Abidjan - Les riverains de la zone industrielle de Yopougon ont manifesté, lundi, devant la société Ciments d’Afrique (CIMAF), accusant cette entreprise d’être à la base des eaux stagnantes et malodorantes dans leur quartier, provoquant des maladies.
Arborant des banderoles et des pancartes avec des messages hostiles à la CIMAF, les manifestants, essentiellement des femmes, exigeaient la réouverture d’un canal d’évacuation des eaux de ruissellement fermé par l’usine depuis sa construction en 2011.
"Les femmes ont fait un sit-in pour protester contre les eaux qui stagnent depuis six mois. Nous avons vu la CIMAF pour que l’eau puisse partir, mais en vain. Et ce matin, les femmes sont sorties", a expliqué Kouassi Angaman, l’un des responsables du quartier MACA-Extension, mitoyen à l’entreprise.
Les femmes qui avaient bloqué la voie internationale passant devant l’usine ont libéré la route, pendant que des discussions avaient commencé entre des meneurs de la manifestation et les dirigeants de la société.
Le calme est revenu dans la zone en fin de matinée.
"Nous n’avons pas pu trouver de terrain d’entente parce que CIMAF estime qu’eux seuls ne peuvent pas faire face au problème. Ils disent que d’autres entreprises doivent intervenir aussi", a fait savoir M. Kouassi.
Les responsables de CIMAF entendent se prononcer sur la question dans les heures à venir.
ik/kkp/tm
Arborant des banderoles et des pancartes avec des messages hostiles à la CIMAF, les manifestants, essentiellement des femmes, exigeaient la réouverture d’un canal d’évacuation des eaux de ruissellement fermé par l’usine depuis sa construction en 2011.
"Les femmes ont fait un sit-in pour protester contre les eaux qui stagnent depuis six mois. Nous avons vu la CIMAF pour que l’eau puisse partir, mais en vain. Et ce matin, les femmes sont sorties", a expliqué Kouassi Angaman, l’un des responsables du quartier MACA-Extension, mitoyen à l’entreprise.
Les femmes qui avaient bloqué la voie internationale passant devant l’usine ont libéré la route, pendant que des discussions avaient commencé entre des meneurs de la manifestation et les dirigeants de la société.
Le calme est revenu dans la zone en fin de matinée.
"Nous n’avons pas pu trouver de terrain d’entente parce que CIMAF estime qu’eux seuls ne peuvent pas faire face au problème. Ils disent que d’autres entreprises doivent intervenir aussi", a fait savoir M. Kouassi.
Les responsables de CIMAF entendent se prononcer sur la question dans les heures à venir.
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