Les supporters ivoiriens restent dans l'expectative, attendant dans le doute et l'espoir l'entrée en lice mardi de leur équipe nationale de football, les Eléphants, dans leur match face à la Guinée comptant pour le premier tour des phases finales de la Coupe d'Afrique des nations (CAN 2015), ouverte samedi en Guinée équatoriale.
Contrairement aux années précédentes, un constat s'impose : on est loin de l'effervescence habituelle d'avant match, sans la grande mobilisation ou l'engouement populaire habituels.
Les bars et autres lieux de débit de boissons sont peu enclins à diffuser les chansons à l'honneur des Eléphants. Et les vendeurs qui proposent aux abords et aux carrefours des grandes voies d'Abidjan les maillots et autres gadgets aux couleurs nationales ou à l'effigie des Eléphants, restent discrets.
"Personne ne veut supporter à fond les Eléphants, ils nous ont trop déçus lors des compétitions précédentes où ils étaient toujours favoris mais jamais victorieux", explique Norbert N'guessan, informaticien.
"C'est quand on compte sur eux qu'ils ne vont pas loin dans la compétition, donc cette année les gens attendent des victoires avant de se mobiliser autour de l'équipe", ajoute-t-il.
Vainqueur de la CAN en 1992, la Côte d'Ivoire a été finaliste malheureuse en 2006 et 2012.
Elle a terminé 4ème en 2008 et en 2013 avec la "génération dorée" de l'ex capitaine Didier Drogba, qui a depuis décidé de mettre fin à sa carrière en sélection nationale.
L'équipe de la Côte d'Ivoire est en pleine restructuration, avec un mélange de joueurs expérimentés conduits par le quadruple ballon d'or africain Yaya Touré, nouveau capitaine de la sélection, et de jeunes promus.
"Je ne crois pas du tout en la sélection actuelle. La Côte d'Ivoire n'a pas d'équipe, juste des joueurs aux qualités individuelles. Or pour gagner une CAN, il faut compter sur le groupe", indique Bernard Assahouré, tenancier de bar.
Même son de cloche avec le vendeur de vêtements, Pierre Koré : "les Eléphants ne constituent pas un groupe solide qui travaille en équipe. La défense est poreuse, ce qui est un vrai handicap pour remporter une CAN".
Plus pessimiste, Adrienne Konan pense que la compétition sera "à l'image des autres CAN".
"Je n'attends rien de la sélection ivoirienne", assène-t-elle.
Pour l'étudiant, Francis Yapo, les Ivoiriens sont pessimistes mais "au fond d'eux-mêmes, ils espèrent un exploit de leur équipe nationale" pour jubiler.
Koné Adama Ouattara, enseignant, y croit lui dur comme fer. "Nous avons manqué de chance lors des précédentes CAN, cette année, la chance sera de notre côté et nous ferons mieux, c'est-à-dire remporter la coupe", assure-t-il.
Pour son premier match, la Côte d'Ivoire, dans la poule D, croisera l'équipe de Guinée.
La Côte d'Ivoire est sortie victorieuse des dernières confrontations entre ces deux équipes ces cinq dernières années.
Contrairement aux années précédentes, un constat s'impose : on est loin de l'effervescence habituelle d'avant match, sans la grande mobilisation ou l'engouement populaire habituels.
Les bars et autres lieux de débit de boissons sont peu enclins à diffuser les chansons à l'honneur des Eléphants. Et les vendeurs qui proposent aux abords et aux carrefours des grandes voies d'Abidjan les maillots et autres gadgets aux couleurs nationales ou à l'effigie des Eléphants, restent discrets.
"Personne ne veut supporter à fond les Eléphants, ils nous ont trop déçus lors des compétitions précédentes où ils étaient toujours favoris mais jamais victorieux", explique Norbert N'guessan, informaticien.
"C'est quand on compte sur eux qu'ils ne vont pas loin dans la compétition, donc cette année les gens attendent des victoires avant de se mobiliser autour de l'équipe", ajoute-t-il.
Vainqueur de la CAN en 1992, la Côte d'Ivoire a été finaliste malheureuse en 2006 et 2012.
Elle a terminé 4ème en 2008 et en 2013 avec la "génération dorée" de l'ex capitaine Didier Drogba, qui a depuis décidé de mettre fin à sa carrière en sélection nationale.
L'équipe de la Côte d'Ivoire est en pleine restructuration, avec un mélange de joueurs expérimentés conduits par le quadruple ballon d'or africain Yaya Touré, nouveau capitaine de la sélection, et de jeunes promus.
"Je ne crois pas du tout en la sélection actuelle. La Côte d'Ivoire n'a pas d'équipe, juste des joueurs aux qualités individuelles. Or pour gagner une CAN, il faut compter sur le groupe", indique Bernard Assahouré, tenancier de bar.
Même son de cloche avec le vendeur de vêtements, Pierre Koré : "les Eléphants ne constituent pas un groupe solide qui travaille en équipe. La défense est poreuse, ce qui est un vrai handicap pour remporter une CAN".
Plus pessimiste, Adrienne Konan pense que la compétition sera "à l'image des autres CAN".
"Je n'attends rien de la sélection ivoirienne", assène-t-elle.
Pour l'étudiant, Francis Yapo, les Ivoiriens sont pessimistes mais "au fond d'eux-mêmes, ils espèrent un exploit de leur équipe nationale" pour jubiler.
Koné Adama Ouattara, enseignant, y croit lui dur comme fer. "Nous avons manqué de chance lors des précédentes CAN, cette année, la chance sera de notre côté et nous ferons mieux, c'est-à-dire remporter la coupe", assure-t-il.
Pour son premier match, la Côte d'Ivoire, dans la poule D, croisera l'équipe de Guinée.
La Côte d'Ivoire est sortie victorieuse des dernières confrontations entre ces deux équipes ces cinq dernières années.
