L’interdiction du sachet plastique en Côte d’Ivoire aura certainement un impact positif sur l’environnement. Ce qui ne l’empêche pas d’être une mesure anti-économique.
En effet, outre les pertes immédiates et importantes d’emplois dues à la fermeture des unités de production, il y a désormais les soucis des banquiers qui avaient cru bon d’accompagner les entreprises quand, à un moment donné, le gouvernement avait estimé que les sachets biodégradables n’étaient pas concernés par la mesure d’interdiction. Or, il se trouve que le gouvernement ne veut plus du tout de sachet plastique. Biodégradable ou pas. Du coup, les banques qui ont engagé des fonds pour aider les entreprises à passer au biodégradable se retrouvent ainsi en grande difficulté. Elles ne sont plus du tout certaines de récupérer leur argent étant entendu que les entreprises emprunteuses ne seront plus en mesure d’honorer leurs engagements. On apprend que les banquiers auraient décidé de saisir le gouvernement pour évoquer la question dans un bref délai.
Pendant ce temps, la contrebande va prendre le relais. Nul n’ignore que le sachet plastique continue d’être produit et commercialisé dans les pays voisins de la Côte d’Ivoire tels que le Ghana et le Togo. Conséquence, bientôt, le marché ivoirien va être envahi par des sachets plastiques qui entreront de façon frauduleuse sur le territoire ivoirien. Il ne faut pas attendre d’un Etat qui a montré un laxisme criant dans la lutte contre les médicaments de rue qu’il combatte efficacement la contrebande des sachets plastiques. Dans ce cas, c’est l’industrie nationale qui aura été sacrifiée au profit de réseaux mafieux d’importation frauduleuse de sachets plastiques.
A.K
En effet, outre les pertes immédiates et importantes d’emplois dues à la fermeture des unités de production, il y a désormais les soucis des banquiers qui avaient cru bon d’accompagner les entreprises quand, à un moment donné, le gouvernement avait estimé que les sachets biodégradables n’étaient pas concernés par la mesure d’interdiction. Or, il se trouve que le gouvernement ne veut plus du tout de sachet plastique. Biodégradable ou pas. Du coup, les banques qui ont engagé des fonds pour aider les entreprises à passer au biodégradable se retrouvent ainsi en grande difficulté. Elles ne sont plus du tout certaines de récupérer leur argent étant entendu que les entreprises emprunteuses ne seront plus en mesure d’honorer leurs engagements. On apprend que les banquiers auraient décidé de saisir le gouvernement pour évoquer la question dans un bref délai.
Pendant ce temps, la contrebande va prendre le relais. Nul n’ignore que le sachet plastique continue d’être produit et commercialisé dans les pays voisins de la Côte d’Ivoire tels que le Ghana et le Togo. Conséquence, bientôt, le marché ivoirien va être envahi par des sachets plastiques qui entreront de façon frauduleuse sur le territoire ivoirien. Il ne faut pas attendre d’un Etat qui a montré un laxisme criant dans la lutte contre les médicaments de rue qu’il combatte efficacement la contrebande des sachets plastiques. Dans ce cas, c’est l’industrie nationale qui aura été sacrifiée au profit de réseaux mafieux d’importation frauduleuse de sachets plastiques.
A.K
