Abidjan - La 33ème session du Conseil de médiation et de sécurité (CMS) de la CEDEAO s’est ouverte vendredi à Abuja avec, à son ordre du jour, la situation au Burkina Faso et au Mali et les efforts déployés par l’organisation en collaboration avec les partenaires internationaux pour soutenir la stabilisation et les réformes en Guinée-Bissau.
La préparation de l’observation des élections générales prévues en 2015 dans cinq Etats membres et la revue des efforts déployés pour arriver à la situation actuelle constitueront d’autres points sur l’agenda de cette réunion, dont l’ouverture a été présidée par la ministre des Affaires étrangères et de l’Intégration régionale du Ghana, Hanna Serwaa Tetteh.
Présidente du Conseil des ministres de la CEDEAO, qui a bouclé jeudi soir dans la capitale fédérale du Nigéria sa 73ème session ordinaire, Mme Tetteh a relevé, dans son allocution d’ouverture, que cette réunion réfléchira et prendra des mesures concrètes sur la consolidation du développement durable, la démocratie, la paix et la stabilité en Afrique de l’Ouest.
Auparavant, le président de la Commission de la CEDEAO, Kadré Désiré Ouédraogo, avait tour à tour évoqué la crise qui a éclaté au Burkina Faso fin octobre 2014, les attaques terroristes contre les populations civiles qui ont perturbé le calme au Mali, la décision d’accompagner la Guinée-Bissau pour y soutenir le processus de consolidation de la démocratie et de la sécurité ainsi que le redressement de son économie.
Dans le domaine de la gouvernance et des élections, M. Ouédraogo a noté que la région a enregistré des «succès remarquables» par rapport au renforcement des capacités des institutions, notamment les commissions électorales dans les Etats membres. «Ce renforcement a permis de réduire les violences liées aux élections et d’asseoir la confiance dans les institutions qui jouent un rôle important dans les processus électoraux», a-t-il souligné.
A cet égard, il a rappelé qu’au courant de l’année 2015, des élections présidentielles seront organisées au Burkina Faso, en Côte d’Ivoire, en Guinée, au Nigeria et au Togo. «Compte tenu du fait que la situation préélectorale dans certains de ces pays se caractérise déjà par une tension au sein de la classe politique, la CEDEAO a pris des mesures pour s’assurer que les processus conduisant à la tenue des élections soient conformes à notre Protocole additionnel sur la démocratie et la bonne gouvernance», a annoncé le président de la Commission de la CEDEAO.
Ainsi, la structure déploiera des missions d’observation et contrôlera toutes les étapes des élections à partir de ses centres de crise. Des évaluations préélectorales ont d’ores et déjà été effectuées au Nigeria et au Togo, et la Commission se concerte avec les acteurs sur les conclusions de ces évaluations afin de s’assurer de la conformité des scrutins avec les meilleures pratiques reconnues au niveau international.
Il a ensuite fait le point de la lutte contre la maladie à virus Ebola, que la précédente session du CMS, tenue en mars 2014 à Accra, avait considérée comme «une menace potentielle à la stabilité, à la sécurité humaine et au développement socioéconomique des Etats membres de notre Communauté».
cmas
La préparation de l’observation des élections générales prévues en 2015 dans cinq Etats membres et la revue des efforts déployés pour arriver à la situation actuelle constitueront d’autres points sur l’agenda de cette réunion, dont l’ouverture a été présidée par la ministre des Affaires étrangères et de l’Intégration régionale du Ghana, Hanna Serwaa Tetteh.
Présidente du Conseil des ministres de la CEDEAO, qui a bouclé jeudi soir dans la capitale fédérale du Nigéria sa 73ème session ordinaire, Mme Tetteh a relevé, dans son allocution d’ouverture, que cette réunion réfléchira et prendra des mesures concrètes sur la consolidation du développement durable, la démocratie, la paix et la stabilité en Afrique de l’Ouest.
Auparavant, le président de la Commission de la CEDEAO, Kadré Désiré Ouédraogo, avait tour à tour évoqué la crise qui a éclaté au Burkina Faso fin octobre 2014, les attaques terroristes contre les populations civiles qui ont perturbé le calme au Mali, la décision d’accompagner la Guinée-Bissau pour y soutenir le processus de consolidation de la démocratie et de la sécurité ainsi que le redressement de son économie.
Dans le domaine de la gouvernance et des élections, M. Ouédraogo a noté que la région a enregistré des «succès remarquables» par rapport au renforcement des capacités des institutions, notamment les commissions électorales dans les Etats membres. «Ce renforcement a permis de réduire les violences liées aux élections et d’asseoir la confiance dans les institutions qui jouent un rôle important dans les processus électoraux», a-t-il souligné.
A cet égard, il a rappelé qu’au courant de l’année 2015, des élections présidentielles seront organisées au Burkina Faso, en Côte d’Ivoire, en Guinée, au Nigeria et au Togo. «Compte tenu du fait que la situation préélectorale dans certains de ces pays se caractérise déjà par une tension au sein de la classe politique, la CEDEAO a pris des mesures pour s’assurer que les processus conduisant à la tenue des élections soient conformes à notre Protocole additionnel sur la démocratie et la bonne gouvernance», a annoncé le président de la Commission de la CEDEAO.
Ainsi, la structure déploiera des missions d’observation et contrôlera toutes les étapes des élections à partir de ses centres de crise. Des évaluations préélectorales ont d’ores et déjà été effectuées au Nigeria et au Togo, et la Commission se concerte avec les acteurs sur les conclusions de ces évaluations afin de s’assurer de la conformité des scrutins avec les meilleures pratiques reconnues au niveau international.
Il a ensuite fait le point de la lutte contre la maladie à virus Ebola, que la précédente session du CMS, tenue en mars 2014 à Accra, avait considérée comme «une menace potentielle à la stabilité, à la sécurité humaine et au développement socioéconomique des Etats membres de notre Communauté».
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