Abidjan - La ministre des Affaires étrangères et de l’Intégration régionale du Ghana, Hanna Serwaa Tetteh, et le président de la Commission de la CEDEAO, Kadré Désiré Ouédraogo, se sont félicités des progrès accomplis cette année dans la région en matière de paix et d’avancées démocratiques, tout en réaffirmant la nécessité d’un engagement résolu contre la maladie à virus Ebola.
A l’ouverture, mardi à Abuja (Nigeria), de la 73ème session ordinaire du Conseil des ministres de la CEDEAO, les deux personnalités ont d’abord fait observer une minute de silence à la mémoire de toutes les victimes d’Ebola, qui a fait plus de 7 000 morts en Afrique de l’Ouest, avant de souligner les efforts entrepris pour faire face à cette terrible maladie, rapporte un communiqué de la Commission de la CEDEAO.
Mme Tetteh s’est dite convaincue que ces délibérations de trois jours sur des questions fondamentales pour l’avenir de la sous-région devraient permettre de dégager la voie vers la réalisation de l’objectif commun qui est le développement, mais qui ne peut être atteint sans un climat de paix et de sécurité.
«Sur le plan politique, des progrès notables ont été réalisés depuis le début de l’année 2014 dans la sous-région pour relever les défis politiques et sécuritaires», a estimé la ministre ghanéenne, faisant allusion aux succès enregistrés en matière de sécurité transfrontalière par les Etats de l’Union du fleuve Mano, grâce à l’appui de la CEDEAO et du Bureau des Nations unies pour l’Afrique de l’Ouest (UNOWA).
Mme Tetteh s’est également réjouie des élections présidentielle et législatives qui ont ouvert la voie au retour à l’ordre constitutionnel en Guinée-Bissau, insistant sur la nécessité que des mesures durables soient mises en place dans ce pays. Elle a également partagé l’avis de la 10ème session de la réunion du groupe international de contact sur la Guinée-Bissau, tenue en novembre 2014 à New York, et qui a appelé à l’extension du mandat de la force de maintien de la paix dans le pays (Ecomib).
Pour sa part, le président de la Commission de la CEDEAO a dit sa fierté de diriger cette structure pour avoir pu, a-t-il indiqué, mesurer qu’avec les chefs d’Etat et de gouvernement de la Communauté, «la solidarité va bien au-delà de l’expression de sympathie (car pour eux), la solidarité n’est pas que réconfort dans l’épreuve, ce qui est déjà beaucoup. Elle est aussi, elle est surtout soutien agissant et partage effectif de sacrifices».
Tel a été le cas, a poursuivi M. Ouédraogo, dans le combat contre la maladie à virus Ebola, combat au cours duquel les actions menées au niveau national l’ont été et continuent de l’être en coordination avec les autres Etats membres et, dans une parfaite synergie, avec les initiatives régionales. Celles-ci incluent, en plus de l’adoption et de l’opérationnalisation de mécanismes de mutualisation des moyens humains et logistiques, la mise à disposition de fonds au profit des pays les plus affectés.
Il a ensuite évoqué la situation politique au Burkina Faso pour souligner «la mobilisation conséquente des chefs d’Etat et de gouvernement de la CEDEAO avec à leur tête le président en exercice», le Ghanéen John Dramani Mahama. «C’est grâce à leur implication personnelle que la communauté internationale a apporté son soutien à la transition mise en place suite aux événements des 30 et 31 octobre 2014», a souligné M. Ouédraogo.
S’agissant de la Guinée-Bissau, le président de la Commission a indiqué que sur la base des décisions prises par les chefs d’Etat et de gouvernement lors de leur sommet extraordinaire du 30 mai 2014, la CEDEAO a continué d’apporter à ce pays le soutien de la Communauté aux efforts que son gouvernement déploie, avec courage et intelligence, pour y consolider la paix et la stabilité retrouvées et le mettre sur la voie d’un développement harmonieux.
M. Ouédraogo et la présidente du Conseil des ministres ont insisté sur les avancées significatives notées dans les autres secteurs pour aller vers l’intégration de la sous-région, notamment pour une libre circulation effective entre les pays avec l’achèvement de la construction des postes frontaliers juxtaposés entre le Ghana et le Togo et le lancement des travaux de réalisation des mêmes postes entre le Bénin et le Nigéria.
En outre, tout a été mis en œuvre pour que le tarif extérieur commun (TEC) de la CEDEAO entre effectivement en vigueur le 1er janvier 2015, comme cela avait été arrêté par les chefs d’Etat lors de leur sommet extraordinaire d’octobre 2013 à Dakar. La pose de ce nouveau jalon devrait permettre de faire de la Communauté une union douanière, a expliqué le président Ouédraogo.
Il a également insisté sur l’«importance symbolique» que représentera l’année 2015, au cours de laquelle la CEDEAO aura 40 ans. Il est prévu de marquer l’événement par des manifestations dont le point culminant coïncidera avec le jour anniversaire du 28 mai. Il s’agira d’en faire de grands moments festifs et de communion, mais surtout d’en profiter pour mieux faire connaître, notamment aux jeunes de tous les Etats membres, les objectifs et réalisations de l’organisation.
Ce 73ème Conseil des ministres de la CEDEAO, qui regroupe les ministres des Finances et les ministres chargés de l’Intégration des Etats membres, prévoit à son ordre du jour d’importants points aussi bien pour décision et approbation que pour information, comme l’examen du rapport annuel 2014 du président de la Commission ainsi que les tâches assignées par la précédente session.
cmas
A l’ouverture, mardi à Abuja (Nigeria), de la 73ème session ordinaire du Conseil des ministres de la CEDEAO, les deux personnalités ont d’abord fait observer une minute de silence à la mémoire de toutes les victimes d’Ebola, qui a fait plus de 7 000 morts en Afrique de l’Ouest, avant de souligner les efforts entrepris pour faire face à cette terrible maladie, rapporte un communiqué de la Commission de la CEDEAO.
Mme Tetteh s’est dite convaincue que ces délibérations de trois jours sur des questions fondamentales pour l’avenir de la sous-région devraient permettre de dégager la voie vers la réalisation de l’objectif commun qui est le développement, mais qui ne peut être atteint sans un climat de paix et de sécurité.
«Sur le plan politique, des progrès notables ont été réalisés depuis le début de l’année 2014 dans la sous-région pour relever les défis politiques et sécuritaires», a estimé la ministre ghanéenne, faisant allusion aux succès enregistrés en matière de sécurité transfrontalière par les Etats de l’Union du fleuve Mano, grâce à l’appui de la CEDEAO et du Bureau des Nations unies pour l’Afrique de l’Ouest (UNOWA).
Mme Tetteh s’est également réjouie des élections présidentielle et législatives qui ont ouvert la voie au retour à l’ordre constitutionnel en Guinée-Bissau, insistant sur la nécessité que des mesures durables soient mises en place dans ce pays. Elle a également partagé l’avis de la 10ème session de la réunion du groupe international de contact sur la Guinée-Bissau, tenue en novembre 2014 à New York, et qui a appelé à l’extension du mandat de la force de maintien de la paix dans le pays (Ecomib).
Pour sa part, le président de la Commission de la CEDEAO a dit sa fierté de diriger cette structure pour avoir pu, a-t-il indiqué, mesurer qu’avec les chefs d’Etat et de gouvernement de la Communauté, «la solidarité va bien au-delà de l’expression de sympathie (car pour eux), la solidarité n’est pas que réconfort dans l’épreuve, ce qui est déjà beaucoup. Elle est aussi, elle est surtout soutien agissant et partage effectif de sacrifices».
Tel a été le cas, a poursuivi M. Ouédraogo, dans le combat contre la maladie à virus Ebola, combat au cours duquel les actions menées au niveau national l’ont été et continuent de l’être en coordination avec les autres Etats membres et, dans une parfaite synergie, avec les initiatives régionales. Celles-ci incluent, en plus de l’adoption et de l’opérationnalisation de mécanismes de mutualisation des moyens humains et logistiques, la mise à disposition de fonds au profit des pays les plus affectés.
Il a ensuite évoqué la situation politique au Burkina Faso pour souligner «la mobilisation conséquente des chefs d’Etat et de gouvernement de la CEDEAO avec à leur tête le président en exercice», le Ghanéen John Dramani Mahama. «C’est grâce à leur implication personnelle que la communauté internationale a apporté son soutien à la transition mise en place suite aux événements des 30 et 31 octobre 2014», a souligné M. Ouédraogo.
S’agissant de la Guinée-Bissau, le président de la Commission a indiqué que sur la base des décisions prises par les chefs d’Etat et de gouvernement lors de leur sommet extraordinaire du 30 mai 2014, la CEDEAO a continué d’apporter à ce pays le soutien de la Communauté aux efforts que son gouvernement déploie, avec courage et intelligence, pour y consolider la paix et la stabilité retrouvées et le mettre sur la voie d’un développement harmonieux.
M. Ouédraogo et la présidente du Conseil des ministres ont insisté sur les avancées significatives notées dans les autres secteurs pour aller vers l’intégration de la sous-région, notamment pour une libre circulation effective entre les pays avec l’achèvement de la construction des postes frontaliers juxtaposés entre le Ghana et le Togo et le lancement des travaux de réalisation des mêmes postes entre le Bénin et le Nigéria.
En outre, tout a été mis en œuvre pour que le tarif extérieur commun (TEC) de la CEDEAO entre effectivement en vigueur le 1er janvier 2015, comme cela avait été arrêté par les chefs d’Etat lors de leur sommet extraordinaire d’octobre 2013 à Dakar. La pose de ce nouveau jalon devrait permettre de faire de la Communauté une union douanière, a expliqué le président Ouédraogo.
Il a également insisté sur l’«importance symbolique» que représentera l’année 2015, au cours de laquelle la CEDEAO aura 40 ans. Il est prévu de marquer l’événement par des manifestations dont le point culminant coïncidera avec le jour anniversaire du 28 mai. Il s’agira d’en faire de grands moments festifs et de communion, mais surtout d’en profiter pour mieux faire connaître, notamment aux jeunes de tous les Etats membres, les objectifs et réalisations de l’organisation.
Ce 73ème Conseil des ministres de la CEDEAO, qui regroupe les ministres des Finances et les ministres chargés de l’Intégration des Etats membres, prévoit à son ordre du jour d’importants points aussi bien pour décision et approbation que pour information, comme l’examen du rapport annuel 2014 du président de la Commission ainsi que les tâches assignées par la précédente session.
cmas