Abidjan – Une quarantaine de représentants d’organisations de la société civile (OSC) issus de plusieurs pays du continent sont réunis de jeudi à samedi à Abidjan, dans le cadre d’un séminaire de sensibilisation et de renforcement des capacités autour de la Banque africaine de développement.
Au dire du président de la Coalition de la société civile sur la BAD, le Malien Mamadou Goïta, le séminaire d’Abidjan vise trois objectifs majeurs, à savoir fournir une formation de base sur la Banque africaine de développement et la Coalition, consolider le cadre institutionnel de la Coalition et marquer le retour de l’institution panafricaine à son siège statutaire d’Abidjan, après 11 ans de délocalisation à Tunis.
Plusieurs thématiques sont au programme du séminaire dont l’accès à l’information sur les projets d’intérêt ou à problème de la BAD, les exigences environnementales et sociales de la BAD, les mécanismes de plaintes au niveau projet ainsi que la manière d’aborder le bureau BAD du pays et comment la coalition peut aider les groupes locaux dans le cadre des projets les affectant.
« Il faut qu’on sorte de l’informel pour aller au formel, cela nécessite une responsabilisation accrue », a résumé Diakalia Ouattara, président de la section ivoirienne de la Coalition. Exhortant les participants à être vifs et proactifs au cours des travaux, il a insisté sur le devoir pour la Coalition d’être « un ami critique de la BAD », afin que ses investissements reflètent les aspirations des Africains.
Quant au président du conseil d’administration de la Convention de la société civile ivoirienne (CSCI), Patrick N’Gouan, il a exhorté les OSC à s’intéresser à la question de la transformation structurelle des économies africaines, au risque de voir le continent se voir reléguer à la dernière place en matière de développement.
La Coalition de la société civile sur la BAD a été portée sur les fonts baptismaux en 2009. En un laps de temps, elle a été en mesure d’influer de façon significative sur les politiques et pratiques de la BAD à travers plusieurs réalisations dans les domaines de la divulgation et de l’accès à l’information, des sauvegardes environnementales et sociales, de l’énergie, des stratégies nationales et du suivi des projets sur le terrain.
Outre la Côte d’Ivoire, les participants sont venus, entre autres, de la Gambie, du Nigeria, du Sénégal, du Togo, de la RDC, du Mali, de Guinée, du Gabon, d’Ouganda, du Kenya, de la Mauritanie, ainsi que d’Allemagne (observateur).
(AIP)
cmas
Au dire du président de la Coalition de la société civile sur la BAD, le Malien Mamadou Goïta, le séminaire d’Abidjan vise trois objectifs majeurs, à savoir fournir une formation de base sur la Banque africaine de développement et la Coalition, consolider le cadre institutionnel de la Coalition et marquer le retour de l’institution panafricaine à son siège statutaire d’Abidjan, après 11 ans de délocalisation à Tunis.
Plusieurs thématiques sont au programme du séminaire dont l’accès à l’information sur les projets d’intérêt ou à problème de la BAD, les exigences environnementales et sociales de la BAD, les mécanismes de plaintes au niveau projet ainsi que la manière d’aborder le bureau BAD du pays et comment la coalition peut aider les groupes locaux dans le cadre des projets les affectant.
« Il faut qu’on sorte de l’informel pour aller au formel, cela nécessite une responsabilisation accrue », a résumé Diakalia Ouattara, président de la section ivoirienne de la Coalition. Exhortant les participants à être vifs et proactifs au cours des travaux, il a insisté sur le devoir pour la Coalition d’être « un ami critique de la BAD », afin que ses investissements reflètent les aspirations des Africains.
Quant au président du conseil d’administration de la Convention de la société civile ivoirienne (CSCI), Patrick N’Gouan, il a exhorté les OSC à s’intéresser à la question de la transformation structurelle des économies africaines, au risque de voir le continent se voir reléguer à la dernière place en matière de développement.
La Coalition de la société civile sur la BAD a été portée sur les fonts baptismaux en 2009. En un laps de temps, elle a été en mesure d’influer de façon significative sur les politiques et pratiques de la BAD à travers plusieurs réalisations dans les domaines de la divulgation et de l’accès à l’information, des sauvegardes environnementales et sociales, de l’énergie, des stratégies nationales et du suivi des projets sur le terrain.
Outre la Côte d’Ivoire, les participants sont venus, entre autres, de la Gambie, du Nigeria, du Sénégal, du Togo, de la RDC, du Mali, de Guinée, du Gabon, d’Ouganda, du Kenya, de la Mauritanie, ainsi que d’Allemagne (observateur).
(AIP)
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