Monsieur le Président de l’Assemblée Nationale ;
Monsieur le Premier Ministre ;
Madame et Messieurs les Présidents des Institutions de la République ;
Monsieur le Président de la Commission Dialogue, Vérité et Réconciliation ;
Messieurs les Ministres d’Etat ;
Mesdames et Messieurs les Ministres ;
Excellence Mesdames et Messieurs les Ambassadeurs ;
Mesdames et Messieurs les Représentants des Organisations Internationales;
Messieurs les Officiers Généraux ;
Mesdames et Messieurs les Journalistes ;
Honorables invités ; Mesdames, Messieurs ;
Dès mon accession à la magistrature suprême de notre pays, et après la douloureuse crise qu’a connue notre pays, l’une de mes priorités a été de mettre en place un mécanisme qui soutienne et accélère le processus de réconciliation et le renforcement de la cohésion sociale entre toutes les communautés vivant en Côte d`Ivoire. C’est ainsi que j’ai créé, le 13 juillet 2011, la Commission Dialogue Vérité et Réconciliation, (CDVR) et elle fut effectivement installée le 28 septembre 2011 à Yamoussoukro.
Trois ans après la création de cette structure, nous sommes réunis aujourd’hui pour la remise de son Rapport final. En cette occasion solennelle, j’ai une pensée pour toutes celles et tous ceux qui ont perdus la vie, tous les disparus, toutes celles et tous ceux qui ont endurés des souffrances au cours des périodes sombres que notre pays a traversées.
Je voudrais remercier le Président de la CDVR d’avoir mené à terme le mandat que je lui ai confié. Je félicite tout naturellement tous les membres de la Commission pour leur dévouement au service de la Nation dans le cadre de cette importante mission.
Je remercie tout particulièrement les victimes et leurs proches, qui se sont spontanément présentées à la CDVR, pour partager leur souffrance et les drames qu’elles ont vécues. Elles ont fait preuve de courage et d’humanité.
Je voudrais aussi saluer l’engagement du Gouvernement, qui a mobilisé d’importantes ressources financières, environ 16 milliards de FCFA, pour accompagner la CDVR et lui permettre d’accomplir sa mission dans les meilleures conditions.
Je remercie enfin tous nos partenaires qui ont assisté la CDVR et je les invite à demeurer engagés aux côtés des structures qui poursuivront le même objectif.
Monsieur le Président de la CDVR,
Messieurs les vice-Présidents de la CDVR ;
Mesdames et Messieurs les membres de la CDVR,
A travers moi, c’est tout le peuple ivoirien qui reçoit aujourd’hui votre rapport final. Comme lui, je sais par nature qu’aucune œuvre humaine n’est parfaite, et qu’enraciner la paix et le vivre ensemble dans l’esprit de nos concitoyens nécessitera un engagement permanent de tous et la poursuite de la transformation de nos institutions pour les rendre plus justes et plus démocratiques.
Je demande donc au Gouvernement d’examiner votre rapport et de mettre en œuvre les recommandations jugées pertinentes pour parachever ce processus.
J’invite également tous les Ivoiriens, notamment les acteurs de la Société civile, les partis politiques, les jeunes, les femmes, et les ONG à s’approprier, sans a priori, le chantier de la réconciliation.
Honorables invités,
Mesdames et Messieurs,
Comme l’a souligné le Président de la CDVR en novembre 2013, lorsqu’il me présentait son rapport préliminaire, j’ai inscrit la réconciliation nationale et le vivre ensemble au centre de mes priorités, bien avant mon accession à la magistrature suprême. Cette conviction que la réconciliation des ivoiriens était un impératif, je la tiens des terribles évènements que j’ai suivis dans d’autres pays pendant ma carrière internationale ainsi que de ce que notre pays a vécu avant et pendant la grave crise postélectorale.
En effet, c’est sous nos yeux que notre pays a perdu progressivement ses repères : le meurtre de masse s’est banalisé, l’impunité était devenue une constante de la vie politique, la justice s’est effondrée, l’Etat était devenu la propriété de quelques-uns, certains étudiants ont acquis pour tout diplôme, le droit de tuer, une frange de notre armée a été instrumentalisée.
C’est fort de ce constat que j’ai soumis à mes compatriotes, au cours des rencontres que j’ai eues avec eux, avant et pendant la campagne pour l’élection présidentielle de 2010, le projet de création d’une Commission de réconciliation nationale, pour rebâtir l’unité nationale. Mon élection est le signe que les ivoiriens ont adhéré à ce projet pour tourner définitivement cette douloureuse page de notre histoire.
La cérémonie d’aujourd’hui nous invite à dépasser les drames récents et à nous rappeler, pour mieux pardonner, que plus de 3000 personnes sont mortes lors de la crise postélectorale. Je m’incline devant leur mémoire. C’est pour tous ces ivoiriens et non-ivoiriens que je ne ménagerai aucun effort pour lutter contre l’impunité, l’intolérance et l’injustice.
Il est de notre devoir, de protéger tous nos concitoyens, notamment les plus faibles et les plus vulnérables contre toute forme de violation de leurs droits.
Honorables Invités,
Mesdames et Messieurs,
Je comprends l’impatience de mes compatriotes et de certains de nos partenaires, même s’ils se félicitent des progrès que nous avons accomplis. J’entends leur appel en faveur d’une justice plus diligente. Je voudrais cependant rappeler que nous avons hérité d’un appareil judiciaire détruit et déstructuré ; d’un pays qui a connu des fractures suffisamment graves pour menacer l’équilibre national. J’invite donc chacun à tenir compte de ces réalités pour mesurer, en toute objectivité, le chemin parcouru et les réformes à entreprendre. Après une période difficile, qui nous a conduit à recourir à la justice internationale, notre système judiciaire est désormais sur les rails grâce notamment aux réformes engagées par le Gouvernement. Celles-ci ont été soutenues par nos partenaires que sont les Etats-Unis d’Amérique, l’Union européenne et plus particulièrement la France, qui, dans le cadre du Contrat de Désendettement et de Développement (C2D), va consacrer 20 milliards de FCFA à la réforme de la Justice et de l’Etat de droit.
Aujourd’hui, notre pays est donc capable de garantir à tous, une justice équitable et de respecter, sur le plan intérieur, les exigences de la justice internationale.
C’est pour concrétiser ces progrès que j’invite le Gouvernement à accélérer les procédures en cours, dans le cadre des affaires liées à la crise postélectorale, afin de clore définitivement ce douloureux chapitre.
Honorable invités,
Mesdames et Messieurs,
Même si nous avons fait de la CDVR la vitrine de l’action publique dans le cadre de la réconciliation nationale, les Ivoiriens se sont engagés très tôt et résolument sur la voie de la réconciliation. Ils ont réappris à vivre ensemble dans les villes, dans les campagnes, dans les quartiers, dans les écoles, dans les marchés…
C’est pourquoi, je suis convaincu, que l’amélioration de la situation économique de notre pays, la satisfaction des besoins sociaux de base de nos populations en eau potable, en électricité, en écoles, en hôpitaux, en routes ou encore en logement ainsi qu’une une meilleure redistribution de la richesse consolideront cette dynamique.
Je voudrais donc inviter les acteurs politiques et la presse à s’inspirer du formidable exemple de cohésion et de communauté de destin démontré par nos compatriotes. Chacun de nous doit, dans ses discours, dans ses écrits, dans son comportement, contribuer à apaiser les cœurs, à prôner le pardon et à panser les blessures.
Pour ma part, je continuerai de tendre la main à tous ceux qui veulent participer à l’œuvre passionnante de porter notre pays au plus haut rang des nations qui comptent en Afrique et dans le monde.
A cet égard, je voudrais relever et saluer les avancées notables enregistrées en ce qui concerne le retour de nos compatriotes réfugiés dans les pays de la sous-région, avec l’appui du Haut-Commissariat aux Réfugiés. Je réitère mon appel à celles et ceux qui hésitent encore, pour qu’ils rentrent afin de contribuer à la reconstruction de la Côte d’Ivoire.
Enfin, je voudrais saluer les progrès réalisés au niveau du dialogue politique, à travers notamment la mise en place d’une nouvelle Commission Electorale Indépendante consensuelle. La démarche inclusive mise en œuvre par le Gouvernement est un socle pour des élections générales transparentes et apaisées en 2015.
Honorables invités,
Mesdames et Messieurs,
Le temps est venu de nous consacrer entièrement aux victimes et de procéder aux réparations qui s’imposent. L’Etat n’oubliera personne. J’invite donc le Gouvernement et les structures concernées à travailler, avec la société civile, à la transparence et à la crédibilité des opérations qui vont être engagées. Nous devons en faire une cause nationale.
Mais d’ores et déjà, je voudrais annoncer qu’un fonds pour l’indemnisation des victimes sera mis en place dès 2015, avec une constitution initiale de la part de l’Etat de Côte d’Ivoire de 10 milliards de FCFA. Je demande à tous nos partenaires d’accompagner nos efforts en y apportant leur contribution.
Honorables invités,
Mesdames et Messieurs,
Nous avons franchi ensemble, en peu de temps, grâce à votre engagement à tous, des étapes majeures sur la voie de la cohésion nationale et du patriotisme dans notre pays qui connait un nouveau repositionnement dans le monde.
J’invite sincèrement chacun à maintenir le cap que nous nous sommes fixés afin d’effacer pour toujours les divisions que notre chère Côte d’Ivoire a connu par le passé.
Que Dieu bénisse la Nation ivoirienne.
Je vous remercie.
Abidjan, le 15 décembre 2014
Monsieur le Premier Ministre ;
Madame et Messieurs les Présidents des Institutions de la République ;
Monsieur le Président de la Commission Dialogue, Vérité et Réconciliation ;
Messieurs les Ministres d’Etat ;
Mesdames et Messieurs les Ministres ;
Excellence Mesdames et Messieurs les Ambassadeurs ;
Mesdames et Messieurs les Représentants des Organisations Internationales;
Messieurs les Officiers Généraux ;
Mesdames et Messieurs les Journalistes ;
Honorables invités ; Mesdames, Messieurs ;
Dès mon accession à la magistrature suprême de notre pays, et après la douloureuse crise qu’a connue notre pays, l’une de mes priorités a été de mettre en place un mécanisme qui soutienne et accélère le processus de réconciliation et le renforcement de la cohésion sociale entre toutes les communautés vivant en Côte d`Ivoire. C’est ainsi que j’ai créé, le 13 juillet 2011, la Commission Dialogue Vérité et Réconciliation, (CDVR) et elle fut effectivement installée le 28 septembre 2011 à Yamoussoukro.
Trois ans après la création de cette structure, nous sommes réunis aujourd’hui pour la remise de son Rapport final. En cette occasion solennelle, j’ai une pensée pour toutes celles et tous ceux qui ont perdus la vie, tous les disparus, toutes celles et tous ceux qui ont endurés des souffrances au cours des périodes sombres que notre pays a traversées.
Je voudrais remercier le Président de la CDVR d’avoir mené à terme le mandat que je lui ai confié. Je félicite tout naturellement tous les membres de la Commission pour leur dévouement au service de la Nation dans le cadre de cette importante mission.
Je remercie tout particulièrement les victimes et leurs proches, qui se sont spontanément présentées à la CDVR, pour partager leur souffrance et les drames qu’elles ont vécues. Elles ont fait preuve de courage et d’humanité.
Je voudrais aussi saluer l’engagement du Gouvernement, qui a mobilisé d’importantes ressources financières, environ 16 milliards de FCFA, pour accompagner la CDVR et lui permettre d’accomplir sa mission dans les meilleures conditions.
Je remercie enfin tous nos partenaires qui ont assisté la CDVR et je les invite à demeurer engagés aux côtés des structures qui poursuivront le même objectif.
Monsieur le Président de la CDVR,
Messieurs les vice-Présidents de la CDVR ;
Mesdames et Messieurs les membres de la CDVR,
A travers moi, c’est tout le peuple ivoirien qui reçoit aujourd’hui votre rapport final. Comme lui, je sais par nature qu’aucune œuvre humaine n’est parfaite, et qu’enraciner la paix et le vivre ensemble dans l’esprit de nos concitoyens nécessitera un engagement permanent de tous et la poursuite de la transformation de nos institutions pour les rendre plus justes et plus démocratiques.
Je demande donc au Gouvernement d’examiner votre rapport et de mettre en œuvre les recommandations jugées pertinentes pour parachever ce processus.
J’invite également tous les Ivoiriens, notamment les acteurs de la Société civile, les partis politiques, les jeunes, les femmes, et les ONG à s’approprier, sans a priori, le chantier de la réconciliation.
Honorables invités,
Mesdames et Messieurs,
Comme l’a souligné le Président de la CDVR en novembre 2013, lorsqu’il me présentait son rapport préliminaire, j’ai inscrit la réconciliation nationale et le vivre ensemble au centre de mes priorités, bien avant mon accession à la magistrature suprême. Cette conviction que la réconciliation des ivoiriens était un impératif, je la tiens des terribles évènements que j’ai suivis dans d’autres pays pendant ma carrière internationale ainsi que de ce que notre pays a vécu avant et pendant la grave crise postélectorale.
En effet, c’est sous nos yeux que notre pays a perdu progressivement ses repères : le meurtre de masse s’est banalisé, l’impunité était devenue une constante de la vie politique, la justice s’est effondrée, l’Etat était devenu la propriété de quelques-uns, certains étudiants ont acquis pour tout diplôme, le droit de tuer, une frange de notre armée a été instrumentalisée.
C’est fort de ce constat que j’ai soumis à mes compatriotes, au cours des rencontres que j’ai eues avec eux, avant et pendant la campagne pour l’élection présidentielle de 2010, le projet de création d’une Commission de réconciliation nationale, pour rebâtir l’unité nationale. Mon élection est le signe que les ivoiriens ont adhéré à ce projet pour tourner définitivement cette douloureuse page de notre histoire.
La cérémonie d’aujourd’hui nous invite à dépasser les drames récents et à nous rappeler, pour mieux pardonner, que plus de 3000 personnes sont mortes lors de la crise postélectorale. Je m’incline devant leur mémoire. C’est pour tous ces ivoiriens et non-ivoiriens que je ne ménagerai aucun effort pour lutter contre l’impunité, l’intolérance et l’injustice.
Il est de notre devoir, de protéger tous nos concitoyens, notamment les plus faibles et les plus vulnérables contre toute forme de violation de leurs droits.
Honorables Invités,
Mesdames et Messieurs,
Je comprends l’impatience de mes compatriotes et de certains de nos partenaires, même s’ils se félicitent des progrès que nous avons accomplis. J’entends leur appel en faveur d’une justice plus diligente. Je voudrais cependant rappeler que nous avons hérité d’un appareil judiciaire détruit et déstructuré ; d’un pays qui a connu des fractures suffisamment graves pour menacer l’équilibre national. J’invite donc chacun à tenir compte de ces réalités pour mesurer, en toute objectivité, le chemin parcouru et les réformes à entreprendre. Après une période difficile, qui nous a conduit à recourir à la justice internationale, notre système judiciaire est désormais sur les rails grâce notamment aux réformes engagées par le Gouvernement. Celles-ci ont été soutenues par nos partenaires que sont les Etats-Unis d’Amérique, l’Union européenne et plus particulièrement la France, qui, dans le cadre du Contrat de Désendettement et de Développement (C2D), va consacrer 20 milliards de FCFA à la réforme de la Justice et de l’Etat de droit.
Aujourd’hui, notre pays est donc capable de garantir à tous, une justice équitable et de respecter, sur le plan intérieur, les exigences de la justice internationale.
C’est pour concrétiser ces progrès que j’invite le Gouvernement à accélérer les procédures en cours, dans le cadre des affaires liées à la crise postélectorale, afin de clore définitivement ce douloureux chapitre.
Honorable invités,
Mesdames et Messieurs,
Même si nous avons fait de la CDVR la vitrine de l’action publique dans le cadre de la réconciliation nationale, les Ivoiriens se sont engagés très tôt et résolument sur la voie de la réconciliation. Ils ont réappris à vivre ensemble dans les villes, dans les campagnes, dans les quartiers, dans les écoles, dans les marchés…
C’est pourquoi, je suis convaincu, que l’amélioration de la situation économique de notre pays, la satisfaction des besoins sociaux de base de nos populations en eau potable, en électricité, en écoles, en hôpitaux, en routes ou encore en logement ainsi qu’une une meilleure redistribution de la richesse consolideront cette dynamique.
Je voudrais donc inviter les acteurs politiques et la presse à s’inspirer du formidable exemple de cohésion et de communauté de destin démontré par nos compatriotes. Chacun de nous doit, dans ses discours, dans ses écrits, dans son comportement, contribuer à apaiser les cœurs, à prôner le pardon et à panser les blessures.
Pour ma part, je continuerai de tendre la main à tous ceux qui veulent participer à l’œuvre passionnante de porter notre pays au plus haut rang des nations qui comptent en Afrique et dans le monde.
A cet égard, je voudrais relever et saluer les avancées notables enregistrées en ce qui concerne le retour de nos compatriotes réfugiés dans les pays de la sous-région, avec l’appui du Haut-Commissariat aux Réfugiés. Je réitère mon appel à celles et ceux qui hésitent encore, pour qu’ils rentrent afin de contribuer à la reconstruction de la Côte d’Ivoire.
Enfin, je voudrais saluer les progrès réalisés au niveau du dialogue politique, à travers notamment la mise en place d’une nouvelle Commission Electorale Indépendante consensuelle. La démarche inclusive mise en œuvre par le Gouvernement est un socle pour des élections générales transparentes et apaisées en 2015.
Honorables invités,
Mesdames et Messieurs,
Le temps est venu de nous consacrer entièrement aux victimes et de procéder aux réparations qui s’imposent. L’Etat n’oubliera personne. J’invite donc le Gouvernement et les structures concernées à travailler, avec la société civile, à la transparence et à la crédibilité des opérations qui vont être engagées. Nous devons en faire une cause nationale.
Mais d’ores et déjà, je voudrais annoncer qu’un fonds pour l’indemnisation des victimes sera mis en place dès 2015, avec une constitution initiale de la part de l’Etat de Côte d’Ivoire de 10 milliards de FCFA. Je demande à tous nos partenaires d’accompagner nos efforts en y apportant leur contribution.
Honorables invités,
Mesdames et Messieurs,
Nous avons franchi ensemble, en peu de temps, grâce à votre engagement à tous, des étapes majeures sur la voie de la cohésion nationale et du patriotisme dans notre pays qui connait un nouveau repositionnement dans le monde.
J’invite sincèrement chacun à maintenir le cap que nous nous sommes fixés afin d’effacer pour toujours les divisions que notre chère Côte d’Ivoire a connu par le passé.
Que Dieu bénisse la Nation ivoirienne.
Je vous remercie.
Abidjan, le 15 décembre 2014
