Abidjan - Le président de la transition du Burkina Faso Michel Kafando, a, lors d’une rencontre avec la société civile mardi, appelé le peuple à considérer les membres de son équipe comme ses « serviteurs ».
« Considérons-nous comme vos serviteurs » a lancé M. Kafando à des dizaines d’organisations de la société civile qu’il a reçue en audience dans la salle de conférence de la présidence.
Selon M. Kafando, c’est un gouvernement de « sacerdoce » qui est mis en place et ses membres sont guidés par un esprit de « patriotisme ».
Fin octobre un soulèvement populaire conduit par les partis politiques de l’ex-opposition et de la société civile a chassé Blaise Compaoré du pouvoir après 27 années de règne alors qu’il tentait de modifier la constitution pour briguer un nouveau mandat en 2015.
« Si nous sommes assis ici (à la présidence, ndlr) c’est parce que les forces vives de la nation ont décidé de se débarrasser d’un régime que le peuple ne voulait plus » a laissé entendre M. Kafando, ce diplomate de 72 ans à la retraite.
Le président de la transition a par ailleurs demandé l’indulgence de la société civile car dit-il nous « sommes arrivés comme des novices ».
« Nous sommes ouverts aux critiques (…) mais il faut que ça soient des critiques positives » a-t-il exhorté.
Depuis la formation du gouvernement de la transition par le premier ministre Yacouba Isaac Zida, un ministre accusé d’avoir « enterrer » le dossier de l’assassinat du journaliste Norbert Zongo alors qu’il était procureur et plusieurs directeurs d’entreprises publiques et privées ont été débarqués par les manifestations.
Un autre ministre, en occurrence celui en charge des infrastructures, Moumini Diéguimdé est dans le viseur des frondeurs qui l’accusent d’être un ancien détenu et un faussaire.
Lors de son message de nouvel an le président de la transition Michel Kafando avait indiqué qu’il n’y aura plus de place aux constations « injustifiées » tendant à « intimider » le gouvernement.
« Nous ne sommes pas dupes de leurs (manifestants, ndlr) manœuvres et surtout nous savons que les mêmes qui sont prompts à la dénonciation, à la délation, voire au sabotage, sont ceux-là qui mangeaient, il n’y a pas longtemps encore, au râtelier du régime déchu » avait-il ajouté.
« Nous voulons des contestations justifiées et dans les règles de l’art » a rappelé M. Kafando.
Le Burkina Faso connait un régime de transition après la chute de Blaise Compaoré, chassé du pouvoir par une insurrection populaire le 31 octobre après 27 ans de règne.
cmas
« Considérons-nous comme vos serviteurs » a lancé M. Kafando à des dizaines d’organisations de la société civile qu’il a reçue en audience dans la salle de conférence de la présidence.
Selon M. Kafando, c’est un gouvernement de « sacerdoce » qui est mis en place et ses membres sont guidés par un esprit de « patriotisme ».
Fin octobre un soulèvement populaire conduit par les partis politiques de l’ex-opposition et de la société civile a chassé Blaise Compaoré du pouvoir après 27 années de règne alors qu’il tentait de modifier la constitution pour briguer un nouveau mandat en 2015.
« Si nous sommes assis ici (à la présidence, ndlr) c’est parce que les forces vives de la nation ont décidé de se débarrasser d’un régime que le peuple ne voulait plus » a laissé entendre M. Kafando, ce diplomate de 72 ans à la retraite.
Le président de la transition a par ailleurs demandé l’indulgence de la société civile car dit-il nous « sommes arrivés comme des novices ».
« Nous sommes ouverts aux critiques (…) mais il faut que ça soient des critiques positives » a-t-il exhorté.
Depuis la formation du gouvernement de la transition par le premier ministre Yacouba Isaac Zida, un ministre accusé d’avoir « enterrer » le dossier de l’assassinat du journaliste Norbert Zongo alors qu’il était procureur et plusieurs directeurs d’entreprises publiques et privées ont été débarqués par les manifestations.
Un autre ministre, en occurrence celui en charge des infrastructures, Moumini Diéguimdé est dans le viseur des frondeurs qui l’accusent d’être un ancien détenu et un faussaire.
Lors de son message de nouvel an le président de la transition Michel Kafando avait indiqué qu’il n’y aura plus de place aux constations « injustifiées » tendant à « intimider » le gouvernement.
« Nous ne sommes pas dupes de leurs (manifestants, ndlr) manœuvres et surtout nous savons que les mêmes qui sont prompts à la dénonciation, à la délation, voire au sabotage, sont ceux-là qui mangeaient, il n’y a pas longtemps encore, au râtelier du régime déchu » avait-il ajouté.
« Nous voulons des contestations justifiées et dans les règles de l’art » a rappelé M. Kafando.
Le Burkina Faso connait un régime de transition après la chute de Blaise Compaoré, chassé du pouvoir par une insurrection populaire le 31 octobre après 27 ans de règne.
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