Tabou, - Une quarantaine de réfugiés libériens issues de 8 familles, occupent depuis quelques jours la devanture et les alentours du bureau du Haut commissariat des réfugiés (HCR) de Tabou (Sud-ouest, région de San Pedro), réclamer leur prise en charge par cette institution.
Comprenant des hommes, des femmes et des enfants, ces manifestants qui ont dressé des tentes sur les lieux, affirment avoir été abandonné depuis plusieurs années dans la faim et la misère par l’organisation onusienne.
Leur porte-parole, John Sumo Mulbahzumo, a expliqué à l’AIP que depuis 2006, ils ne sont pas pris en compte par le HCR, alors qu’ils disposent de leur carte de réfugié dite "carte famille", délivrée par l’organisation humanitaire.
"En 2012, les responsables du HCR nous ont demandé de choisir entre le rapatriement volontaire au Libéria et l’intégration et la réinstallation dans un pays tiers. C’est la réinstallation que nous voulons, mais nous ne comprenons pas l’attitude des responsables du HCR à notre égard", s’est indigné M. Mulbahzumo.
Le chef du bureau du HCR de Tabou, François Kernin, a pour sa part expliqué à l’AIP que "le statut de réfugié de ces personnes s’est arrêté parce que la situation au Libéria s’est améliorée".
"Leur statut n’a pas été maintenu. On ne peut donc rien faire pour eux, car ils ne sont plus réfugiés, et ils ne relève plus du mandat du HCR", a-t-il tranché, signalant que ces libériens sont de simples citoyens de la CEDEAO, et sont désormais sous la tutelle des autorités ivoiriennes".
La zone d’accueil de réfugiés de Tabou qui couvre les localités de Soubré, Sassandra et San Pedro, compte à ce jour un millier de réfugiés libériens, selon le HCR.
(AIP)
bb/tm
Comprenant des hommes, des femmes et des enfants, ces manifestants qui ont dressé des tentes sur les lieux, affirment avoir été abandonné depuis plusieurs années dans la faim et la misère par l’organisation onusienne.
Leur porte-parole, John Sumo Mulbahzumo, a expliqué à l’AIP que depuis 2006, ils ne sont pas pris en compte par le HCR, alors qu’ils disposent de leur carte de réfugié dite "carte famille", délivrée par l’organisation humanitaire.
"En 2012, les responsables du HCR nous ont demandé de choisir entre le rapatriement volontaire au Libéria et l’intégration et la réinstallation dans un pays tiers. C’est la réinstallation que nous voulons, mais nous ne comprenons pas l’attitude des responsables du HCR à notre égard", s’est indigné M. Mulbahzumo.
Le chef du bureau du HCR de Tabou, François Kernin, a pour sa part expliqué à l’AIP que "le statut de réfugié de ces personnes s’est arrêté parce que la situation au Libéria s’est améliorée".
"Leur statut n’a pas été maintenu. On ne peut donc rien faire pour eux, car ils ne sont plus réfugiés, et ils ne relève plus du mandat du HCR", a-t-il tranché, signalant que ces libériens sont de simples citoyens de la CEDEAO, et sont désormais sous la tutelle des autorités ivoiriennes".
La zone d’accueil de réfugiés de Tabou qui couvre les localités de Soubré, Sassandra et San Pedro, compte à ce jour un millier de réfugiés libériens, selon le HCR.
(AIP)
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