Abidjan - L’Association des femmes africaines pour la recherche et le développement, section Côte d’Ivoire (AFARD-CI) a organisé, jeudi à Abidjan, un atelier de restitution du rapport d’étude de l’impact des politiques de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) sur les femmes actives dans le secteur agricole en Afrique.
Selon l’atelier, les politiques de l’OMC pourraient avoir un impact négatif sur les conditions de vie des femmes africaines, notamment les femmes rurales, si les barrières et discriminations à l’autonomisation effective des femmes ne sont pas levées, pour en faire une véritable force dans le processus de développement économique et social du continent.
Pour les Ivoiriennes membres de l’AFARD, les gouvernements des pays occidentaux et les institutions multilatérales, dans les accords qu’ils négocient avec les gouvernements des pays africains, devraient tenir compte des conventions et résolutions protégeant l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes en vue d’améliorer leurs conditions de vie notamment.
"Que les gouvernements africains et les institutions sous-régionales honorent les engagements souscrits dans le cadre du programme d’Istanbul adopté lors de la 4ème Conférence des Nations-unies sur les pays les moins avancés en mai 2011, notamment les objectifs prioritaires 1, 5 et 8 consacrés respectivement au développement des pays les moins avancés, à l’agriculture et à l’autonomisation des femmes", ont recommandé les participantes à l’atelier.
Elles ont également demandé à la société civile d’initier des ateliers de formation pour les parlementaires et les décideurs, pour une bonne compréhension du concept genre et une plus grande prise de conscience de la nécessité d’intégrer la dimension genre dans les accords économiques internationaux ainsi que des programmes de formation à l’égard des femmes rurales sur leurs droits, la dimension genre et son application dans l’élaboration des politiques économiques et sociales.
Ce rapport d’étude a été élaboré à Tunis le 26 juin 2014, note-t-on.
(AIP)
Sdaf/kp
Selon l’atelier, les politiques de l’OMC pourraient avoir un impact négatif sur les conditions de vie des femmes africaines, notamment les femmes rurales, si les barrières et discriminations à l’autonomisation effective des femmes ne sont pas levées, pour en faire une véritable force dans le processus de développement économique et social du continent.
Pour les Ivoiriennes membres de l’AFARD, les gouvernements des pays occidentaux et les institutions multilatérales, dans les accords qu’ils négocient avec les gouvernements des pays africains, devraient tenir compte des conventions et résolutions protégeant l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes en vue d’améliorer leurs conditions de vie notamment.
"Que les gouvernements africains et les institutions sous-régionales honorent les engagements souscrits dans le cadre du programme d’Istanbul adopté lors de la 4ème Conférence des Nations-unies sur les pays les moins avancés en mai 2011, notamment les objectifs prioritaires 1, 5 et 8 consacrés respectivement au développement des pays les moins avancés, à l’agriculture et à l’autonomisation des femmes", ont recommandé les participantes à l’atelier.
Elles ont également demandé à la société civile d’initier des ateliers de formation pour les parlementaires et les décideurs, pour une bonne compréhension du concept genre et une plus grande prise de conscience de la nécessité d’intégrer la dimension genre dans les accords économiques internationaux ainsi que des programmes de formation à l’égard des femmes rurales sur leurs droits, la dimension genre et son application dans l’élaboration des politiques économiques et sociales.
Ce rapport d’étude a été élaboré à Tunis le 26 juin 2014, note-t-on.
(AIP)
Sdaf/kp