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Art et Culture Publié le dimanche 8 février 2015 | AIP

Dédicace de l’œuvre "La guerre des clans" de Marie Ella Kouakou

Abidjan - L’écrivaine ivoirienne, Marie Ella Kouakou, 20 ans, a dédicacé, vendredi, à l’Institut Goethe à Abidjan, sa deuxième œuvre littéraire, "La guerre des clans", titre éponyme d’une des nouvelles du recueil, dans lequel l’auteure, mue par un déterminisme tangible, se refuse de voir la société s’effriter et se corroder de manière épouvantable.

"Dans la guerre des clans, je veux décrier tout ce qui nous empêche d’avancer : les conflits inutiles, les guerres entre frères, entre tribus, entre voisins, entre pauvres et riches, entre religions et entre le vice et la morale", a dit Marie Ella à la dédicace de son œuvre, en présence du représentant du ministre de la Culture et la Francophonie, Henri N’Koumo et de celui de la ministre de l’Education nationale et de l’Enseignement technique, Inza Bamba.

Poursuivant, la jeune écrivaine a souligné, "mon but en écrivant la guerre des clans est d’inviter à la paix, de dire stop aux querelles inutiles qui constituent des freins au progrès. Je voudrais qu’après la lecture de cette œuvre, plus personne ne se batte contre son frère, qu’aucune mère interdise à son enfant de fréquenter celui de la voisine et qu’aucun chrétien ne boude un musulman et vice versa".

L’œuvre, en cinq nouvelles, à savoir "Nuit d’épouvante", "Laguerre des clans", "Baly a une image", "Des sandales aux souliers" et l’appel de sœur Aïsha", est une invite à "chacun de revoir sa définition du véritable bonheur" et à l’engagement de chacun pour le bonheur de son proche, "en sachant que le véritable amour est en nous et près de nous", selon Marie Ella Kouakou.

"Rien n’est acquis, tout peut basculer d’un jour à l’autre. L’important est de rester soi-même et d’oeuvrer comme si chaque lendemain sera le jour du jugement dernier", a conclu la jeune étudiante en génie chimique et auteure de "Adjoula, femme du peuple", sa première production littéraire.

Le président de la cérémonie, M. Quentin Kanyatsi, directeur pays de l’ONG Search for common ground et la marraine, Mme Thiam Yvonne, inspecteur général au MENET n’ont pas tari déloges à l’endroit de Marie Ella Kouakou.

(AIP)
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