Abidjan - Cinq adolescents âgés de 15 à 17 ans ont été placés en garde à vue, lundi après-midi, pour avoir profané 250 tombes du cimetière juif de Sarre-Union (Bas-Rhin, France).
"Ce matin, à 10H15, un jeune homme s'est présenté à la brigade de gendarmerie de Sarre-Union pour se dénoncer en disant qu'il avait participé aux faits", a expliqué le procureur de Saverne, Philippe Vannier.
D’après lui, ce jeune homme a mis en cause d'autres garçons. "Ils sont cinq au total, tous mineurs et depuis 14H45 (local, GMT+1), ils sont tous en garde à vue", a-t-il précisé.
Philippe Vannier a déclaré qu’ils sont très choqués de la tournure des événements, impressionnés par la mesure de garde à vue dont ils font l'objet. Selon lui, aucun d’entre eux n'a d'antécédent judiciaire.
Au total, 250 tombes ont été profanées. La plupart des dégradations sont des renversements de stèles ou des arrachages de colonnes. Quelques caveaux ont également été ouverts sans qu'il ne soit porté atteinte aux défunts, mais le monument dédié aux victimes de la déportation, qui se trouve à l'entrée du cimetière, a également été détérioré.
Toutefois, pour le moment, aucun motif idéologique n'a pu être établi, a souligné le magistrat. "Ils considéraient le cimetière comme étant abandonné", a-t-il dit.
(AIP)
cmas
"Ce matin, à 10H15, un jeune homme s'est présenté à la brigade de gendarmerie de Sarre-Union pour se dénoncer en disant qu'il avait participé aux faits", a expliqué le procureur de Saverne, Philippe Vannier.
D’après lui, ce jeune homme a mis en cause d'autres garçons. "Ils sont cinq au total, tous mineurs et depuis 14H45 (local, GMT+1), ils sont tous en garde à vue", a-t-il précisé.
Philippe Vannier a déclaré qu’ils sont très choqués de la tournure des événements, impressionnés par la mesure de garde à vue dont ils font l'objet. Selon lui, aucun d’entre eux n'a d'antécédent judiciaire.
Au total, 250 tombes ont été profanées. La plupart des dégradations sont des renversements de stèles ou des arrachages de colonnes. Quelques caveaux ont également été ouverts sans qu'il ne soit porté atteinte aux défunts, mais le monument dédié aux victimes de la déportation, qui se trouve à l'entrée du cimetière, a également été détérioré.
Toutefois, pour le moment, aucun motif idéologique n'a pu être établi, a souligné le magistrat. "Ils considéraient le cimetière comme étant abandonné", a-t-il dit.
(AIP)
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