-Ouattara et Duncan interpellés
Le Démocrate l’a écrit et réécrit. L’interdiction des sachets plastiques telle que conduite par le ministère chargé de la question et ses services rattachés est mal ficelée. Et risque de faire plus de tort que de bien. D’ailleurs, le constat après l’entrée en vigueur de sa phase de répression est amer et désolant. Il aurait fallu de peu pour que des manifestants hostiles à ladite mesure passent de vie à trépas hier. C’est l’une des rares fois qu’une décision aussi impopulaire crée autant de désagréments à la population. A vraie dire, ceux qui sont chargés de faire appliquer cette mesure du gouvernement sont loin de remplir les compétences requises. Et leur amateurisme risque de compromettre les objectifs du chef de l’Etat. En effet, alors que le Président Ouattara œuvre pour l’atteinte d’un million d’emplois et l’éradication de la pauvreté au cours de sa mandature, voilà que certains membres de son gouvernement, aidés par des responsables de services, posent des actes qui compromettent gravement ces objectifs. Sinon comment comprendre que depuis plus d’un an que la décision d’interdire les sachets plastiques polluants est prise, il n’existe pas encore à ce jour sur toute l’étendue du territoire les sachets dits biodégradables susceptibles de remplacer les précédents. C’est ce qu’on appelle le manque de compétence et de professionnalisme. Or, c’est plus de la moitié de la population ivoirienne qui utilise et vit de ces sachets. Donc les interdire de facto sans que leur substitut ne soit à portée de main, c’est appeler à un soulèvement populaire .Et à y voir de près, à entendre la grogne sociale, l’on n’est pas loin d’une fronde dont personne ne peut prévoir les conséquences. Si le chef de l’Etat et son Premier ministre veulent éviter l’irréparable, c’est le moment plus que jamais de faire sauter les verrous afin de mettre là où il faut les hommes qu’il faut. En attendant, il urge d’ordonner à l’autorité chargée de la salubrité urbaine de mettre fin ipso facto à son opération de répression lancée sur les marchés publics.
Gisèle Tienfô
Le Démocrate l’a écrit et réécrit. L’interdiction des sachets plastiques telle que conduite par le ministère chargé de la question et ses services rattachés est mal ficelée. Et risque de faire plus de tort que de bien. D’ailleurs, le constat après l’entrée en vigueur de sa phase de répression est amer et désolant. Il aurait fallu de peu pour que des manifestants hostiles à ladite mesure passent de vie à trépas hier. C’est l’une des rares fois qu’une décision aussi impopulaire crée autant de désagréments à la population. A vraie dire, ceux qui sont chargés de faire appliquer cette mesure du gouvernement sont loin de remplir les compétences requises. Et leur amateurisme risque de compromettre les objectifs du chef de l’Etat. En effet, alors que le Président Ouattara œuvre pour l’atteinte d’un million d’emplois et l’éradication de la pauvreté au cours de sa mandature, voilà que certains membres de son gouvernement, aidés par des responsables de services, posent des actes qui compromettent gravement ces objectifs. Sinon comment comprendre que depuis plus d’un an que la décision d’interdire les sachets plastiques polluants est prise, il n’existe pas encore à ce jour sur toute l’étendue du territoire les sachets dits biodégradables susceptibles de remplacer les précédents. C’est ce qu’on appelle le manque de compétence et de professionnalisme. Or, c’est plus de la moitié de la population ivoirienne qui utilise et vit de ces sachets. Donc les interdire de facto sans que leur substitut ne soit à portée de main, c’est appeler à un soulèvement populaire .Et à y voir de près, à entendre la grogne sociale, l’on n’est pas loin d’une fronde dont personne ne peut prévoir les conséquences. Si le chef de l’Etat et son Premier ministre veulent éviter l’irréparable, c’est le moment plus que jamais de faire sauter les verrous afin de mettre là où il faut les hommes qu’il faut. En attendant, il urge d’ordonner à l’autorité chargée de la salubrité urbaine de mettre fin ipso facto à son opération de répression lancée sur les marchés publics.
Gisèle Tienfô