Nicolas Youssouf Djibo garde la tête froide face au malaise au Rassemblement des républicains (RDR) et révélé au grand jour lors de la célébration du 20è anniversaire du parti samedi dernier à Bouaké. Le maire de Bouaké partage son optimisme.
Monsieur le maire, quel sens donnez-vous à la célébration du 20è anniversaire du Rassemblement des républicains (Rdr) dans votre commune?
Il s’agit d’abord pour le Rdr de faire une halte pour se remémorer toute son histoire, depuis la création du parti, jusqu’à la date d’aujourd’hui. Donc, il fallait fêter ces vingt années de combat qu’a connu le Rdr, et surtout voir les perspectives qui s’offrent à notre pays, à notre jeunesse et à tout le peuple ivoirien.
Il y a un autre combat qui attend le Rdr, celui de la réélection de Alassane Ouattara en 2015. Est-ce que vous avez une autre solution en dehors de l’Appel de Daoukro ?
Le président Alassane Ouattara est d’abord le candidat du Rdr avant d’être le candidat du Rhdp. Dans ce sens, nous, militants du Rdr, nous, responsables politiques du Rdr, prenons toutes les dispositions pour assurer sa victoire, avec nos propres armes. Bien sûr que nous souhaitons que la candidature du président Alassane Ouattara se fasse dans le cadre du Rhdp, dans la continuité de l’Appel de Daoukro. Mais, il va de soi que le Rdr soit en ordre de marche pour lui assurer sa victoire en 2015.
Mais, il y a un obstacle apparent, les militants du Rdr ne sont pas contents de leurs cadres, ils sont démobilisés. Quelqu’un disait : en 2015, l’adversaire d’Alassane Ouattara, ce n’est ni le Fpi, ni les dissidents du Pdci, l’adversaire d’Alassane c’est le Rdr. Est-ce que vous avez une solution avant les élections de 2015 ?
C’est vrai ce que vous dites, mais cela n’inspire pas d’inquiétude particulière. Connaissez-vous un parti important en Côte d’Ivoire qui ne connaisse pas ce problème ? Vous prenez le Fpi, c’est la catastrophe. Au Pdci, les mêmes problèmes existent. C’est vrai qu’il y a un certain mécontentement au niveau de la base, mais les choses vont se mettre en ordre de marche lorsque le moment sera venu. Un militant du Rdr convaincu ne peut pas faire autrement que de se mettre en ordre de marche pour la victoire d’Alassane Ouattara. Je ne suis pas inquiet ! Aucun parti n’est épargné par ce problème ; c’est tout le milieu politique en Côte d’Ivoire qui est concerné.
Bouaké avait fait près de 80% pour le président Ouattara à la présidentielle de 2010. Est-ce que vous pouvez atteindre ce score encore en 2015 ?
Nous ferons tout pour battre ce score. Si nous avons fait 80% en 2010, je voudrais faire au moins 81% en 2015. Nous allons tout mettre en œuvre pour progresser et prouver à la face du monde que Bouaké est le fief d’Alassane Ouattara, que Bouaké est le bastion d’Alassane Ouattara, que Bouaké et Alassane Ouattara ne font qu’un. Et nous sommes assurés de lui apporter une victoire très forte aux prochaines élections.
Propos recueillis par Marie-France Océane
Monsieur le maire, quel sens donnez-vous à la célébration du 20è anniversaire du Rassemblement des républicains (Rdr) dans votre commune?
Il s’agit d’abord pour le Rdr de faire une halte pour se remémorer toute son histoire, depuis la création du parti, jusqu’à la date d’aujourd’hui. Donc, il fallait fêter ces vingt années de combat qu’a connu le Rdr, et surtout voir les perspectives qui s’offrent à notre pays, à notre jeunesse et à tout le peuple ivoirien.
Il y a un autre combat qui attend le Rdr, celui de la réélection de Alassane Ouattara en 2015. Est-ce que vous avez une autre solution en dehors de l’Appel de Daoukro ?
Le président Alassane Ouattara est d’abord le candidat du Rdr avant d’être le candidat du Rhdp. Dans ce sens, nous, militants du Rdr, nous, responsables politiques du Rdr, prenons toutes les dispositions pour assurer sa victoire, avec nos propres armes. Bien sûr que nous souhaitons que la candidature du président Alassane Ouattara se fasse dans le cadre du Rhdp, dans la continuité de l’Appel de Daoukro. Mais, il va de soi que le Rdr soit en ordre de marche pour lui assurer sa victoire en 2015.
Mais, il y a un obstacle apparent, les militants du Rdr ne sont pas contents de leurs cadres, ils sont démobilisés. Quelqu’un disait : en 2015, l’adversaire d’Alassane Ouattara, ce n’est ni le Fpi, ni les dissidents du Pdci, l’adversaire d’Alassane c’est le Rdr. Est-ce que vous avez une solution avant les élections de 2015 ?
C’est vrai ce que vous dites, mais cela n’inspire pas d’inquiétude particulière. Connaissez-vous un parti important en Côte d’Ivoire qui ne connaisse pas ce problème ? Vous prenez le Fpi, c’est la catastrophe. Au Pdci, les mêmes problèmes existent. C’est vrai qu’il y a un certain mécontentement au niveau de la base, mais les choses vont se mettre en ordre de marche lorsque le moment sera venu. Un militant du Rdr convaincu ne peut pas faire autrement que de se mettre en ordre de marche pour la victoire d’Alassane Ouattara. Je ne suis pas inquiet ! Aucun parti n’est épargné par ce problème ; c’est tout le milieu politique en Côte d’Ivoire qui est concerné.
Bouaké avait fait près de 80% pour le président Ouattara à la présidentielle de 2010. Est-ce que vous pouvez atteindre ce score encore en 2015 ?
Nous ferons tout pour battre ce score. Si nous avons fait 80% en 2010, je voudrais faire au moins 81% en 2015. Nous allons tout mettre en œuvre pour progresser et prouver à la face du monde que Bouaké est le fief d’Alassane Ouattara, que Bouaké est le bastion d’Alassane Ouattara, que Bouaké et Alassane Ouattara ne font qu’un. Et nous sommes assurés de lui apporter une victoire très forte aux prochaines élections.
Propos recueillis par Marie-France Océane