Abidjan - L’ONU se dit satisfaite de la situation sécuritaire en Côte d’Ivoire qui s'est "notablement améliorée", selon la Représentante spéciale du Secrétaire général.
Présentant la situation de la Côte d’Ivoire devant le Conseil de sécurité, mardi à New York, la Représentante spéciale, Aïchatou Mindaoudou a salué la situation sécuritaire actuelle dans le pays même si les vols à mains armées, le banditisme et les autres activités criminelles continuent demeurent encore un défi à relever.
La Représentante spéciale a dit également être ravie de noter une légère baisse des conflits intercommunautaires, appelant toutefois à la vigilance et la détermination pour faire en sorte que les "progrès vers une paix durable et un redressement économique soutenu", difficilement acquis pour faire avancer la stabilité et la prospérité du pays soient irréversibles.
Au nombre des acquis, Mme Mindaoudou a cité l'achèvement de plusieurs projets d'infrastructure importants, le retour à Abidjan du siège de la Banque africaine de développement et l'organisation réussie de plusieurs
manifestations régionales et internationales, "une indication de la confiance retrouvée de la communauté internationale envers la Côte d'Ivoire", a-t-elle affirmé.
La Représentante spéciale a également souligné que le Président Alassane Ouattara et le gouvernement "ont continué de prendre des mesures visant à consolider la réconciliation et la cohésion nationale."
Toutefois, la patronne de l’Opération des Nations Unies en Côte d’Ivoire (ONUCI) s’est inquiétée de la progression lente de la lutte contre l'impunité, "un facteur essentiel de la réconciliation nationale en Côte d'Ivoire", selon Aïchatou Mindaoudou qui demande "d'accentuer les efforts, afin de s'assurer que les auteurs d'actes de violation des droits humains, y compris d'actes d'abus sexuels, soient poursuivis et jugés, particulièrement lorsque les prétendus coupables portent l'uniforme."
Par ailleurs, Mme Mindaoudou a estimé que la Côte d’Ivoire a encore besoin d'être soutenue au moment où elle s'engage dans une année électorale, "pour mener à son terme l'important processus dans lequel elle est aujourd'hui engagée", notamment dans l’opération de désarmement, démobilisation et réintégration des anciens combattants dont le reliquat de 14.000 resterait à être réinséré et réintégré après juin 2015, date butoir retenue par les autorités ivoiriennes pour la fin du processus, a-t-elle conclu.
kp
Présentant la situation de la Côte d’Ivoire devant le Conseil de sécurité, mardi à New York, la Représentante spéciale, Aïchatou Mindaoudou a salué la situation sécuritaire actuelle dans le pays même si les vols à mains armées, le banditisme et les autres activités criminelles continuent demeurent encore un défi à relever.
La Représentante spéciale a dit également être ravie de noter une légère baisse des conflits intercommunautaires, appelant toutefois à la vigilance et la détermination pour faire en sorte que les "progrès vers une paix durable et un redressement économique soutenu", difficilement acquis pour faire avancer la stabilité et la prospérité du pays soient irréversibles.
Au nombre des acquis, Mme Mindaoudou a cité l'achèvement de plusieurs projets d'infrastructure importants, le retour à Abidjan du siège de la Banque africaine de développement et l'organisation réussie de plusieurs
manifestations régionales et internationales, "une indication de la confiance retrouvée de la communauté internationale envers la Côte d'Ivoire", a-t-elle affirmé.
La Représentante spéciale a également souligné que le Président Alassane Ouattara et le gouvernement "ont continué de prendre des mesures visant à consolider la réconciliation et la cohésion nationale."
Toutefois, la patronne de l’Opération des Nations Unies en Côte d’Ivoire (ONUCI) s’est inquiétée de la progression lente de la lutte contre l'impunité, "un facteur essentiel de la réconciliation nationale en Côte d'Ivoire", selon Aïchatou Mindaoudou qui demande "d'accentuer les efforts, afin de s'assurer que les auteurs d'actes de violation des droits humains, y compris d'actes d'abus sexuels, soient poursuivis et jugés, particulièrement lorsque les prétendus coupables portent l'uniforme."
Par ailleurs, Mme Mindaoudou a estimé que la Côte d’Ivoire a encore besoin d'être soutenue au moment où elle s'engage dans une année électorale, "pour mener à son terme l'important processus dans lequel elle est aujourd'hui engagée", notamment dans l’opération de désarmement, démobilisation et réintégration des anciens combattants dont le reliquat de 14.000 resterait à être réinséré et réintégré après juin 2015, date butoir retenue par les autorités ivoiriennes pour la fin du processus, a-t-elle conclu.
kp