Les autorités administratives, coutumières, religieuses et les forces de sécurité de la cité « des milles mosquées » ont convenu d’instaurer un couvre feu à partir de 22 heures. Elles se sont réunies à la salle du foyer de l’Imamso le jeudi 20 novembre, pour réfléchir sur la question de l’insécurité à Bondoukou. En effet, il ne se passe pas de jour sans qu’un cas de braquage sur les voies qui relient les autres localités, et de vols dans les domiciles ne soit signalé. A ce propos, le grand imam Timité Kolonga propose ceci : «si le préfet accepte bien, je souhaite qu’un couvre feu soit instauré à partir de 22 heures toutes les nuits, et ce, jusqu’à nouvel ordre. Ce couvre feu débutera le vendredi 21 novembre », souhaite t-il.
La proposition de l’imam a reçu l’assentiment de toutes les autorités. Pour l’imam Timité Kolonga « aux grands maux, les grands moyens ». Depuis quelque temps, les populations de Bondoukou vivent la peur au ventre partout ou elles se trouvent. A plusieurs reprises, lorsque la police arrête des malfrats, on en dénombre des FRCI. Le cas le plus flagrant s’est produit au mois d’octobre, quand la police a mis la main sur un groupe de voleurs. Ce fut un soulagement pour les populations. A la grande surprise de tous, un FRCI faisant parti des malfrats a réussi à s’enfuir, les mains menottées.
Mais, cet élément est toujours en liberté. Pour le préfet de région, Goun François Germain, les forces de sécurité ne seront jamais efficaces sans un service de renseignement. Et ces renseignements viendront toujours des populations.
Il a appelé les populations à collaborer avec les forces de sécurité pour vaincre l’insécurité. Même appel lancé par le commissaire Douabou Kehiba. L’imam a recommandé la même collaboration.
La proposition de l’imam a reçu l’assentiment de toutes les autorités. Pour l’imam Timité Kolonga « aux grands maux, les grands moyens ». Depuis quelque temps, les populations de Bondoukou vivent la peur au ventre partout ou elles se trouvent. A plusieurs reprises, lorsque la police arrête des malfrats, on en dénombre des FRCI. Le cas le plus flagrant s’est produit au mois d’octobre, quand la police a mis la main sur un groupe de voleurs. Ce fut un soulagement pour les populations. A la grande surprise de tous, un FRCI faisant parti des malfrats a réussi à s’enfuir, les mains menottées.
Mais, cet élément est toujours en liberté. Pour le préfet de région, Goun François Germain, les forces de sécurité ne seront jamais efficaces sans un service de renseignement. Et ces renseignements viendront toujours des populations.
Il a appelé les populations à collaborer avec les forces de sécurité pour vaincre l’insécurité. Même appel lancé par le commissaire Douabou Kehiba. L’imam a recommandé la même collaboration.