Abidjan- Le patron de la police judiciaire (PJ) de Paris, Bernard Petit, 59 ans, a été mis en examen et placé sous contrôle judiciaire, a annoncé jeudi peu avant minuit, le parquet de Paris.
Le patron du 36 quai des Orfèvres, nommé par le Premier ministre Manuel Valls en décembre 2013, est soupçonné d'avoir violé le secret de l'instruction.
Deux jours après sa garde à vue, il est mis en examen pour "violation du secret de l'instruction et révélation d'informations sur une instruction dans le but d'entraver le déroulement des investigations ou la manifestation de la vérité".
La justice le soupçonne d'avoir prévenu, à l'automne dernier, l'ancien patron du GIGN, Christian Prouteau, qu'il allait être placé en garde à vue. L'ancien gendarme avait effectivement été interpellé le 8 octobre 2014 avec Christophe Rocancourt, surnommé "l'escroc des stars", dans une affaire de trafic d'influence et blanchiment d'argent.
Des faits qui sont formellement interdits par la loi. Son remplaçant est Christian Sainte, actuel patron de la PJ marseillaise.
La mise en examen de Bernard Petit, grand "flic", très influent, est une première pour cette institution déjà ébranlée par plusieurs scandales.
En avril dernier, deux policiers avaient été mis en examen pour le viol en réunion d'une touriste canadienne. En juillet, un brigadier des stupéfiants était arrêté après la disparition de 52 kg de cocaïne.
(AIP)
cmas
Le patron du 36 quai des Orfèvres, nommé par le Premier ministre Manuel Valls en décembre 2013, est soupçonné d'avoir violé le secret de l'instruction.
Deux jours après sa garde à vue, il est mis en examen pour "violation du secret de l'instruction et révélation d'informations sur une instruction dans le but d'entraver le déroulement des investigations ou la manifestation de la vérité".
La justice le soupçonne d'avoir prévenu, à l'automne dernier, l'ancien patron du GIGN, Christian Prouteau, qu'il allait être placé en garde à vue. L'ancien gendarme avait effectivement été interpellé le 8 octobre 2014 avec Christophe Rocancourt, surnommé "l'escroc des stars", dans une affaire de trafic d'influence et blanchiment d'argent.
Des faits qui sont formellement interdits par la loi. Son remplaçant est Christian Sainte, actuel patron de la PJ marseillaise.
La mise en examen de Bernard Petit, grand "flic", très influent, est une première pour cette institution déjà ébranlée par plusieurs scandales.
En avril dernier, deux policiers avaient été mis en examen pour le viol en réunion d'une touriste canadienne. En juillet, un brigadier des stupéfiants était arrêté après la disparition de 52 kg de cocaïne.
(AIP)
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