Abidjan - Le chef de l’Etat ivoirien, Alassane Ouattara, et son homologue togolais, Faure Gnassingbé Eyadema, qui se sont rencontrés lundi à Abidjan à l’occasion d’une invitation du Président ivoirien, ont passé en revue différentes questions bilatérales, sous-régionales et internationales avec en point de mire le problème "Boko Haram" pour lequel ils préconisent "les bonnes pratiques économiques" pour la juguler.
Le Président Ouattara, se félicitant de cette visite de travail et d’amitié de son "jeune frère" en Côte d’Ivoire, a exprimé sa vive préoccupation de la question du terrorisme qui gagne de plus en plus le continent, notamment Boko Haram au niveau de la sous-région.
"Nous sommes totalement engagés auprès des pays frères du Nigéria comme du Cameroun, du Tchad, du Niger et du Bénin. Un élément pour sortir de cette situation, c’est faire en sorte qu’il y ait une forte croissance, un plus de développement dans nos pays. C’est pour cela que les bonnes pratiques économiques, le combat contre la corruption sont des éléments essentiels pour combattre le terrorisme", a indiqué le chef de l’Etat ivoirien.
" Nous en appelons à la communauté internationale pour faire en sorte que nos deux pays renforcent la croissance qui est en cours dans nos pays et puisse apporter une paix durable dans nos pays", a poursuivi M. Ouattara.
Lui emboîtant le pas, le Président Faure Gnassingbé s’est félicité des actions entreprises par la communauté africaine pour lutter contre cette secte afin de ramener la paix dans la région.
"Quant à la sous-région, nous sommes préoccupés par la question de Boko Haram et nous voulons exprimer toute notre solidarité aux pays qui sont engagés dans la lutte contre cette secte. Nous espérons que des mesures idoines seront prises pour juguler la crise et que la quiétude revienne rapidement dans nos différents pays", s’est-il préoccupé.
A l’instar de son homologue ivoirien, M. Eyadema soutient la nécessité pour les Etats africains de travailler pour la croissance et le développement, gage d’une stabilité au détriment du terrorisme.
"S’il n’y a pas de croissance économique, s’il n’y a pas de développement, demain même si ce n’est pas Boko Haram, ça sera un autre groupe terroriste. Nous devons tout faire pour accélérer notre processus d’intégration car c’est aussi un facteur de développement pour nous, un facteur de croissance pour nos populations", a-t-il indiqué.
Le président togolais est arrivé à Abidjan ce lundi à la mi-journée, dans le cadre d’une visite d’amitié et de travail de 24 heures assortie d’une signature de trois conventions de coopération entre les deux pays, souligne-t-on.
(AIP)
gak/kkp/tm
Le Président Ouattara, se félicitant de cette visite de travail et d’amitié de son "jeune frère" en Côte d’Ivoire, a exprimé sa vive préoccupation de la question du terrorisme qui gagne de plus en plus le continent, notamment Boko Haram au niveau de la sous-région.
"Nous sommes totalement engagés auprès des pays frères du Nigéria comme du Cameroun, du Tchad, du Niger et du Bénin. Un élément pour sortir de cette situation, c’est faire en sorte qu’il y ait une forte croissance, un plus de développement dans nos pays. C’est pour cela que les bonnes pratiques économiques, le combat contre la corruption sont des éléments essentiels pour combattre le terrorisme", a indiqué le chef de l’Etat ivoirien.
" Nous en appelons à la communauté internationale pour faire en sorte que nos deux pays renforcent la croissance qui est en cours dans nos pays et puisse apporter une paix durable dans nos pays", a poursuivi M. Ouattara.
Lui emboîtant le pas, le Président Faure Gnassingbé s’est félicité des actions entreprises par la communauté africaine pour lutter contre cette secte afin de ramener la paix dans la région.
"Quant à la sous-région, nous sommes préoccupés par la question de Boko Haram et nous voulons exprimer toute notre solidarité aux pays qui sont engagés dans la lutte contre cette secte. Nous espérons que des mesures idoines seront prises pour juguler la crise et que la quiétude revienne rapidement dans nos différents pays", s’est-il préoccupé.
A l’instar de son homologue ivoirien, M. Eyadema soutient la nécessité pour les Etats africains de travailler pour la croissance et le développement, gage d’une stabilité au détriment du terrorisme.
"S’il n’y a pas de croissance économique, s’il n’y a pas de développement, demain même si ce n’est pas Boko Haram, ça sera un autre groupe terroriste. Nous devons tout faire pour accélérer notre processus d’intégration car c’est aussi un facteur de développement pour nous, un facteur de croissance pour nos populations", a-t-il indiqué.
Le président togolais est arrivé à Abidjan ce lundi à la mi-journée, dans le cadre d’une visite d’amitié et de travail de 24 heures assortie d’une signature de trois conventions de coopération entre les deux pays, souligne-t-on.
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