Abidjan - Le président de la Commission de la CEDEAO, Kadré Désiré Ouédraogo, se rend jeudi à Lomé pour évoquer avec le chef de l’Etat du Togo, Faure Essozimna Gnassingbé, la mise en œuvre de la feuille de route élaborée pour combattre l'épidémie d'Ebola dans la région, rapporte un communiqué de presse de la Commission transmis mercredi à l’AIP.
En vue de réaffirmer leur engagement de coordonner leurs efforts contre cette maladie, qui a fait plus de 7.000 morts dans la région, les chefs d’Etat et de gouvernement de la CEDEAO ont, lors de leur sommet extraordinaire tenu le 6 novembre à Accra, désigné leur homologue togolais pour superviser le processus de riposte et d'éradication d’Ebola.
Le sommet a également entériné le Plan régional opérationnel intégré de réponse au virus Ebola et salué la pertinence des axes d’intervention y contenus, tout en demandant à la Commission de la CEDEAO de prendre les dispositions utiles pour mobiliser les ressources nécessaires à la mise en œuvre coordonnée du plan de riposte.
M. Ouédraogo et le chef de l’Etat du Ghana, John Dramani Mahama, président en exercice de la Conférence des chefs d'Etat et de gouvernement de la CEDEAO, ont effectué des visites de solidarité dans les trois Etats les plus touchés -Guinée, Libéria et Sierra Leone- où 150 agents de santé volontaires en provenance de sept pays de la région seront incessamment déployés après avoir subi une formation de cinq jours à Accra.
Au cours de sa visite de jeudi au Togo, Kadré Désiré Ouédraogo sera accompagné, notamment de Dr Xavier Crespin, directeur général de l'Organisation ouest-africaine de la santé (OOAS, agence spécialisée de la CEDEAO en la matière), Dr Daniel Eklu, directeur des Affaires humanitaires de la Commission de la CEDEAO, et Dr Marianne Ngoulla, sa conseillère santé.
La feuille de route objet de l’audience du président de la Commission avec le chef de l’Etat togolais a pour objectif principal de guider les efforts de riposte aux niveaux régional et national, conformément aux décisions prises par les chefs d'Etat de la région pour accélérer la mise en œuvre des plans opérationnels de riposte et la coordination du soutien international.
Plus spécifiquement, elle vise à renforcer la coordination et le leadership national et régional, assurer les ressources nécessaires pour la mise en œuvre intégrale de l’ensemble des interventions de riposte à l'épidémie et renforcer les systèmes de santé, y compris la mise en place des mécanismes régionaux de surveillance épidémiologique et de riposte efficaces.
L’Afrique de l’Ouest se trouve confrontée à des épidémies récurrentes de choléra, de rougeole, de méningite, de fièvre Lassa, etc., qui surchargent les systèmes de santé déjà fragiles des Etats de la sous-région et causent d'énormes souffrances aux populations. En outre, ces épidémies représentent un lourd fardeau qui freine le développement et la libre circulation des biens et des personnes dans l’espace communautaire.
Depuis l’émergence de l’épidémie d’Ebola, en mars, et ses conséquences aussi bien en pertes en vies humaines qu’économiques, sociales et culturelles, la CEDEAO a, à travers ses Etats membres, ses institutions et ses partenaires, déployé des efforts appréciables pour y apporter une réponse. Les diverses actions menées ont permis d’accroître considérablement les connaissances sur l’efficacité et les limites des approches actuelles.
(AIP)
cmas
En vue de réaffirmer leur engagement de coordonner leurs efforts contre cette maladie, qui a fait plus de 7.000 morts dans la région, les chefs d’Etat et de gouvernement de la CEDEAO ont, lors de leur sommet extraordinaire tenu le 6 novembre à Accra, désigné leur homologue togolais pour superviser le processus de riposte et d'éradication d’Ebola.
Le sommet a également entériné le Plan régional opérationnel intégré de réponse au virus Ebola et salué la pertinence des axes d’intervention y contenus, tout en demandant à la Commission de la CEDEAO de prendre les dispositions utiles pour mobiliser les ressources nécessaires à la mise en œuvre coordonnée du plan de riposte.
M. Ouédraogo et le chef de l’Etat du Ghana, John Dramani Mahama, président en exercice de la Conférence des chefs d'Etat et de gouvernement de la CEDEAO, ont effectué des visites de solidarité dans les trois Etats les plus touchés -Guinée, Libéria et Sierra Leone- où 150 agents de santé volontaires en provenance de sept pays de la région seront incessamment déployés après avoir subi une formation de cinq jours à Accra.
Au cours de sa visite de jeudi au Togo, Kadré Désiré Ouédraogo sera accompagné, notamment de Dr Xavier Crespin, directeur général de l'Organisation ouest-africaine de la santé (OOAS, agence spécialisée de la CEDEAO en la matière), Dr Daniel Eklu, directeur des Affaires humanitaires de la Commission de la CEDEAO, et Dr Marianne Ngoulla, sa conseillère santé.
La feuille de route objet de l’audience du président de la Commission avec le chef de l’Etat togolais a pour objectif principal de guider les efforts de riposte aux niveaux régional et national, conformément aux décisions prises par les chefs d'Etat de la région pour accélérer la mise en œuvre des plans opérationnels de riposte et la coordination du soutien international.
Plus spécifiquement, elle vise à renforcer la coordination et le leadership national et régional, assurer les ressources nécessaires pour la mise en œuvre intégrale de l’ensemble des interventions de riposte à l'épidémie et renforcer les systèmes de santé, y compris la mise en place des mécanismes régionaux de surveillance épidémiologique et de riposte efficaces.
L’Afrique de l’Ouest se trouve confrontée à des épidémies récurrentes de choléra, de rougeole, de méningite, de fièvre Lassa, etc., qui surchargent les systèmes de santé déjà fragiles des Etats de la sous-région et causent d'énormes souffrances aux populations. En outre, ces épidémies représentent un lourd fardeau qui freine le développement et la libre circulation des biens et des personnes dans l’espace communautaire.
Depuis l’émergence de l’épidémie d’Ebola, en mars, et ses conséquences aussi bien en pertes en vies humaines qu’économiques, sociales et culturelles, la CEDEAO a, à travers ses Etats membres, ses institutions et ses partenaires, déployé des efforts appréciables pour y apporter une réponse. Les diverses actions menées ont permis d’accroître considérablement les connaissances sur l’efficacité et les limites des approches actuelles.
(AIP)
cmas