Abidjan - Le secrétaire d'Etat aux Anciens combattants, Kader Arif, a démissionné vendredi du gouvernement français, après avoir été cité dans une enquête préliminaire portant sur des passations suspectes de marchés publics.
Kader Arif a présenté sa démission au président François Hollande "afin d’apporter toutes les précisions visant à l’établissement de la vérité dans le cadre de l’enquête préliminaire menée par le parquet financier dans laquelle son nom est cité", rapporte un communiqué de l'Elysée.
Jean-Marc Todeschini, sénateur de la Moselle, lui succédera au même poste.
Proche de François Hollande, Kader Arif est indirectement visé par une enquête préliminaire ouverte par le parquet national financier à la suite d'un "signalement" d'élus du groupe d'opposition UMP au Conseil régional de Toulouse. Il avait supervisé l'organisation des cérémonies du centenaire de la Première Guerre mondiale.
"Par respect pour la fonction ministérielle, par respect pour la politique mémorielle que j’ai conduite et pour le monde combattant que j’ai servi avec fierté et conviction, je fais le choix, en responsabilité, de quitter le poste que j’ai eu l’honneur d’occuper pendant deux ans et demi", explique-t-il dans un communiqué.
"Cette décision est aussi l’expression de ma loyauté totale au président de la République et au Premier ministre", ajoute Kader Arif, ministre depuis 2012.
Les investigations portent sur des passations de marchés entre la région Midi-Pyrénées et deux sociétés successives appartenant notamment au frère et à des neveux de l'ex-secrétaire d'Etat.
Ces sociétés, spécialisées dans la sonorisation et l'éclairage d'événements publics, auraient engrangé depuis 2008 environ deux millions d'euros de contrats dans cette région dirigée par le socialiste Martin Malvy.
Le Premier ministre Manuel Valls avait déclaré en septembre que le secrétaire d'Etat n'était en rien concerné par l'enquête préliminaire sur des passations de marchés.
Le mis en cause avait affirmé lui aussi n'être "absolument pas" concerné par l'enquête préliminaire, regrettant des "amalgames et des insinuations".
cmas
Kader Arif a présenté sa démission au président François Hollande "afin d’apporter toutes les précisions visant à l’établissement de la vérité dans le cadre de l’enquête préliminaire menée par le parquet financier dans laquelle son nom est cité", rapporte un communiqué de l'Elysée.
Jean-Marc Todeschini, sénateur de la Moselle, lui succédera au même poste.
Proche de François Hollande, Kader Arif est indirectement visé par une enquête préliminaire ouverte par le parquet national financier à la suite d'un "signalement" d'élus du groupe d'opposition UMP au Conseil régional de Toulouse. Il avait supervisé l'organisation des cérémonies du centenaire de la Première Guerre mondiale.
"Par respect pour la fonction ministérielle, par respect pour la politique mémorielle que j’ai conduite et pour le monde combattant que j’ai servi avec fierté et conviction, je fais le choix, en responsabilité, de quitter le poste que j’ai eu l’honneur d’occuper pendant deux ans et demi", explique-t-il dans un communiqué.
"Cette décision est aussi l’expression de ma loyauté totale au président de la République et au Premier ministre", ajoute Kader Arif, ministre depuis 2012.
Les investigations portent sur des passations de marchés entre la région Midi-Pyrénées et deux sociétés successives appartenant notamment au frère et à des neveux de l'ex-secrétaire d'Etat.
Ces sociétés, spécialisées dans la sonorisation et l'éclairage d'événements publics, auraient engrangé depuis 2008 environ deux millions d'euros de contrats dans cette région dirigée par le socialiste Martin Malvy.
Le Premier ministre Manuel Valls avait déclaré en septembre que le secrétaire d'Etat n'était en rien concerné par l'enquête préliminaire sur des passations de marchés.
Le mis en cause avait affirmé lui aussi n'être "absolument pas" concerné par l'enquête préliminaire, regrettant des "amalgames et des insinuations".
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