Des experts des ministères des Finances et des administrations douanières des Etats de l’Afrique de l’Ouest ainsi que de la Commission de la CEDEAO ont entamé, lundi 24 novembre 2014 à Accra, une importante réunion destinée à évaluer l’état de préparation aux niveaux national et régional de l’entrée en vigueur prochaine du tarif extérieur commun (TEC) de la CEDEAO.
Cette rencontre de trois jours, qui constitue la 16ème réunion du Comité technique conjoint CEDEAO-UEMOA de gestion du TEC, prépare la session du jeudi 27 novembre prochain au cours de laquelle les ministres des Finances et les directeurs généraux des douanes mettront la dernière main aux préparatifs pour l’entrée en vigueur du TEC dès le début de l’année prochaine.
En ouvrant les travaux des experts, le Dr Alhassan Iddrisu, directeur de la Division de la recherche économique et de la prévision au ministère des Finances du Ghana, s’est appesanti sur l’objet de cette réunion avant de souligner les avantages à terme de la mise en œuvre du TEC, notamment une nette amélioration des recettes douanières dans la région.
Outre qu’il vise à protéger le secteur primaire de chaque pays, le TEC dopera à coup sûr la production nationale par la réduction, dans des proportions raisonnables, des droits de douane sur les matières premières nécessaires à la production industrielle, a expliqué le Dr Iddrisu, soulignant que même si des difficultés ne sont pas à écarter d’emblée, la mise en œuvre réussie de cet instrument finira par profiter aux économies de chaque pays, ainsi qu’à l'économie régionale dans son ensemble.
A son tour, le directeur du Marché régional et de l’Union douanière de la Commission de l’UEMOA (Union économique et monétaire ouest-africaine), François Xavier Bambara, a noté avec satisfaction les efforts déployés individuellement et collectivement par la CEDEAO et ses Etats membres pour respecter l’échéance du 1er janvier 2015 qui devrait voir démarrer la mise en œuvre du TEC.
«Beaucoup de choses ont été faites depuis la mise en place du comité, a dit M. Bambara, ajoutant que le chemin qu’il reste à parcourir est encore long pour faire du TEC un véritable outil d’intégration en Afrique de l’Ouest». Il a enfin engagé les experts à persévérer «pour que les fruits de ces efforts soient visibles et profitables aux entreprises et aux populations de la Communauté».
Pour sa part, le directeur des Douanes de la CEDEAO, Salifou Tiemtoré, a tiré un bilan largement satisfaisant du chemin parcouru, notant qu’à la fin d’octobre 2014, la mise en œuvre des activités de la feuille de route du TEC a été exécutée à plus de quatre-vingt-dix pour cent.
«Ainsi, toutes les activités critiques nécessaires à la mise en place du TEC dans les Etats membres ont été réalisées», a relevé M. Tiemtoré, notant cependant qu’en raison de la crise consécutive à l’apparition du virus Ebola, il n’a pas été possible d’organiser toutes les réunions du Comité conjoint CEDEAO-UEMOA de gestion du TEC comme initialement prévu.
Cependant, a-t-il assuré, la réunion des ministres des Finances et des directeurs généraux des douanes du jeudi 27 novembre permettra de faire les mises au point nécessaires et de conclure les activités sur les préparatifs en vue de la mise en œuvre de cet instrument et d’en commencer officiellement la mise en œuvre.
Cette rencontre se veut particulièrement cruciale, car elle envoie un message fort de la volonté de la Communauté de lancer l'application du TEC comme voulu par l'Autorité des chefs d'Etat et de gouvernement, qui avait décidé, lors du sommet tenu le 25 octobre 2013 à Dakar, que le tarif extérieur commun de la CEDEAO entrerait en vigueur dans les Etats membres le 1er janvier 2015.
Cette rencontre de trois jours, qui constitue la 16ème réunion du Comité technique conjoint CEDEAO-UEMOA de gestion du TEC, prépare la session du jeudi 27 novembre prochain au cours de laquelle les ministres des Finances et les directeurs généraux des douanes mettront la dernière main aux préparatifs pour l’entrée en vigueur du TEC dès le début de l’année prochaine.
En ouvrant les travaux des experts, le Dr Alhassan Iddrisu, directeur de la Division de la recherche économique et de la prévision au ministère des Finances du Ghana, s’est appesanti sur l’objet de cette réunion avant de souligner les avantages à terme de la mise en œuvre du TEC, notamment une nette amélioration des recettes douanières dans la région.
Outre qu’il vise à protéger le secteur primaire de chaque pays, le TEC dopera à coup sûr la production nationale par la réduction, dans des proportions raisonnables, des droits de douane sur les matières premières nécessaires à la production industrielle, a expliqué le Dr Iddrisu, soulignant que même si des difficultés ne sont pas à écarter d’emblée, la mise en œuvre réussie de cet instrument finira par profiter aux économies de chaque pays, ainsi qu’à l'économie régionale dans son ensemble.
A son tour, le directeur du Marché régional et de l’Union douanière de la Commission de l’UEMOA (Union économique et monétaire ouest-africaine), François Xavier Bambara, a noté avec satisfaction les efforts déployés individuellement et collectivement par la CEDEAO et ses Etats membres pour respecter l’échéance du 1er janvier 2015 qui devrait voir démarrer la mise en œuvre du TEC.
«Beaucoup de choses ont été faites depuis la mise en place du comité, a dit M. Bambara, ajoutant que le chemin qu’il reste à parcourir est encore long pour faire du TEC un véritable outil d’intégration en Afrique de l’Ouest». Il a enfin engagé les experts à persévérer «pour que les fruits de ces efforts soient visibles et profitables aux entreprises et aux populations de la Communauté».
Pour sa part, le directeur des Douanes de la CEDEAO, Salifou Tiemtoré, a tiré un bilan largement satisfaisant du chemin parcouru, notant qu’à la fin d’octobre 2014, la mise en œuvre des activités de la feuille de route du TEC a été exécutée à plus de quatre-vingt-dix pour cent.
«Ainsi, toutes les activités critiques nécessaires à la mise en place du TEC dans les Etats membres ont été réalisées», a relevé M. Tiemtoré, notant cependant qu’en raison de la crise consécutive à l’apparition du virus Ebola, il n’a pas été possible d’organiser toutes les réunions du Comité conjoint CEDEAO-UEMOA de gestion du TEC comme initialement prévu.
Cependant, a-t-il assuré, la réunion des ministres des Finances et des directeurs généraux des douanes du jeudi 27 novembre permettra de faire les mises au point nécessaires et de conclure les activités sur les préparatifs en vue de la mise en œuvre de cet instrument et d’en commencer officiellement la mise en œuvre.
Cette rencontre se veut particulièrement cruciale, car elle envoie un message fort de la volonté de la Communauté de lancer l'application du TEC comme voulu par l'Autorité des chefs d'Etat et de gouvernement, qui avait décidé, lors du sommet tenu le 25 octobre 2013 à Dakar, que le tarif extérieur commun de la CEDEAO entrerait en vigueur dans les Etats membres le 1er janvier 2015.