Gagnoa – Les membres de la chefferie traditionnelle du canton Paccolo, dans le département de Gagnoa, ont échoué, dimanche, à choisir un chef de canton, les deux camps adverses ne s’étant pas entendus sur le mode opératoire de désignation de celui qui devra désormais conduire les destinées du canton.
Réunis dimanche à Gnalégribouo, à environ 30 km au sud de Gagnoa (centre-ouest, région du Gôh), les leaders des deux camps adverses, à savoir le chef de Dougroupalégnoa, Florent Kéhiakéhi Gbadja, chef de la tribu Lorougnoa, et le chef de Dodjagnoa, Noël Gnagno Sakalou, de la tribu Djibouo, se sont séparés en queue de poisson.
Pour les partisans du chef Kéhiakéhi, capitaine de l’armée à la retraite, dans le canton Paccolo, pour maintenir la cohésion sociale, l’unité et l’entente entre tous les 22 villages, le choix des autorités coutumières se fait toujours par consensus. Il faut donc rester dans cette veine, mais aussi mettre à la tête du canton, une personne "plus âgée et donc naturellement beaucoup plus sage".
Quant au camp du chef Gnagno, journaliste à RTI1, par ailleurs président du conseil des chefs du canton Paccolo, le choix du chef de canton doit uniquement se faire par l’expression démocratique, donc par élection, arguant que ce mode opératoire a été accepté par les 22 chefs de village réunis le 26 octobre à Gagnoa, et qu’un comité électoral, mis sur pied à cet effet, a recueilli, au 2 novembre, trois candidatures et fixé la date de l’élection à ce dimanche.
Le troisième candidat, le chef du village de Gbadjié, de la tribu Gbadjié, Wawa Isaac, a retiré sa candidature tout en soutenant le camp favorable à un consensus pour la désignation du chef de canton.
La tentative de médiation orchestrée auprès des deux chefs de village a échoué, chaque camp restant ferme sur sa position. Le comité électoral indépendant présidé par le chef Yarabé Bawely a opté, en définitive, pour la tenue d’une élection et reporté le scrutin au 30 novembre.
Joint tard dans la nuit par téléphone, le sous-préfet central de Gagnoa, Georges Koua Beira, a confié à l’AIP son souhait de voir les chefs de village s’entendre pour faire un choix, annonçant avoir appris qu’un troisième chef de tribu a déclaré sa candidature.
Pour se conformer à la nouvelle loi relative au statut des rois et chefs traditionnels de Côte d’Ivoire portée par le décret N° 2014-428 du 14 juillet 2014, le conseil des chefs de village du canton Paccolo a décidé de réviser ses statuts et son règlement intérieur.
C’est dans ce sens qu’il a été décidé de procéder à la désignation des autorités coutumières cantonales. Après donc l’installation des chefs de tribu, celle du chef du canton Paccolo devait se tenir ce dimanche à Gnalégribouo, village du chef Boga Sivori, journaliste au quotidien ‘’Notre Voie’’, mais elle n’a pu avoir lieu à cause des dissensions.
ja/kkp/tm
Réunis dimanche à Gnalégribouo, à environ 30 km au sud de Gagnoa (centre-ouest, région du Gôh), les leaders des deux camps adverses, à savoir le chef de Dougroupalégnoa, Florent Kéhiakéhi Gbadja, chef de la tribu Lorougnoa, et le chef de Dodjagnoa, Noël Gnagno Sakalou, de la tribu Djibouo, se sont séparés en queue de poisson.
Pour les partisans du chef Kéhiakéhi, capitaine de l’armée à la retraite, dans le canton Paccolo, pour maintenir la cohésion sociale, l’unité et l’entente entre tous les 22 villages, le choix des autorités coutumières se fait toujours par consensus. Il faut donc rester dans cette veine, mais aussi mettre à la tête du canton, une personne "plus âgée et donc naturellement beaucoup plus sage".
Quant au camp du chef Gnagno, journaliste à RTI1, par ailleurs président du conseil des chefs du canton Paccolo, le choix du chef de canton doit uniquement se faire par l’expression démocratique, donc par élection, arguant que ce mode opératoire a été accepté par les 22 chefs de village réunis le 26 octobre à Gagnoa, et qu’un comité électoral, mis sur pied à cet effet, a recueilli, au 2 novembre, trois candidatures et fixé la date de l’élection à ce dimanche.
Le troisième candidat, le chef du village de Gbadjié, de la tribu Gbadjié, Wawa Isaac, a retiré sa candidature tout en soutenant le camp favorable à un consensus pour la désignation du chef de canton.
La tentative de médiation orchestrée auprès des deux chefs de village a échoué, chaque camp restant ferme sur sa position. Le comité électoral indépendant présidé par le chef Yarabé Bawely a opté, en définitive, pour la tenue d’une élection et reporté le scrutin au 30 novembre.
Joint tard dans la nuit par téléphone, le sous-préfet central de Gagnoa, Georges Koua Beira, a confié à l’AIP son souhait de voir les chefs de village s’entendre pour faire un choix, annonçant avoir appris qu’un troisième chef de tribu a déclaré sa candidature.
Pour se conformer à la nouvelle loi relative au statut des rois et chefs traditionnels de Côte d’Ivoire portée par le décret N° 2014-428 du 14 juillet 2014, le conseil des chefs de village du canton Paccolo a décidé de réviser ses statuts et son règlement intérieur.
C’est dans ce sens qu’il a été décidé de procéder à la désignation des autorités coutumières cantonales. Après donc l’installation des chefs de tribu, celle du chef du canton Paccolo devait se tenir ce dimanche à Gnalégribouo, village du chef Boga Sivori, journaliste au quotidien ‘’Notre Voie’’, mais elle n’a pu avoir lieu à cause des dissensions.
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