Les habitants du village de Memni sous-préfecture d’Alépé sont montés au créneau ce lundi 15 décembre 2014, pour exprimer leur mécontentement face à ‘’l’attribution de leurs terres par les autorités locales’’ disent-ils à des tiers. Ce pourquoi, ils ont réclamé à travers une marche pacifique de protestation et une opération ville morte, l’intervention du chef de l’Etat S.E Alassane Ouattara, qui y a été intronisé lors de sa campagne électorale.
« De Memni, allons conquérir le reste du pays… » avait déclaré le Président Alassane Ouattara, dans la mouvance électorale pour acquérir le vote de la population de l’un des plus grands villages de Côte d’Ivoire qui compte près de vingt mille âmes.
Aujourd’hui, cette population implore le secours du chef de l’Etat pour la résolution d’un conflit foncier dû au fait que depuis trois ans des individus avec la complicité des autorités locales tentent de leur spolier de leurs terres à Memni.
Depuis 1973 l’Etat avait attribué, suite au processus de déclassement de forêt, des parcelles de terres aux populations locales relativement à leurs différents besoins.
Cette initiative qui s’inscrit dans la politique de diversification des richesses constitue parfois un nœud de litiges entre les populations autochtones et allogènes.
D’ou la publication de la loi de Septembre 2011 qui prévoit un délai de dix ans pour l’acquisition de titre foncier, comme solution palliative.
Parfois, l’application abusive du présent décret devient une source de conflit, tel le cas du village Memni, où les villageois ont aperçu à bord des véhicules de type 4X4 immatriculés D74 des agents des Eaux et Forêts transporter des bornes en bétons sur lesquelles étaient inscrits les noms d’individus autres que ceux des villageois.
Beaucoup dans les champs se sont opposés au bornage de leurs parcelles et cela a engendré bon nombres de protestations et de demande d’explication auprès de la chefferie locale. Le problème qui se posait semblait dépasser les compétences de l’autorité coutumière qui en a fait la transmission au préfet départemental.
A cet effet, une assemblée générale consultative organisée par Madame le préfet sur la place du marché de Memni en présence du chef du village, de ses notables et de certains cadres n’a pu satisfaire les populations villageoises qui ne demandent rien d’autre que leurs terres.
Serait-ce pour servir à des fins personnelles que ces administrateurs et cadres en complicité avec certains agents Forces armées républicaines de Côte d’Ivoire (FRCI) se sont rués dans les plantations et forêts en jachère de la région d’Alépé, détruisant les biens de personnes notamment des plantations de cacao, d’hévéa et palmier à huile ?
Il est vrai qu’un comité de Gestion du Foncier rural ait été installé dans tous les départements afin de régler le problème foncier mais il n’a jamais été question de procéder à la destruction des cultures déjà existantes.
A la tête du comité de protestation mis sur pieds, M.Guieby Aké Serge, chef de génération DJIGBO fait l’objet de pression et d’intimidation de la part de ses détracteurs.
« Depuis trois ans le Chef du village Akichi Emmanuel nous a dit que ‘’des gens vont faire des travaux dans vos champs, si vous les voyez, laissez-les faire’’. Cependant, ils ont commencé par y installer des bornes et détruire nos plantations. C’est ainsi que nous nous sommes mobilisés pour rencontrer le Chef pour en parler. Après s’être absenté plusieurs fois et m’avoir menacé, il a fini par céder en nous demandant de nous calmer et que les gens n’allaient pas nous prendre nos terres » a confié M. Guieby Aké.
Poursuivant il a expliqué que le préfet n’a pas su les convaincre. « Elle nous a fait croire que nos terres ne sont plus les nôtres, car nous n’avons pas de lettre d’attribution et que nos terres appartiennent à de nouveaux propriétaires, qui ont reçu de lettres d’attribution. Comme solution elle nous a proposé de payer 100 000 F CFA/hectare afin de restituer l’argent de ces éventuels nouveaux propriétaires de nos terres… » a-t’il relaté.
La porte-parole de femmes de Memni, Mme Adou Affoué Marie Anne demande pour sa part au chef de l’Etat, d’utiliser ses pouvoirs pour intimer à ces gens de libérer leurs plantations qui représentent leur seule source de vie. « Ce sont les femmes qui l’avaient accueilli et introniser, aujourd’hui ces parents de Memni réclament son intervention pour que la paix y revienne et qu’on nous rende nos terres » a-t’elle prié.
A l’instar d’Agboville qui a connu ces même litiges fonciers, à Alépé, ce problème touche plus de quatre villages, Denguira, Montezo, Mafia, Zotchi etc…Il y a lieu de trouver une solution imminente de la part du Gouvernement, car des jours plus mouvementés s’annoncent…
JOB
« De Memni, allons conquérir le reste du pays… » avait déclaré le Président Alassane Ouattara, dans la mouvance électorale pour acquérir le vote de la population de l’un des plus grands villages de Côte d’Ivoire qui compte près de vingt mille âmes.
Aujourd’hui, cette population implore le secours du chef de l’Etat pour la résolution d’un conflit foncier dû au fait que depuis trois ans des individus avec la complicité des autorités locales tentent de leur spolier de leurs terres à Memni.
Depuis 1973 l’Etat avait attribué, suite au processus de déclassement de forêt, des parcelles de terres aux populations locales relativement à leurs différents besoins.
Cette initiative qui s’inscrit dans la politique de diversification des richesses constitue parfois un nœud de litiges entre les populations autochtones et allogènes.
D’ou la publication de la loi de Septembre 2011 qui prévoit un délai de dix ans pour l’acquisition de titre foncier, comme solution palliative.
Parfois, l’application abusive du présent décret devient une source de conflit, tel le cas du village Memni, où les villageois ont aperçu à bord des véhicules de type 4X4 immatriculés D74 des agents des Eaux et Forêts transporter des bornes en bétons sur lesquelles étaient inscrits les noms d’individus autres que ceux des villageois.
Beaucoup dans les champs se sont opposés au bornage de leurs parcelles et cela a engendré bon nombres de protestations et de demande d’explication auprès de la chefferie locale. Le problème qui se posait semblait dépasser les compétences de l’autorité coutumière qui en a fait la transmission au préfet départemental.
A cet effet, une assemblée générale consultative organisée par Madame le préfet sur la place du marché de Memni en présence du chef du village, de ses notables et de certains cadres n’a pu satisfaire les populations villageoises qui ne demandent rien d’autre que leurs terres.
Serait-ce pour servir à des fins personnelles que ces administrateurs et cadres en complicité avec certains agents Forces armées républicaines de Côte d’Ivoire (FRCI) se sont rués dans les plantations et forêts en jachère de la région d’Alépé, détruisant les biens de personnes notamment des plantations de cacao, d’hévéa et palmier à huile ?
Il est vrai qu’un comité de Gestion du Foncier rural ait été installé dans tous les départements afin de régler le problème foncier mais il n’a jamais été question de procéder à la destruction des cultures déjà existantes.
A la tête du comité de protestation mis sur pieds, M.Guieby Aké Serge, chef de génération DJIGBO fait l’objet de pression et d’intimidation de la part de ses détracteurs.
« Depuis trois ans le Chef du village Akichi Emmanuel nous a dit que ‘’des gens vont faire des travaux dans vos champs, si vous les voyez, laissez-les faire’’. Cependant, ils ont commencé par y installer des bornes et détruire nos plantations. C’est ainsi que nous nous sommes mobilisés pour rencontrer le Chef pour en parler. Après s’être absenté plusieurs fois et m’avoir menacé, il a fini par céder en nous demandant de nous calmer et que les gens n’allaient pas nous prendre nos terres » a confié M. Guieby Aké.
Poursuivant il a expliqué que le préfet n’a pas su les convaincre. « Elle nous a fait croire que nos terres ne sont plus les nôtres, car nous n’avons pas de lettre d’attribution et que nos terres appartiennent à de nouveaux propriétaires, qui ont reçu de lettres d’attribution. Comme solution elle nous a proposé de payer 100 000 F CFA/hectare afin de restituer l’argent de ces éventuels nouveaux propriétaires de nos terres… » a-t’il relaté.
La porte-parole de femmes de Memni, Mme Adou Affoué Marie Anne demande pour sa part au chef de l’Etat, d’utiliser ses pouvoirs pour intimer à ces gens de libérer leurs plantations qui représentent leur seule source de vie. « Ce sont les femmes qui l’avaient accueilli et introniser, aujourd’hui ces parents de Memni réclament son intervention pour que la paix y revienne et qu’on nous rende nos terres » a-t’elle prié.
A l’instar d’Agboville qui a connu ces même litiges fonciers, à Alépé, ce problème touche plus de quatre villages, Denguira, Montezo, Mafia, Zotchi etc…Il y a lieu de trouver une solution imminente de la part du Gouvernement, car des jours plus mouvementés s’annoncent…
JOB