sur le terrain. La meilleure façon de le faire est sans doute de démontrer qu’il existe déjà des solutions innovantes et efficaces qui s’offrent aux agriculteurs. Nous démocratisons de nouveaux produits naturels, efficaces et compétitifs, pour remplacer partiellement ou totalement les intrants conventionnels (phyto et engrais). À travers ce type d’innovation, un nouveau modèle agricole africain se développe, performant, sain et durable. Demain, de nouvelles restrictions juridiques et de nouvelles contraintes financières conforteront ce modèle. En Afrique, la révolution verte est donc déjà en marche», dira-t-il en substance.
A travers sa participation à l’Africa Agri Forum, le Groupe Eléphant Vert entend aussi porter fièrement les couleurs du Maroc, pays d’implantation de son siège (à Rabat) et de son usine principale (à Meknès), où il a démarré, depuis sa création, un programme d’investissements ambitieux. Sur la période 2012- 2017, les investissements de production au sein du royaume chérifien afficheront plus de 850 millions de dirhams soit plus de 50,312 milliards FCFA. En 2015, l’entreprise prévoit de s’implanter en Côte d’Ivoire.
Jean-Claude ACKE
Réunis en travaux autour du thème «Quelle révolution verte pour le continent africain», les différents panélistes, conviés pour partager leurs expériences et proposer leurs idées au public venu massivement, ont abordé les questions clés du secteur agricole en Afrique et le rôle des gouvernements africains dans son développement et sa promotion. L’entame des travaux a été marquée par une table ronde dont le thème était «Révolution verte en Afrique… la voie à suivre». A travers cette table ronde, quatre experts – dont des représentants du cabinet du Premier ministre ivoirien, de la Banque africaine de développement (BAD) et de l’Organisation des nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) – ont tenté de définir le rôle des gouvernements africains (entre politiques porteuses et bonne gouvernance), d’élaborer les synergies à développer à l’ensemble des parties prenantes, d’énumérer les systèmes productifs pour une sécurité alimentaire, et enfin de mettre en place des infrastructures de transport ainsi qu’une une coopération Sud-Sud qui sera le fer de lance du développement du secteur agricole.
Il s’agissait aussi de mettre en exergue le gigantesque potentiel et les opportunités agricoles dont dispose l’Afrique. C’est à travers des rencontres B2B, visionnary keynote, innovation session et séances en plénière qu’a été débattu le thème principal : «Quelle révolution verte pour le continent africain ?». Les séances en plénière, qui ont permis des échanges constructifs, ont notamment traité des leviers de croissance de l’agriculture sur le continent et des meilleures pratiques de modernisation du secteur et de la valorisation de l’agriculture et des autres filières en Afrique. Plus de 230 acteurs institutionnels, publics et privés, représentants 22 pays – dont le Maroc, qui présentait la plus forte représentation – ont participé à ce rendez-vous. Comme attendu, l’Africa Agri Forum 2014 a été le lieu d’un réel échange d’expériences et de débats fructueux autour du potentiel sectoriel du continent et des mécanismes et approches pragmatiques pour développer une agriculture inclusive, performante et durable. Espérons que les résolutions qui sortiront de cette première édition de l’Africa Agri Forum puissent tracer les sillons d’une véritable révolution verte pour l’Afrique.
Eléphant vert : un engagement réaffirmé
Eléphant Vert, une entreprise de droit suisse dirigée par Sébastien Couasnet, déjà présente au Maroc et au Mali, n’a pas voulu rester en marge de ce forum qui permettra de relever les défis de la révolution verte en Afrique. Avec un credo affirmé : l’innovation. Dans son intervention, M. Sébastien Couasnet est ainsi intervenu sur le thème : «L’innovation, clef de l’agriculture durable en Afrique : enjeux et perspectives». Convaincu que la révolution agricole en Afrique passera par la révolution verte, il a présenté à cette occasion des solutions innovantes pour insuffler un nouveau modèle agricole africain, performant et durable : «Il faut maintenant que nous sortions des déclarations d’intention et que nous changions collectivement les pratiques sur le terrain. La meilleure façon de le faire est sans doute de démontrer qu’il existe déjà des solutions innovantes et efficaces qui s’offrent aux agriculteurs. Nous démocratisons de nouveaux produits naturels, efficaces et compétitifs, pour remplacer partiellement ou totalement les intrants conventionnels (phyto et engrais). À travers ce type d’innovation, un nouveau modèle agricole africain se développe, performant, sain et durable. Demain, de nouvelles restrictions juridiques et de nouvelles contraintes financières conforteront ce modèle. En Afrique, la révolution verte est donc déjà en marche», dira-t-il en substance.
A travers sa participation à l’Africa Agri Forum, le Groupe Eléphant Vert entend aussi porter fièrement les couleurs du Maroc, pays d’implantation de son siège (à Rabat) et de son usine principale (à Meknès), où il a démarré, depuis sa création, un programme d’investissements ambitieux. Sur la période 2012- 2017, les investissements de production au sein du royaume chérifien afficheront plus de 850 millions de dirhams soit plus de 50,312 milliards FCFA. En 2015, l’entreprise prévoit de s’implanter en Côte d’Ivoire.
Jean-Claude ACKE
