Nouakchott (Mauritanie) - Cinq chefs d’Etats et les représentants de 6 autres se sont réunis jeudi dans la capitale mauritanienne dans le cadre du forum « Processus de Nouakchott » qui regroupe ces 11 pays autour de la problématique de la sécurité au Sahel, a-t-on constaté à Nouakchott.
Il s’agit, outre le chef de l’Etat mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz, des présidents du Sénégal, du Mali, du Tchad et du Burkina Faso, respectivement Macky Sall, Ibrahim Boubacar Keita, Idriss Déby et Michel Kafando, ainsi que des représentants de Guinée, de Côte d’Ivoire, d’Algérie, de Libye, du Niger et du Nigeria.
Le sommet d’aujourd’hui, le premier depuis la création en mars 2013 du « Processus de Nouakchott », est organisé autour du thème « Un espace sécurisé pour un développement global ».
"L’Afrique doit prendre son destin en main et mettre en place les mécanismes appropriés pour faire face aux multiples défis auxquels elle est confrontée", a déclaré Smail Chergui, Commissaire à la paix et à la Sécurité à l’Union Africaine, à l’ouverture de la rencontre.
Il a ajouté que le Sommet du « Processus de Nouakchott » contribuera sans doute à définir et à renforcer les efforts déployés dans ce cadre.
De son côté, le chef de l’Etat mauritanien, également président en exercice de l’Union africaine, a souligné que face aux périls terroristes, « nos pays sont appelés à adapter leurs systèmes nationaux de sécurité, aux contraintes et défis sur Ie terrain, mais aussi à Ia nature rapidement changeante des menaces d’instabilité régionale ».
Il a indiqué que le présent sommet devra définir les actions à mener, en faveur de la sécurité et de la stabilité de Ia région sahélo-saharienne, dans Ie cadre de Ia Stratégie de l’Union africaine pour « notre région ».
« La situation préoccupante en Libye a non seulement le potentiel d’aggraver les difficultés politico-sécuritaires de ce pays, mais aussi d’impacter négativement la sécurité de toute la région », a aussi noté Ould Abdel Aziz. « Nous nous devons d’apporter notre assistance à ce pays, pour lui permettre de recouvrer son unité nationale et les fondements démocratiques d’un Etat moderne », a-t-il plaidé.
Le président mauritanien a eu en outre une pensée pour le Nigeria où « des crimes abjects sont commis au nom de l’Islam par le groupe terroriste Boko Haram ». Il s’es alarmé en constatant que l’activité « criminelle » de ce groupe s’étend aux pays frontaliers du Nigéria.
MOO/of/APA
Il s’agit, outre le chef de l’Etat mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz, des présidents du Sénégal, du Mali, du Tchad et du Burkina Faso, respectivement Macky Sall, Ibrahim Boubacar Keita, Idriss Déby et Michel Kafando, ainsi que des représentants de Guinée, de Côte d’Ivoire, d’Algérie, de Libye, du Niger et du Nigeria.
Le sommet d’aujourd’hui, le premier depuis la création en mars 2013 du « Processus de Nouakchott », est organisé autour du thème « Un espace sécurisé pour un développement global ».
"L’Afrique doit prendre son destin en main et mettre en place les mécanismes appropriés pour faire face aux multiples défis auxquels elle est confrontée", a déclaré Smail Chergui, Commissaire à la paix et à la Sécurité à l’Union Africaine, à l’ouverture de la rencontre.
Il a ajouté que le Sommet du « Processus de Nouakchott » contribuera sans doute à définir et à renforcer les efforts déployés dans ce cadre.
De son côté, le chef de l’Etat mauritanien, également président en exercice de l’Union africaine, a souligné que face aux périls terroristes, « nos pays sont appelés à adapter leurs systèmes nationaux de sécurité, aux contraintes et défis sur Ie terrain, mais aussi à Ia nature rapidement changeante des menaces d’instabilité régionale ».
Il a indiqué que le présent sommet devra définir les actions à mener, en faveur de la sécurité et de la stabilité de Ia région sahélo-saharienne, dans Ie cadre de Ia Stratégie de l’Union africaine pour « notre région ».
« La situation préoccupante en Libye a non seulement le potentiel d’aggraver les difficultés politico-sécuritaires de ce pays, mais aussi d’impacter négativement la sécurité de toute la région », a aussi noté Ould Abdel Aziz. « Nous nous devons d’apporter notre assistance à ce pays, pour lui permettre de recouvrer son unité nationale et les fondements démocratiques d’un Etat moderne », a-t-il plaidé.
Le président mauritanien a eu en outre une pensée pour le Nigeria où « des crimes abjects sont commis au nom de l’Islam par le groupe terroriste Boko Haram ». Il s’es alarmé en constatant que l’activité « criminelle » de ce groupe s’étend aux pays frontaliers du Nigéria.
MOO/of/APA