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Abidjan – Deux associations de parents d’étudiants ont apporté, vendredi, leur soutien aux réformes engagées par le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Gnamien Konan, en vue du retour de la paix sur les campus et d’une formation de qualité des étudiants ivoiriens.
« Nous soutenons vos réformes pour l’intérêt de l’école, mais souhaitons que vous nous associiez à la prise des décisions », a déclaré le secrétaire général de l’Union nationale des parents d’élèves et étudiants de Côte d’Ivoire (UNAPEECI), le capitaine Aka Edouard.
Le président de l’Organisation des parents d’élèves et étudiants de Côte d’Ivoire (OPEECI), Kadio Aka Claude, a abondé dans le même sens, lors de la rencontre qui se déroulait au cabinet du ministre Gnamien Konan.
Ils ont proposé au ministre des pistes tenant notamment à l’association des parents à l’attribution des bourses, la possibilité du renvoi des étudiants au travail en dessous de la norme avant le terme de l’année académique, comme aux Etats-Unis d’Amérique, l’inclusion de moyennes minimums pour leur employabilité et leur inculcation du goût du travail.
« Les réformes que vous envisagez rencontrent notre adhésion parce qu’elles concernent l’avenir de nos enfants », ont insisté ces parents d’étudiants qui ont dit leurs préoccupations face à la grève, déclenchée le 06 janvier par la Coordination nationale des enseignants chercheurs (CNEC).
Gnamien Konan qui les recevait pour la première fois, a souhaité que ce cadre de concertation se perpétue pour qu’un dialogue permanent entre partenaires du système de l’enseignement supérieur contribue à un « consensus national » autour de l’école, à l’instar de la Corée du Sud.
Les réformes de Gnamien Konan en ce qui concerne l’introduction de l’Anglais et de l’Informatique au profit des nouveaux étudiants, pour leur garantir leur employabilité, ont rencontré une vive contestation des anciens étudiants.
L’augmentation des coûts de l’inscription qui doivent passer, cette année académique, de 30000, 60000 et 90.000 FCFA à 100000, 200000 et 300.000 FCFA respectivement en licence, master et doctorat, n’ont recueilli aucun écho favorable auprès des étudiants, a déploré M. Gnamien qui a invité les parents à prendre conscience de la nécessité de leur contribution à une bonne formation de leurs enfants.
« Je sollicite votre soutien pour la mise en œuvre de ces réformes qui se feront tôt ou tard », a-t-il plaidé.
La Coordination nationale des enseignants chercheurs (CNEC) a décrété, lundi soir, une grève ‘’immédiate et illimitée’’ au terme d’une assemblée générale tenue à l’amphithéâtre Lorougnon Guédé de l’Université Félix Houphouët-Boigny.
Ces enseignants réclament « les arriérés de salaire liés au changement de grade intervenu en 2009 », « le paiement des primes de recherche chaque trimestre ». Ils dénoncent également le « manque d’équipement » dans les laboratoires et déplorent « les interruptions récurrentes d’électricité » sur les campus, rappelle-t-on.
Le dispositif de l’enseignement supérieur ivoirien comptait en 2014, 176.504 étudiants répartis dans 217 établissements dont cinq universités publiques, 32 grandes écoles publiques, 27 universités privées et 153 grandes écoles privées, selon l’annuaire de l’Enseignement supérieur, publié le 26 décembre dernier.
(AIP)
aaa/ask
« Nous soutenons vos réformes pour l’intérêt de l’école, mais souhaitons que vous nous associiez à la prise des décisions », a déclaré le secrétaire général de l’Union nationale des parents d’élèves et étudiants de Côte d’Ivoire (UNAPEECI), le capitaine Aka Edouard.
Le président de l’Organisation des parents d’élèves et étudiants de Côte d’Ivoire (OPEECI), Kadio Aka Claude, a abondé dans le même sens, lors de la rencontre qui se déroulait au cabinet du ministre Gnamien Konan.
Ils ont proposé au ministre des pistes tenant notamment à l’association des parents à l’attribution des bourses, la possibilité du renvoi des étudiants au travail en dessous de la norme avant le terme de l’année académique, comme aux Etats-Unis d’Amérique, l’inclusion de moyennes minimums pour leur employabilité et leur inculcation du goût du travail.
« Les réformes que vous envisagez rencontrent notre adhésion parce qu’elles concernent l’avenir de nos enfants », ont insisté ces parents d’étudiants qui ont dit leurs préoccupations face à la grève, déclenchée le 06 janvier par la Coordination nationale des enseignants chercheurs (CNEC).
Gnamien Konan qui les recevait pour la première fois, a souhaité que ce cadre de concertation se perpétue pour qu’un dialogue permanent entre partenaires du système de l’enseignement supérieur contribue à un « consensus national » autour de l’école, à l’instar de la Corée du Sud.
Les réformes de Gnamien Konan en ce qui concerne l’introduction de l’Anglais et de l’Informatique au profit des nouveaux étudiants, pour leur garantir leur employabilité, ont rencontré une vive contestation des anciens étudiants.
L’augmentation des coûts de l’inscription qui doivent passer, cette année académique, de 30000, 60000 et 90.000 FCFA à 100000, 200000 et 300.000 FCFA respectivement en licence, master et doctorat, n’ont recueilli aucun écho favorable auprès des étudiants, a déploré M. Gnamien qui a invité les parents à prendre conscience de la nécessité de leur contribution à une bonne formation de leurs enfants.
« Je sollicite votre soutien pour la mise en œuvre de ces réformes qui se feront tôt ou tard », a-t-il plaidé.
La Coordination nationale des enseignants chercheurs (CNEC) a décrété, lundi soir, une grève ‘’immédiate et illimitée’’ au terme d’une assemblée générale tenue à l’amphithéâtre Lorougnon Guédé de l’Université Félix Houphouët-Boigny.
Ces enseignants réclament « les arriérés de salaire liés au changement de grade intervenu en 2009 », « le paiement des primes de recherche chaque trimestre ». Ils dénoncent également le « manque d’équipement » dans les laboratoires et déplorent « les interruptions récurrentes d’électricité » sur les campus, rappelle-t-on.
Le dispositif de l’enseignement supérieur ivoirien comptait en 2014, 176.504 étudiants répartis dans 217 établissements dont cinq universités publiques, 32 grandes écoles publiques, 27 universités privées et 153 grandes écoles privées, selon l’annuaire de l’Enseignement supérieur, publié le 26 décembre dernier.
(AIP)
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