Un proche de l’ex-Premier ministre ivoirien Charles Konan Banny, candidat à l’investiture de son parti pour la présidentielle de 2015, a été arrêté par la police économique, qui a également convoqué trois autres soutiens, a annoncé samedi l’entourage de M. Banny.
Charles Konan Banny a transgressé les consignes de l’ex-chef de l’Etat Henri Konan Bédié (1993-1999), le patron du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI, majorité), en se déclarant le 10 décembre candidat à l’investiture de cette formation pour la future présidentielle.
M. Bédié, partenaire-clé du président ivoirien Alassane Ouattara, qui avait permis en 2010 l’élection de ce dernier face au sortant Laurent Gbagbo à la faveur d’une alliance de second tour, a déjà appelé à trois reprises à voter Ouattara, le grand favori du scrutin d’octobre 2015.
Un premier proche de M. Banny, convoqué vendredi, a été placé en détention.
"Il est détenu à la prison de la police économique" qui l’accuse d’"enrichissement illicite", a déclaré samedi Franck Sran Kouassi, un porte-parole de Charles Konan Banny.
Trois autres personnes, un couple soutenant l’ancien Premier ministre et un ancien conseiller spécial de M. Banny, actuellement cadre d’une banque, seront entendues la semaine prochaine pour des crimes économiques, a indiqué un proche du dossier.
Une source policière a confirmé ces convocations, sans plus de précisions.
Premier ministre (2006-2007) d’un gouvernement d’union nationale sous l’ancien président Laurent Gbagbo, Charles Konan Banny s’est vu confier par Ouattara la lourde tâche de diriger la Commission dialogue vérité et réconciliation, dont les multiples dysfonctionnements lui ont valu de vives critiques.
"Le but de tout cela, c’est que M. Banny n’aille pas plus loin en 2015. Personne n’est dupe", a affirmé M. Kouassi, qui a qualifié le procédé de "lamentable", d’"indécent" ou encore de "mascarade" "grotesque".
"Les outils de la République travaillent à la non-démocratie", a-t-il déclaré.
Outre Charles Konan Banny, l’ancien ministre des Affaires étrangères Amara Essy postule pour l’investiture du PDCI, tandis que le député de ce parti Bertin Kouadio Konan s’est d’ores et déjà déclaré candidat à la présidentielle.
Le PDCI se déchire autour de la présence d’un des siens au scrutin de 2015. Une bagarre a ponctué jeudi le bureau politique du parti entre soutiens et opposants à la ligne de M. Bédié.
La Côte d’Ivoire sort d’une décennie de crise politico-militaire, qui a culminé avec les violences post électorales de 2010-2011. Plus de 3.000 personnes étaient mortes en cinq mois.
Charles Konan Banny a transgressé les consignes de l’ex-chef de l’Etat Henri Konan Bédié (1993-1999), le patron du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI, majorité), en se déclarant le 10 décembre candidat à l’investiture de cette formation pour la future présidentielle.
M. Bédié, partenaire-clé du président ivoirien Alassane Ouattara, qui avait permis en 2010 l’élection de ce dernier face au sortant Laurent Gbagbo à la faveur d’une alliance de second tour, a déjà appelé à trois reprises à voter Ouattara, le grand favori du scrutin d’octobre 2015.
Un premier proche de M. Banny, convoqué vendredi, a été placé en détention.
"Il est détenu à la prison de la police économique" qui l’accuse d’"enrichissement illicite", a déclaré samedi Franck Sran Kouassi, un porte-parole de Charles Konan Banny.
Trois autres personnes, un couple soutenant l’ancien Premier ministre et un ancien conseiller spécial de M. Banny, actuellement cadre d’une banque, seront entendues la semaine prochaine pour des crimes économiques, a indiqué un proche du dossier.
Une source policière a confirmé ces convocations, sans plus de précisions.
Premier ministre (2006-2007) d’un gouvernement d’union nationale sous l’ancien président Laurent Gbagbo, Charles Konan Banny s’est vu confier par Ouattara la lourde tâche de diriger la Commission dialogue vérité et réconciliation, dont les multiples dysfonctionnements lui ont valu de vives critiques.
"Le but de tout cela, c’est que M. Banny n’aille pas plus loin en 2015. Personne n’est dupe", a affirmé M. Kouassi, qui a qualifié le procédé de "lamentable", d’"indécent" ou encore de "mascarade" "grotesque".
"Les outils de la République travaillent à la non-démocratie", a-t-il déclaré.
Outre Charles Konan Banny, l’ancien ministre des Affaires étrangères Amara Essy postule pour l’investiture du PDCI, tandis que le député de ce parti Bertin Kouadio Konan s’est d’ores et déjà déclaré candidat à la présidentielle.
Le PDCI se déchire autour de la présence d’un des siens au scrutin de 2015. Une bagarre a ponctué jeudi le bureau politique du parti entre soutiens et opposants à la ligne de M. Bédié.
La Côte d’Ivoire sort d’une décennie de crise politico-militaire, qui a culminé avec les violences post électorales de 2010-2011. Plus de 3.000 personnes étaient mortes en cinq mois.