Accra (Ghana) - Le président John Mahama du Ghana, par ailleurs président en exercice de la communauté économique des Etats d’Afrique de l’ouest (CEDEAO) a appelé la communauté internationale à mobiliser davantage de fonds pour renforcer la lutte contre l’épidémie d’Ebola qui continue de ravager la Guinée, la Sierra Léone et le Libéria
S'exprimant vendredi à Accra au cours de la réunion de coordination de haut niveau de la CEDEAO et de ses partenaires sur le virus Ebola, le président Mahama a insisté sur la nécessité d'une plus grande coordination des efforts contre la maladie qui a déjà fait plus de 8.000 morts dans la région depuis mars dernier.
Le président Mahama a déclaré que même si la réponse de la communauté internationale a été ‘'très positive'' et que l'incidence rapportée des cas continuait de fluctuer en Guinée, “Il n'y a pas encore de tendance baissière identifiable et l'épidémie continue de se propager à d'autres régions du pays”.
Il a fait remarquer que le niveau des cas a baissé à des “niveaux sensiblement bas” au Libéria et qu'il y a des signes de nivellement en Sierra Léone, même si la transmission reste encore ‘'forte'' dans ce pays.
En conséquence, le président a mis en garde contre tous ceux qui seraient tentés de faire de la complaisance ou de baisser la garde.
“Ebola continue de poser une grave menace à la santé publique et à la sécurité des personnes dans notre sous-région et dans le monde en général”, a déclaré M. Mahama, invitant le secteur privé à se joindre à la lutte en investissant dans la recherche d'un vaccin et en apportant une aide financière.
Le président togolais Faure Gnassingbe, Coordonnateur spécial pour Ebola de la CEDEAO a déclaré qu'il était stupéfié par la nature dévastatrice de l'épidémie d'Ebola dans les pays affectés et a appelé à une plus grande éducation des populations sur la maladie.
Le président Gnassingbe a salué la Mission des Nations Unies pour une réponse d'urgence face à Ebola qui est basée à Accra, pour le ‘'bon travail' effectué et a exhorté la mission à maintenir cette dynamique.
La réunion de deux jours est mise à profit pour passer en revue les efforts coordonnés de divers partenaires et acteurs, dans le cadre d'une réponse régionale intégrée à la crise d'Ebola.
L'Envoyé spécial de l'ONU, le Dr. Mohammed Ibn Chambas et le président de la CEDEAO, Kadré Désiré Ouédraogo prennent part à la réunion.
DAP/as/fss/APA
S'exprimant vendredi à Accra au cours de la réunion de coordination de haut niveau de la CEDEAO et de ses partenaires sur le virus Ebola, le président Mahama a insisté sur la nécessité d'une plus grande coordination des efforts contre la maladie qui a déjà fait plus de 8.000 morts dans la région depuis mars dernier.
Le président Mahama a déclaré que même si la réponse de la communauté internationale a été ‘'très positive'' et que l'incidence rapportée des cas continuait de fluctuer en Guinée, “Il n'y a pas encore de tendance baissière identifiable et l'épidémie continue de se propager à d'autres régions du pays”.
Il a fait remarquer que le niveau des cas a baissé à des “niveaux sensiblement bas” au Libéria et qu'il y a des signes de nivellement en Sierra Léone, même si la transmission reste encore ‘'forte'' dans ce pays.
En conséquence, le président a mis en garde contre tous ceux qui seraient tentés de faire de la complaisance ou de baisser la garde.
“Ebola continue de poser une grave menace à la santé publique et à la sécurité des personnes dans notre sous-région et dans le monde en général”, a déclaré M. Mahama, invitant le secteur privé à se joindre à la lutte en investissant dans la recherche d'un vaccin et en apportant une aide financière.
Le président togolais Faure Gnassingbe, Coordonnateur spécial pour Ebola de la CEDEAO a déclaré qu'il était stupéfié par la nature dévastatrice de l'épidémie d'Ebola dans les pays affectés et a appelé à une plus grande éducation des populations sur la maladie.
Le président Gnassingbe a salué la Mission des Nations Unies pour une réponse d'urgence face à Ebola qui est basée à Accra, pour le ‘'bon travail' effectué et a exhorté la mission à maintenir cette dynamique.
La réunion de deux jours est mise à profit pour passer en revue les efforts coordonnés de divers partenaires et acteurs, dans le cadre d'une réponse régionale intégrée à la crise d'Ebola.
L'Envoyé spécial de l'ONU, le Dr. Mohammed Ibn Chambas et le président de la CEDEAO, Kadré Désiré Ouédraogo prennent part à la réunion.
DAP/as/fss/APA