Trois anciens d’Afrique et un qui cherche à se faire un nom sur l’échiquier international africain : la RD Congo, la Zambie, la Tunisie et le Cap Vert.
La RDC a remporté sa première CAN en 1968 en Ethiopie en battant le Ghana en finale. Le but a été inscrit par Pierre Kalala Mukendi, l’une des figures légendaires du football congolais. Devenu plus tard le Zaire sous feu Mobutu, elle gagne son deuxième trophée continental face à la Zambie en Egypte non sans difficulté. Après une première opposition soldée par un score de parité (2-2), la RDC du redoutable buteur Ndaye Mulemba, auteur de 9 buts au cours de cette phase finale qui se jouait à 8 équipes s’impose 2- 0 grâce à un doublé de l’avant- centre cité plus haut.
C’est cette sélection à la recherche de son lustre d’antan que Florent Ibengue, le coach, conduit en Guinée équatoriale pour accrocher une troisième étoile. Il compte sur des joueurs comme Robert Kidiaba, FirminMubele, Youssouf Mulumbu, Yannick Bolasie et autres pour transformer le rêve en réalité.
Les deux échecs en finale de 1974 face à la RDC et en 1994 contre le Nigeria à Tunis ont instruit les Zambiens de leur incapacité à aller jusqu’au bout. En 2012, la Zambie est sur le toit de l’Afrique en Guinée équatoriale à la suite de sa victoire aux tirs au but (8-7) contre les Eléphants de Côte d’Ivoire de Didier Drogba. Hervé Renard aujourd’hui aux commandes de l’encadrement technique des Eléphants est l’un des artisans de ce succès final.
Piteusement sortie au premier de la CAN 2013 en Afrique du Sud, la Zambie de Kennedy Mweene, Stopilla Sunzu, Collins Mbesuma et autres veulent se rappeler au bon souvenir de l’Afrique.
Comme la Zambie, la Tunisie a inscrit son nom au palmarès de la CAN. En 2004, à domicile, sous la conduite du technicien français Roger Lemerre, les Aigles de Carthage battent le Maroc en finale par 2 à 1. Francileudo Santos, alors au FC Sochaux, et Ziad Jaziri, auteur des deux réalisations, ont fait le bonheur du peuple tunisien.
Ces trois gros sur le papier affronteront le Cap Vert qui met le cap sur une deuxième phase finale consécutive de CAN. Les Requins bleus veulent faire mieux qu’en 2013 en Afrique du Sud où, pour leur première expérience, ils avaient échoué en quarts de finale.
Prendre les Cap Verdiens pour quantité négligeable serait certainement une grande erreur.
Roger Okou Vabé
La RDC a remporté sa première CAN en 1968 en Ethiopie en battant le Ghana en finale. Le but a été inscrit par Pierre Kalala Mukendi, l’une des figures légendaires du football congolais. Devenu plus tard le Zaire sous feu Mobutu, elle gagne son deuxième trophée continental face à la Zambie en Egypte non sans difficulté. Après une première opposition soldée par un score de parité (2-2), la RDC du redoutable buteur Ndaye Mulemba, auteur de 9 buts au cours de cette phase finale qui se jouait à 8 équipes s’impose 2- 0 grâce à un doublé de l’avant- centre cité plus haut.
C’est cette sélection à la recherche de son lustre d’antan que Florent Ibengue, le coach, conduit en Guinée équatoriale pour accrocher une troisième étoile. Il compte sur des joueurs comme Robert Kidiaba, FirminMubele, Youssouf Mulumbu, Yannick Bolasie et autres pour transformer le rêve en réalité.
Les deux échecs en finale de 1974 face à la RDC et en 1994 contre le Nigeria à Tunis ont instruit les Zambiens de leur incapacité à aller jusqu’au bout. En 2012, la Zambie est sur le toit de l’Afrique en Guinée équatoriale à la suite de sa victoire aux tirs au but (8-7) contre les Eléphants de Côte d’Ivoire de Didier Drogba. Hervé Renard aujourd’hui aux commandes de l’encadrement technique des Eléphants est l’un des artisans de ce succès final.
Piteusement sortie au premier de la CAN 2013 en Afrique du Sud, la Zambie de Kennedy Mweene, Stopilla Sunzu, Collins Mbesuma et autres veulent se rappeler au bon souvenir de l’Afrique.
Comme la Zambie, la Tunisie a inscrit son nom au palmarès de la CAN. En 2004, à domicile, sous la conduite du technicien français Roger Lemerre, les Aigles de Carthage battent le Maroc en finale par 2 à 1. Francileudo Santos, alors au FC Sochaux, et Ziad Jaziri, auteur des deux réalisations, ont fait le bonheur du peuple tunisien.
Ces trois gros sur le papier affronteront le Cap Vert qui met le cap sur une deuxième phase finale consécutive de CAN. Les Requins bleus veulent faire mieux qu’en 2013 en Afrique du Sud où, pour leur première expérience, ils avaient échoué en quarts de finale.
Prendre les Cap Verdiens pour quantité négligeable serait certainement une grande erreur.
Roger Okou Vabé