Dakar (Sénégal) - Beaucoup d'efforts ont été consentis par les pays de la Communauté économique des États de l'Afrique de l'ouest (CEDEAO) pour l'amélioration des conditions féminines amenant ainsi le genre à une situation encourageante dans cet espace, a affirmé vendredi à Dakar, Josephine Odéra, directrice régionale d'ONU-FEMMES.
"Nous reconnaissons que la situation du genre dans les pays membres de la Cedeao est encourageante. Ainsi, je voudrai féliciter les ministres de la Femme et du Genre de l'Afrique occidentale pour ces avancées notoires enregistrées dans le domaine de la promotion de l'égalité des sexes et l'autonomisation des femmes", a notamment dit Mme Odéra, à l'ouverture de la réunion des ministres des Affaires féminines et du Genre de la CEDEAO qui prend fin samedi à Dakar.
Malgré ces progrès, Josephine Odéra a souligné que des défis majeurs doivent être relevés par les pays membres de la CEDEAO. Ces défis sont relatifs à la "résolution des conflits, la réponse aux catastrophes naturelles, aux crises sanitaires, au terrorisme et au fanatisme religieux, au Vih Sida, à l'accès à la technologie moderne..."
"Ces défis nous interpellent vivement surtout si on veut briser les cycles générationnels de pauvreté qui affectent plus les femmes", a souligné Mme Odéra.
Selon Mahammed Boun Abdallah Dionne, Premier ministre du Sénégal, l'égalité des sexes "est une question essentielle dans la perspective des changements voulus dans la Cedeao et constitue un pré-requis pour le développement durable qui ne saurait émerger dans des contextes d'intolérance et d'exclusion".
"L'égalité des sexes reste une priorité de développement, tant que les femmes seront exposées aux discriminations et à l'inégalité, sous prétexte de leur identité sexuelle, nos pays n'avanceront pas", a dit le PM sénégalais.
Revenant sur le cas de son pays, il a souligné que sa constitution inclut des principes d'interdiction de toute discrimination à l'égard des femmes devant l'emploi, le salaire et l'impôt."
‘'Par l'adoption et l'application de la loi sur la parité, notre pays s'est doté d'un parlement où les femmes représentent 43% des élus. La volonté politique du chef de l'état, dans la perspective d'un Sénégal émergent, est l'institutionnalisation de mécanismes appropriés pour répondre aux défis majeurs de l'égalité de genre", a indiqué Mahammed Dionne.
TE/cat/APA
"Nous reconnaissons que la situation du genre dans les pays membres de la Cedeao est encourageante. Ainsi, je voudrai féliciter les ministres de la Femme et du Genre de l'Afrique occidentale pour ces avancées notoires enregistrées dans le domaine de la promotion de l'égalité des sexes et l'autonomisation des femmes", a notamment dit Mme Odéra, à l'ouverture de la réunion des ministres des Affaires féminines et du Genre de la CEDEAO qui prend fin samedi à Dakar.
Malgré ces progrès, Josephine Odéra a souligné que des défis majeurs doivent être relevés par les pays membres de la CEDEAO. Ces défis sont relatifs à la "résolution des conflits, la réponse aux catastrophes naturelles, aux crises sanitaires, au terrorisme et au fanatisme religieux, au Vih Sida, à l'accès à la technologie moderne..."
"Ces défis nous interpellent vivement surtout si on veut briser les cycles générationnels de pauvreté qui affectent plus les femmes", a souligné Mme Odéra.
Selon Mahammed Boun Abdallah Dionne, Premier ministre du Sénégal, l'égalité des sexes "est une question essentielle dans la perspective des changements voulus dans la Cedeao et constitue un pré-requis pour le développement durable qui ne saurait émerger dans des contextes d'intolérance et d'exclusion".
"L'égalité des sexes reste une priorité de développement, tant que les femmes seront exposées aux discriminations et à l'inégalité, sous prétexte de leur identité sexuelle, nos pays n'avanceront pas", a dit le PM sénégalais.
Revenant sur le cas de son pays, il a souligné que sa constitution inclut des principes d'interdiction de toute discrimination à l'égard des femmes devant l'emploi, le salaire et l'impôt."
‘'Par l'adoption et l'application de la loi sur la parité, notre pays s'est doté d'un parlement où les femmes représentent 43% des élus. La volonté politique du chef de l'état, dans la perspective d'un Sénégal émergent, est l'institutionnalisation de mécanismes appropriés pour répondre aux défis majeurs de l'égalité de genre", a indiqué Mahammed Dionne.
TE/cat/APA